Trump précise le critère d’admissibilité pour recevoir 2 000 $ en « dividendes tarifaires »
Auteur: Simon Kabbaj
Une promesse qui fait grand bruit

C’est une annonce qui a fait l’effet d’une petite bombe. Donald Trump a promis de verser une « prime tarifaire » d’au moins 2 000 dollars à des millions d’Américains. Forcément, une question brûle toutes les lèvres : quand est-ce qu’on reçoit l’argent ? C’est bien beau les promesses, mais on veut du concret. L’ancien président a évoqué une date, un peu vague, mais une date quand même : « le milieu de l’année prochaine, ou un peu plus tard ».
On se souvient tous des chèques envoyés pendant la pandémie de Covid. C’était populaire, et ça a bien aidé. Trump espère probablement recréer cet élan, surtout que 61% des gens ne sont pas vraiment fans de sa guerre commerciale. Alors, ce chèque, c’est une façon d’adoucir la pilule ?
D’où viendrait cet argent exactement ?

L’idée de Trump, c’est de redistribuer une partie de l’argent récolté grâce aux taxes douanières. Vous savez, ces fameux « tarifs » qu’il a imposés sur plein de produits importés depuis le début de son mandat. Selon lui, ça a rapporté des « centaines de milliards de dollars ». Plutôt que de garder tout ça dans les caisses de l’État, il propose d’en donner une partie directement aux gens.
Ce serait une sorte de retour sur investissement pour les citoyens. Enfin… du moins pour certains. Car tout le monde ne serait pas concerné. La mesure viserait avant tout les personnes ayant des revenus « faibles, modérés et moyens ». Mais qu’est-ce que ça veut dire concrètement ? Les détails sont encore flous.
Qui pourrait vraiment toucher cette prime ?
Puisqu’il n’y a pas de document officiel pour clarifier les choses, certains experts tentent de deviner les règles du jeu. C’est le cas d’un YouTubeur spécialisé dans la sécurité sociale, connu sous le nom de ‘Blind to Billionaire’. Il a analysé la situation et propose un critère qui, selon lui, serait le plus probable.
Et ce critère est d’une simplicité déconcertante. Pas besoin de remplir des tonnes de paperasse ou de répondre à des questions compliquées. Non, tout reposerait sur une seule chose : vos revenus annuels. C’est tout.
Le critère décisif : votre feuille d’impôts

Selon cet expert, la règle serait la suivante : « Votre revenu est-il inférieur à 75 000 dollars par an en tant que personne seule ? Oui ou non ? C’est tout ce que vous devez savoir. » Si la réponse est oui, alors vous seriez très probablement éligible.
Il base son raisonnement sur d’autres aides gouvernementales qui utilisent souvent les mêmes plafonds. Pour un couple marié, le seuil doublerait pour atteindre 150 000 dollars. Ça semble logique, non ? C’est une façon assez directe de cibler les classes moyennes et populaires sans se perdre dans des détails administratifs sans fin.
Attention, un retour à la réalité s’impose
Mais avant de commencer à faire des plans avec ces 2 000 dollars, il faut être prudent. La réalité pourrait bien être plus compliquée. Le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, a récemment calmé le jeu sur Fox Business. Il a dit « on verra bien » si cette prime voit le jour, rappelant qu’il faudrait que Trump fasse voter une loi par le Congrès. Et ça, ce n’est jamais gagné d’avance.
Bessent a aussi précisé que les seuils de revenus n’étaient pas encore gravés dans le marbre. Il a évoqué une autre possibilité : une aide pour les familles gagnant « moins de, disons, 100 000 dollars ». Bref, rien n’est encore certain.
Conclusion : Entre belle promesse et vrai casse-tête financier
Alors, que faut-il en penser ? D’un côté, on a une promesse séduisante qui rappelle les aides bienvenues durant la crise sanitaire. De l’autre, des obstacles bien réels. Le Comité pour un budget fédéral responsable a fait les comptes : cette mesure pourrait coûter jusqu’à 600 milliards de dollars par an. C’est plus du double de ce que les tarifs douaniers rapportent.
Autant dire que le financement est loin d’être assuré. Entre les belles paroles et la réalité des chiffres, il y a souvent un monde. Cette prime verra-t-elle vraiment le jour ? C’est une question à plusieurs milliards de dollars. Pour l’instant, mieux vaut ne pas y compter pour payer ses prochaines vacances. L’avenir nous le dira.
Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.