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Pourquoi votre chien est-il jaloux ? Une étude révèle le lien entre vos émotions et celles de votre animal
Crédit: lanature.ca (image IA)

Quand nos animaux de compagnie ressentent fierté et jalousie

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Vous êtes-vous déjà demandé si votre chien ressentait de la jalousie ou si votre chat éprouvait de la culpabilité ? Eh bien, vous n’êtes pas seul. Une nouvelle enquête menée auprès de propriétaires d’animaux suggère quelque chose d’assez fascinant : les personnes qui se sentent moins en sécurité dans leurs relations humaines sont plus susceptibles de croire que leurs compagnons à quatre pattes vivent des émotions complexes. L’étude montre que tout cela est lié à notre propre besoin de connexion sociale, et pas seulement à notre amour pour les bêtes.

En somme, ceux qui comptent le plus sur leurs animaux pour un soutien émotionnel sont aussi les plus prompts à imaginer une vie intérieure riche derrière un ronronnement ou un battement de queue. Cette recherche, menée au Royaume-Uni, s’est intéressée à des adultes dans leur quotidien, loin des laboratoires universitaires.

Le miroir de nos propres besoins : l’anthropomorphisme

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Cette tendance à voir des caractéristiques humaines chez les animaux a un nom : l’anthropomorphisme. C’est un phénomène courant, presque banal. Mais pourquoi certains d’entre nous vont-ils plus loin, jusqu’à imaginer une conscience quasi humaine dans les yeux de leur animal ?

L’étude, dirigée par Elizabeth S. Paul, une scientifique du comportement de l’Université de Bristol, se penche sur la question. Une théorie clé est celle de la « motivation à la socialité ». L’idée est simple : quand les liens humains nous manquent, nous cherchons cette connexion ailleurs… et nos animaux de compagnie sont souvent en première ligne. Des expériences passées avaient déjà montré que des étudiants se sentant seuls décrivaient plus facilement leurs animaux comme des sources de réconfort, avec des traits humains.

Au cœur de l’étude : une enquête pas comme les autres

credit : lanature.ca (image IA)

Pour cette nouvelle recherche, les choses ont été faites différemment. L’équipe a envoyé des questionnaires à 261 propriétaires de chien ou de chat, tous âgés d’au moins 30 ans et vivant dans le sud-ouest de l’Angleterre. Pas d’étudiants, donc, mais des gens ordinaires dans leur environnement.

Les chercheurs ont cherché à évaluer le monde social de chaque participant. Combien de personnes vivaient sous leur toit ? À quelle fréquence voyaient-ils des amis, des collègues ? C’était pour mesurer la déconnexion sociale, disons, structurelle. Mais ils ont aussi mesuré la « sensibilité interpersonnelle », qui est une façon un peu technique de parler de notre tendance à nous sentir anxieux dans nos relations. On a aussi demandé aux propriétaires vers qui ils se tourneraient en cas de coup dur, comme un deuil ou une maladie : leur animal ou une autre personne ?

Jalousie, culpabilité : des émotions si humaines chez nos compagnons ?

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Les résultats sont assez parlants. On a interrogé les propriétaires sur des émotions de base (peur, joie) mais aussi sur des réactions plus complexes comme la fierté, la culpabilité ou la jalousie. Et beaucoup ont affirmé que leur chien ou leur chat pouvait ressentir ces émotions très humaines.

Ce qui est vraiment intéressant, c’est que les propriétaires qui avaient un score plus élevé en « sensibilité interpersonnelle » étaient ceux qui attribuaient le plus d’émotions complexes à leurs animaux. Ils voyaient de la jalousie, de l’embarras, et même du chagrin chez leur compagnon. Fait amusant, les propriétaires de chiens leur prêtaient un peu plus d’émotions complexes que les propriétaires de chats. Cependant, ces derniers attribuaient plus souvent les émotions de base. Ce n’est donc pas si simple. Enfin, les participants plus âgés étaient particulièrement enclins à penser que leur animal ressentait de l’amour et de l’empathie.

Un pilier face à la solitude : le rôle de l’animal

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Même si, dans l’ensemble, la plupart des gens considèrent toujours que le soutien des autres humains est plus fort, une part non négligeable – plus de 40 % – a déclaré que leur animal leur apportait au moins autant de soutien que leur entourage. C’est énorme, quand on y pense.

Cette tendance est encore plus marquée chez les personnes vivant seules. Celles qui ne travaillaient pas à l’extérieur comptaient davantage sur leur animal pour les aider à traverser les épreuves. Cela correspond à ce que d’autres recherches ont montré : les animaux peuvent nous protéger du stress et du sentiment de rejet. Les résultats de Bristol confirment que plus nos liens humains semblent fragiles, plus la relation avec notre animal devient… cruciale.

Conclusion : Ce que nos animaux disent de nous

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Finalement, cette étude nous dit peut-être plus de choses sur nous que sur nos animaux. Elle confirme bien un lien entre notre propre sentiment de déconnexion sociale et notre tendance à voir le monde à travers les yeux de nos compagnons. Mais ce n’est pas qu’une simple histoire de solitude.

Le fait que les propriétaires sans enfants soient souvent plus attachés à leur animal suggère un besoin plus profond : celui de prendre soin, de materner. Ce besoin persiste même sans enfant à la maison. Ainsi, la course de votre chat vers la porte n’est pas juste une habitude, elle peut être interprétée comme de la fierté, de la jalousie… ou autre chose. En fin de compte, nos inquiétudes subtiles sur notre place dans le monde et notre désir de prendre soin des autres façonnent profondément la façon dont nous percevons nos fidèles amis.

Selon la source : earth.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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