Que s’est-il passé à Grozny ?
Une détonation a retenti sur une base militaire à Grozny, la capitale de la Tchétchénie, ce 27 novembre. L’information a commencé à tourner en boucle sur plusieurs canaux de la messagerie Telegram. Très vite, l’hypothèse d’une attaque de drone a été avancée, notamment par la chaîne ‘Vent de Crimée’.
Pour le moment, il faut rester prudent. Ces informations n’ont pas encore été vérifiées de manière indépendante. Mais dans le contexte actuel, ça fait forcément beaucoup de bruit.
Grozny, le fief de l’allié de Poutine
Pour bien comprendre, il faut savoir que Grozny n’est pas n’importe quelle ville. C’est le cœur de la Tchétchénie, une république russe du Caucase du Nord dirigée d’une main de fer par Ramzan Kadyrov, un dictateur et fidèle allié de Vladimir Poutine.
La région abrite de nombreuses bases militaires où sont formés ses combattants, qu’on appelle souvent les ‘Kadyrovites’. Ces troupes sont d’ailleurs très actives sur le front en Ukraine, du côté de la Russie, depuis le début de l’invasion à grande échelle.
Quelle était la cible exacte ?
Si l’on en croit les informations qui circulent, l’attaque n’aurait pas visé n’importe qui. La base touchée serait celle du 78e régiment motorisé à vocation spéciale, plus connu sous le nom de ‘Sever-Akhmat’.
Il s’agit d’une unité d’élite pro-Kremlin, réputée pour sa loyauté et son efficacité. Toucher un tel symbole, si l’information est confirmée, ce serait un coup assez marquant.
Le paradoxe des combattants tchétchènes
C’est là que l’histoire se complique. Si les ‘Kadyrovites’ combattent pour la Russie, il ne faut pas oublier qu’ils ne représentent pas tous les Tchétchènes. Figurez-vous que d’autres volontaires tchétchènes, farouchement anti-russes, ont rejoint l’Ukraine pour se battre à ses côtés.
Des groupes comme le bataillon Djokhar Doudaïev se sont formés pour affronter l’armée russe. La guerre en Ukraine a donc ravivé de vieilles divisions au sein même du peuple tchétchène. Bref, un vrai sac de nœuds.
Ce n’est pas une première
Cette attaque, si elle est avérée, ne serait pas un événement isolé. Ce serait en fait la quatrième frappe de drone signalée en Tchétchénie depuis le début de la guerre. Il y en a eu d’autres, en octobre et en décembre de l’année dernière.
L’une des attaques les plus notables avait eu lieu en octobre, quand un drone avait ciblé l’Université des forces spéciales russes de Vladimir Poutine, dans la ville de Goudermes. Un symbole, on vous dit.
Qui est derrière cette attaque ? Le mystère reste entier

La grande question est de savoir d’où vient ce drone. Une source du renseignement ukrainien avait émis une hypothèse intéressante concernant l’attaque d’octobre. Elle suggérait que le drone aurait pu être lancé depuis les républiques voisines du Daghestan ou d’Ingouchie.
Pourquoi ? Apparemment, il y aurait de fortes tensions entre Kadyrov et les dirigeants de ces régions. Une sorte de querelle interne. Mais ce n’est qu’une piste. Pour l’instant, ni l’Ukraine ni la Russie n’ont réagi officiellement à cette nouvelle explosion du 27 novembre. Le silence est total.
Conclusion : le conflit s’étend au Caucase
En résumé, nous avons une nouvelle attaque de drone présumée sur une base militaire clé en Tchétchénie. C’est la quatrième du genre, ce qui montre que le conflit ukrainien a des répercussions bien au-delà des frontières connues.
Cela met en lumière non seulement la vulnérabilité de l’arrière-pays russe, mais aussi les possibles tensions qui couvent au sein même de la Fédération de Russie, dans cette région instable du Caucase. Le silence de Moscou et de Kiev ne fait qu’ajouter au mystère. Une affaire à suivre de très près.
Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.