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Le Canada tourne le dos à la planète : Mark Carney abandonnent le climat pour le pétrole
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Un virage économique et politique majeur

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C’est une décision qui secoue le Canada. Le Premier ministre, Mark Carney, vient de donner son feu vert à la construction d’un nouvel oléoduc. Une annonce faite ce jeudi 27 novembre, main dans la main avec la province de l’Alberta, le cœur pétrolier du pays. L’objectif est clair : vendre plus de pétrole à l’Asie. Mais voilà, ce projet fait grincer des dents, et pas qu’un peu.

Beaucoup y voient un reniement des promesses écologiques du Canada, au point de provoquer la démission d’un ministre important.

L’ambition d’une « superpuissance énergétique »

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Pour Mark Carney, élu en avril dernier, c’est « un grand jour pour le Canada ». Ce pipeline, qui reliera l’Alberta à un nouveau port en Colombie-Britannique, est au cœur de sa stratégie. L’idée, c’est de rendre le pays plus indépendant et plus fort, surtout face aux États-Unis et à la guerre commerciale lancée par Donald Trump.

Fini la dépendance quasi totale au voisin américain. « Avoir un pipeline vers l’Asie est une priorité », a-t-il insisté. Il veut tout simplement transformer le Canada en « superpuissance énergétique ». Un sacré pari pour relancer l’économie, c’est certain.

Une rupture nette avec les années Trudeau

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Ce qui surprend, c’est que cette décision vient d’un Premier ministre du Parti libéral, le même parti que son prédécesseur, Justin Trudeau. Pendant dix ans, Trudeau a plutôt mis l’accent sur l’environnement. Là, c’est un virage à 180 degrés. Un changement radical qui, sans surprise, réjouit la première ministre conservatrice de l’Alberta, Danielle Smith.

Elle n’a pas caché son soulagement : « Les dix dernières années ont été une période extrêmement difficile », a-t-elle déclaré. Pour elle, cet accord va enfin lever les freins à l’investissement dans son immense réserve de sables bitumineux. On sent que c’est la fin d’une époque.

Les engagements climatiques sacrifiés ?

Canada’s Liberal Party leader, Mark Carney, attends a federal election campaign rally at Sheraton Vancouver Airport Hotel in Richmond, British Columbia, Canada, on April 7, 2025.

Forcément, cette annonce ne passe pas auprès des défenseurs de l’environnement. Le projet vise explicitement à « accroître la production de pétrole et gaz ». C’est écrit noir sur blanc. Pire encore, le gouvernement a aussi annoncé qu’il renonçait au plafonnement des émissions du secteur pétrolier et gazier, une mesure qui n’était même pas encore en place.

C’est un peu comme si on jetait le bébé avec l’eau du bain… Mark Carney est maintenant accusé de trahir les engagements climatiques du Canada, et les critiques viennent même de son propre camp.

La démission fracassante de Steven Guilbeault

La preuve de ce malaise, c’est la démission immédiate du ministre de la Culture, Steven Guilbeault. Il faut savoir que Guilbeault n’est pas n’importe qui : c’était le ministre de l’Environnement de Justin Trudeau, un ancien militant écologiste très connu. Dans une déclaration sur le réseau social X, il a parlé d’une « très grave erreur ». « J’ai choisi de me présenter en politique afin de défendre la cause de la lutte aux changements climatiques », a-t-il expliqué. Pour lui, ce projet va avoir des « impacts environnementaux majeurs ». Un départ qui pèse lourd et symbolise la fracture au sein même du gouvernement.

Conclusion : Un projet controversé et un avenir incertain

Face au tollé, Mark Carney a tenté de rassurer en annonçant en parallèle « le plus grand projet de captage de carbone au monde ». Une technologie qui consiste à piéger le CO2 pour l’empêcher d’aller dans l’atmosphère. Mais cette solution est loin de faire l’unanimité. Certains disent que c’est juste une excuse pour continuer à polluer tranquillement. Rien n’est encore joué, cependant. Le projet d’oléoduc doit être officiellement présenté d’ici juillet 2026. Ensuite, il y aura des consultations, notamment avec les communautés autochtones de la région, qui sont déjà contre. Le chemin est encore long et semé d’embûches. Le Canada se retrouve à la croisée des chemins, tiraillé entre ses ambitions économiques et ses responsabilités pour la planète.

Selon la source : lemonde.fr

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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