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Novorossiysk frappé : les drones ukrainiens secouent l’industrie pétrolière russe
Crédit: lanature.ca / IA

Ça chauffe en mer Noire

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On dirait bien que l’Ukraine a décidé de changer de tactique. Après des mois à viser les raffineries russes loin derrière les lignes de front, voilà qu’elle s’attaque directement au portefeuille de Moscou, et pas n’importe où : en pleine mer Noire. Des drones navals, ces petites embarcations sans pilote bourrées d’explosifs, ont frappé deux pétroliers qui se dirigeaient vers un port russe. L’objectif est clair comme de l’eau de roche : mettre la pression sur l’industrie pétrolière, la vache à lait qui finance la guerre.

Les cibles : des navires pas si innocents

Les deux navires touchés ne sont pas des inconnus. Il s’agit du Kairos et du Virat. Ils naviguaient à vide, c’est vrai, en route vers le grand terminal pétrolier russe de Novorossiysk. Mais ce ne sont pas des bateaux comme les autres. Selon les données de LSEG, ces deux-là figurent sur la liste des navires visés par les sanctions internationales depuis l’invasion de 2022. Autant dire que ce n’était pas une attaque au hasard. C’est un message très direct qui a été envoyé.

Les images partagées par les services de sécurité ukrainiens sont assez impressionnantes. On y voit ces drones foncer sur les énormes coques des pétroliers avant des explosions violentes. D’après la source ukrainienne, les dégâts seraient « critiques », rendant les deux navires inutilisables. C’est un coup dur pour le transport de pétrole russe.

La fameuse « flotte fantôme » dans le collimateur

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Mais de quoi parle-t-on exactement avec cette histoire de « flotte fantôme » ? C’est une question que beaucoup se posent. En fait, c’est le nom qu’on donne à des centaines de vieux navires, souvent mal entretenus et naviguant sans assurance claire, que la Russie utilise pour contourner les sanctions occidentales. C’est un peu un système D à grande échelle pour continuer à vendre son pétrole et à financer son effort de guerre. Depuis des mois, Kiev demande à l’Occident de s’attaquer à cette flotte. Faute de réponse, ils ont apparemment décidé de prendre les choses en main.

Des conséquences qui se font déjà sentir

Ces attaques ne sont pas que symboliques. Loin de là. Le Caspian Pipeline Consortium (CPC), qui gère quand même plus de 1% du pétrole mondial, a dû tout arrêter. Pourquoi ? Parce qu’un de ses points d’amarrage au terminal russe de la mer Noire a été sérieusement endommagé par une attaque de drone ukrainien. Ce consortium transporte surtout du pétrole du Kazakhstan via la Russie. D’ailleurs, le Kazakhstan n’a pas tardé à réagir, qualifiant l’attaque d’« inacceptable ». On voit bien que les conséquences dépassent largement les deux navires touchés.

La Turquie s’inquiète, et à juste titre

Forcément, quand il y a de l’agitation en mer Noire, la Turquie regarde ça de très près. Et là, Ankara a exprimé sa préoccupation. Le ministère turc des Transports a confirmé l’explosion sur le Kairos, qui a pris feu, et les dégâts sur le Virat. Surtout, ces incidents se sont produits dans la zone économique exclusive de la Turquie, ce qui pose de sérieux risques pour la sécurité. Le gouvernement turc dit être en contact avec toutes les parties pour éviter que le conflit ne s’étende davantage dans la région. On sent une vraie nervosité, et on peut les comprendre.

Conclusion : Vers une nouvelle phase du conflit ?

Alors, que faut-il retenir de tout ça ? D’abord, que l’Ukraine prouve qu’elle peut frapper la Russie là où ça fait mal : son économie. Ce n’est plus seulement une guerre terrestre. Les drones navals sont devenus une arme redoutable qui a déjà réussi à repousser la grande flotte russe. En s’attaquant à la flotte fantôme, Kiev tente de couper les vivres de Moscou. C’est une escalade, c’est certain, et cela pose beaucoup de questions sur l’avenir des opérations en mer Noire. Une chose est sûre, la guerre vient de prendre une tournure encore plus complexe.

Selon la source : themoscowtimes.com

Cet article a été rédigé avec l’aide de l’IA, puis révisé par un humain pour en garantir la précision et la clarté

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