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Tragédie pour les aras de Spix : un virus mortel frappe les derniers perroquets bleus en liberté
Crédit: lanature.ca (image IA)

Une nouvelle qui brise le cœur

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C’est une nouvelle dont on se serait bien passé. Vous vous souvenez peut-être du film d’animation Rio et de son adorable perroquet bleu ? Eh bien, l’oiseau qui a inspiré ce film, l’ara de Spix, vient de subir un terrible revers. Alors qu’on croyait enfin pouvoir le sauver, une maladie virale, à la fois très contagieuse et mortelle, a frappé une bonne partie des derniers individus relâchés dans la nature. C’est vraiment un coup dur pour tous ceux qui se battent pour la survie de cette espèce.

L’espoir d’un retour tant attendu

credit : lanature.ca (image IA)

Il faut savoir que l’ara de Spix avait complètement disparu de son habitat naturel au Brésil. On l’a officiellement déclaré éteint à l’état sauvage vers 2018-2019. Le dernier avait été aperçu en 2000. Une vraie tragédie. Heureusement, quelques-uns survivaient encore dans des zoos ou des collections privées à travers le monde.

Grâce à cela, un programme formidable a été lancé pour les réintroduire chez eux, dans la région de Curaçá. Depuis juin 2022, des dizaines de ces oiseaux nés en captivité, principalement en Europe, ont été ramenés au Brésil pour retrouver la liberté. C’était un immense espoir pour l’espèce.

La douche froide : un virus dévastateur

credit : lanature.ca (image IA)
Mais voilà, l’espoir a été de courte durée. En mai 2025, les chercheurs qui s’occupent de ces perroquets ont détecté quelque chose de très inquiétant : le circovirus psittacin. C’est le nom scientifique d’une maladie virale redoutable, aussi connue sous le nom de maladie du bec et des plumes. Elle touche tous les perroquets, anciens et nouveaux mondes confondus.

Les symptômes sont terribles : les oiseaux perdent leurs plumes, celles qui repoussent sont anormales, et leur bec se déforme. Le pire, c’est qu’il n’existe aucun remède connu. Dans la plupart des cas, l’issue est fatale. Une véritable épée de Damoclès.

L’ampleur de la contamination

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La situation est vite devenue alarmante. Début novembre, les équipes ont recapturé 11 aras de Spix qui avaient été relâchés. Le verdict est tombé, et il était sans appel : tous étaient positifs au virus. Cela laisse penser que la maladie s’est solidement implantée dans la population sauvage. Qu’est-ce que ça veut dire pour les autres ? Difficile à dire.

Et ce n’est pas tout. Dans un centre d’élevage situé à Bahia, où se trouvent encore environ 90 perroquets en captivité, 21 autres oiseaux ont également été testés positifs. C’est une hécatombe silencieuse qui se joue sous nos yeux.

À qui la faute ? Des accusations de négligence

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Face à ce désastre, les autorités brésiliennes de la conservation (l’ICMBio) et le ministère de l’Environnement ne décolèrent pas. Ils pointent du doigt une entreprise nommée BlueSky, qui gère le centre d’élevage à Curaçá. L’organisation risque une amende salée de 1,8 million de réaux brésiliens (environ 340 000 dollars) pour ne pas avoir respecté les protocoles de sécurité sanitaire.

Les rapports décrivent un centre d’élevage « extrêmement sale », couvert d’excréments d’oiseaux séchés. Pire encore, les employés auraient manipulé les oiseaux sans équipement de protection adéquat, parfois en simples tongs, shorts et t-shirts. On peine à l’imaginer…

Un avenir bien sombre pour l’ara de Spix

credit : lanature.ca (image IA)
Pour les responsables de la protection de la faune, la conclusion est amère. Cláudia Sacramento, qui dirige la réponse d’urgence, a déclaré que si les mesures sanitaires avaient été suivies à la lettre, on ne serait probablement pas passé d’un seul oiseau malade à onze. C’est une critique à peine voilée.

Aujourd’hui, la plus grande crainte est que l’environnement lui-même ait été contaminé. Si c’est le cas, le virus pourrait menacer non seulement les aras de Spix, mais aussi toutes les autres espèces de perroquets de la faune locale. L’avenir de ce magnifique oiseau bleu, déjà si fragile, est plus incertain que jamais. On ne peut qu’espérer que des solutions seront trouvées, et vite.

Selon la source : iflscience.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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