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On reste adolescent jusqu’à 32 ans : une étude redéfinit la maturité cérébrale
Crédit: lanature.ca (image IA)

Le seuil de l’âge adulte repoussé

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Oubliez l’idée que la maturation cérébrale s’achève lorsque l’on quitte l’université. Une étude majeure menée par l’Université de Cambridge vient de bousculer notre perception de l’âge adulte, révélant que le cerveau humain reste en pleine phase « adolescente » jusqu’à l’âge de 32 ans.

Ce constat, fondé sur l’analyse minutieuse de milliers de scanners IRM, force à reconsidérer non seulement ce que signifie la maturité cognitive, mais aussi la manière dont nous devons gérer nos pics de performance et nos vulnérabilités psychiques tout au long de la vie.

Cinq époques définies par l’imagerie médicale

credit : lanature.ca (image IA)
Pour parvenir à cette conclusion inédite, les chercheurs britanniques ont analysé les données de 3 802 images par résonance magnétique (IRM) couvrant un très large spectre d’âges, allant du nouveau-né à la personne âgée de 90 ans. L’objectif était de cartographier l’évolution de la connectivité et de la structure cérébrale.

Leurs travaux ont mis en évidence quatre tournants majeurs dans le développement neuronal, marquant des changements profonds dans l’architecture du cerveau : ces transitions s’opèrent autour de 9, 32, 66 et 83 ans. Ces seuils délimitent ainsi cinq grandes phases distinctes de notre existence cérébrale.

L’adolescence unique : de 9 à 32 ans

credit : lanature.ca (image IA)
La première phase (0 à 9 ans), dite « d’enfance », est caractérisée par la consolidation rapide des synapses et une forte croissance des matières grise et blanche. Mais c’est bien la période suivante, baptisée « adolescence unique » (9 à 32 ans), qui retient toute l’attention.

Durant ces vingt-trois années, le cerveau est dans une phase d’optimisation intense. On observe notamment un épaississement continu de la matière blanche. Cela contraste fortement avec les autres étapes de la vie où l’efficacité des réseaux neuronaux tend plutôt à stagner ou même à décliner.

Le pic cognitif et les troubles mentaux tardifs

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Cette restructuration spectaculaire de la matière blanche est le moteur d’une amélioration constante de l’efficacité. Elle permet d’optimiser la communication entre des régions cérébrales parfois très éloignées, ce qui conduit, logiquement, à un pic de performances cognitives qui se situe vers la trentaine.

Cette découverte a des implications majeures pour la santé mentale. Le fait que les restructurations propres à l’adolescence ne s’achèvent qu’à 32 ans éclaire pourquoi certains troubles psychiques peuvent émerger ou s’installer durablement bien au-delà de la vingtaine classique.

Stabilité puis déclin après 66 ans

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Une fois le cap de 32 ans franchi, le cerveau entre dans sa phase « adulte stable », qui dure environ trente-quatre ans. Durant cette période, on observe un plateau d’intelligence et de personnalité, avec une compartimentalisation accrue des zones cérébrales.

C’est vers 66 ans que s’opère un nouveau tournant, bien moins favorable. Les connexions se réorganisent, mais la matière blanche commence à se dégrader. Ce processus physiologique, selon les auteurs, est associé à une augmentation des risques de maladies neurovasculaires comme l’hypertension ou la démence. Le déclin s’accentue ensuite brutalement après 83 ans, avec une réduction plus marquée de la connectivité globale.

une vision plus humaine de la plasticité

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Loin d’être un simple ensemble de statistiques, cette cartographie en cinq phases offre des outils précieux pour la prévention et la santé publique. Elle permet d’anticiper les vulnérabilités propres à chaque âge, notamment le risque accru après 66 ans, et d’adapter les approches médicales.

Mais surtout, elle rappelle une vérité fondamentale : notre cerveau est un organe d’une plasticité incroyable, qui continue de se remodeler en fonction de l’expérience, des contextes de vie et des grands jalons personnels (comme la parentalité ou un changement de carrière). Il semble que devenir « adulte », au sens neurologique du terme, soit une aventure bien plus longue et subtile que nous l’avions cru jusqu’ici.

Selon la source : ma-grande-taille.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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