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Le corps à bout : fatigue, pâleur… ce que révèle un manque de fer et comment y remédier
Crédit: lanature.ca (image IA)

La carence en fer, une épidémie silencieuse

C’est un mal souvent mis sur le compte du stress, du changement de saison ou, plus simplement, de l’hiver. Qui n’a jamais ressenti cette fatigue tenace, cette sensation d’être à court d’énergie dès le réveil ? Pourtant, derrière ces symptômes banals, se cache parfois un problème plus sérieux et étonnamment répandu : la carence en fer.

Ce minéral est essentiel à notre survie, mais son déficit touche plus de 30 % de la population mondiale, un chiffre qui donne le vertige selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’anémie ferriprive n’est pas uniquement un problème des pays en développement. Alors, comment identifier ce manque et, surtout, comment corriger l’assiette pour y faire face ?

Décrypter les signaux d’alarme de l’organisme

credit : lanature.ca (image IA)
La fonction principale du fer est de permettre la fabrication de l’hémoglobine, la protéine qui se loge dans nos globules rouges et qui est chargée de transporter l’oxygène des poumons vers tous les tissus de l’organisme. Quand le stock de fer vient à manquer, les globules rouges produits sont moins nombreux ou de mauvaise qualité. C’est tout le système qui se retrouve essoufflé.

La réalité est souvent plus sournoise que l’on croit. Le premier signe, la fatigue, est malheureusement très vague. Mais si l’épuisement est chronique et que d’autres indicateurs apparaissent, il faut y prêter attention : une pâleur notable (surtout sous les yeux et les gencives), des maux de tête récurrents, des difficultés à se concentrer, voire une sensibilité accrue aux infections. Le corps sonne l’alarme et nous rappelle qu’il ne peut pas produire ce précieux élément tout seul.

L’art délicat de l’absorption : le duo fer et vitamine C

credit : lanature.ca (image IA)
Puisque le corps dépend entièrement de notre alimentation pour s’approvisionner, on pourrait penser qu’il suffit de manger des aliments riches en fer. Mais attention, l’histoire est plus complexe. L’efficacité de l’apport en fer dépend énormément de sa biodisponibilité et de la composition du repas.

Selon Marjorie Crémadès, diététicienne et micro-nutritionniste, il y a une règle d’or : « Associer de la vitamine C aux aliments riches en fer permet de mieux l’assimiler. » La vitamine C agit comme un catalyseur, transformant le fer en une forme plus facilement absorbable par les intestins. À l’inverse, certains plaisirs quotidiens, comme le café et le thé consommés juste après le repas, ou les céréales trop raffinées, peuvent réduire significativement cette absorption. Il est préférable d’attendre au moins une heure.

Les champions absolus : sources animales et végétales

credit : lanature.ca (image IA)
On distingue deux types de fer dans l’alimentation : le fer héminique, présent dans les produits d’origine animale, et le fer non-héminique, présent dans les végétaux. Le premier est de loin le mieux assimilé par l’organisme (environ 25 % d’absorption), ce qui explique pourquoi la consommation de viande reste une stratégie efficace.

Les sources animales les plus puissantes sont sans surprise les abats (le boudin noir en est le champion incontesté) et les viandes rouges comme le bœuf ou le canard. Les produits de la mer ne sont pas en reste, notamment les palourdes, les huîtres ou les sardines.

Diversifier les apports pour les régimes sans viande

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Pour les végétariens, les végétaliens ou ceux qui souhaitent simplement réduire leur consommation de viande, l’apport en fer non-héminique est crucial, même s’il est moins bien absorbé (autour de 5 %). Cela demande une vigilance accrue quant aux combinaisons alimentaires.

Les aliments végétaux riches comprennent principalement :

  • Les légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots blancs).
  • Les céréales complètes (quinoa, flocons d’avoine).
  • Les graines (sésame, courge) et les fruits secs (abricots, figues).
  • Certains légumes verts, notamment le persil, le cresson et les épinards, bien que l’idée reçue sur leur richesse absolue soit parfois exagérée.

L’astuce, encore une fois, est de toujours accompagner ces sources de fer végétal d’une source de vitamine C : une salade de lentilles avec du jus de citron, ou des épinards cuisinés avec du poivron rouge, par exemple.

Quand l’alimentation ne suffit plus

credit : lanature.ca (image IA)
Lutter contre l’anémie ferriprive passe d’abord par une alimentation variée, où les apports en fer sont réguliers et variés, en utilisant au mieux les synergies avec la vitamine C. Pour la majorité des gens, ces ajustements suffisent à maintenir les réserves à niveau.

Cependant, si les symptômes de fatigue persistent malgré ces efforts nutritionnels, il est impératif de consulter un professionnel de santé. Seul un bilan sanguin (ferritine, hémoglobine) permettra de confirmer une carence installée. Le médecin pourra alors recommander, si nécessaire, un traitement complémentaire pour restaurer les stocks. L’autodiagnostic est à proscrire : si le fer est essentiel, l’excès peut lui aussi avoir des conséquences néfastes sur la santé.

Selon la source : passeportsante.net

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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