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Le secret de nos souvenirs : comment le cerveau choisit ce qu’il faut garder
Crédit: lanature.ca (image IA)

Pourquoi certains souvenirs s’accrochent et d’autres s’envolent ?

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On a tous vécu ça. Une odeur de gâteau qui nous ramène des années en arrière. Une chanson à la radio qui fait remonter un moment précis, comme si c’était hier. Nos souvenirs façonnent qui nous sommes, mais leur fonctionnement reste un grand mystère.

Certains s’effacent en quelques heures, d’autres nous accompagnent toute une vie. Pourquoi cette différence ? Ce n’est pas une question de chance. Une nouvelle étude de l’Université Rockefeller lève enfin le voile sur ce processus fascinant. Il s’avère que notre cerveau est bien plus méticuleux qu’on ne le pensait pour décider ce qui mérite d’être conservé.

Une question de timing, pas un simple interrupteur

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Oubliez l’idée d’un simple interrupteur qui basculerait un souvenir de la mémoire à court terme vers la mémoire à long terme. C’était une belle image, mais la réalité est bien plus subtile. Les chercheurs ont découvert un système en plusieurs étapes, une sorte de chaîne de montage pour nos souvenirs.

Imaginez des minuteries moléculaires qui s’activent les unes après les autres dans différentes régions du cerveau. Chaque étape donne au souvenir une chance de survivre un peu plus longtemps. C’est un processus lent, continu, qui ajuste constamment la durée de vie de nos souvenirs. Rien n’est laissé au hasard.

Des souris dans un monde virtuel pour percer le mystère

credit : lanature.ca (image IA)

Pour comprendre ce mécanisme, il fallait pouvoir le voir en action. L’équipe a donc créé des mondes virtuels sur mesure pour des souris. En se déplaçant dans ces environnements contrôlés, les souris formaient des souvenirs. Logique.

Les moments qu’elles vivaient de manière répétée créaient des souvenirs forts et durables. À l’inverse, les expériences moins fréquentes s’estompaient rapidement. Cette méthode a permis de comparer très clairement ce qui se passe dans le cerveau pour un souvenir tenace et un souvenir fugace. C’était la clé pour « ouvrir la boîte noire », comme le disent les scientifiques.

Les trois gardiens de notre mémoire

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Grâce à des outils de pointe, les chercheurs ont identifié trois « gardiens » moléculaires qui jouent un rôle crucial. Leurs noms sont un peu techniques, mais leur travail est facile à comprendre : Camta1 et Tcf4 dans une zone centrale du cerveau appelée le thalamus, et Ash1l dans le cortex.

Attention, ces molécules ne fabriquent pas le souvenir. Leur rôle, c’est de le maintenir en vie, de le protéger. D’abord, Camta1 offre un premier soutien. Ensuite, Tcf4 vient renforcer la structure. Et finalement, Ash1l intervient pour, en quelque sorte, graver le souvenir dans le marbre au niveau de nos gènes. Sans ce parcours en trois temps, un souvenir est tout simplement destiné à disparaître rapidement.

Une astuce que le cerveau a piquée au reste du corps

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Et là, c’est la partie vraiment étonnante. La molécule Ash1l, celle qui verrouille nos souvenirs pour de bon, appartient à une famille de protéines que notre corps utilise pour d’autres formes de « mémoire » biologique.

Par exemple, c’est ce même type de mécanisme qui permet à notre système immunitaire de se souvenir d’une infection passée pour mieux la combattre à l’avenir. Ou qui aide nos cellules à ne pas oublier qu’elles doivent devenir des cellules de muscle ou de peau. Le cerveau semble avoir réutilisé un langage biologique très ancien pour une fonction aussi noble que la conservation de nos souvenirs. C’est plutôt malin, non ?

Un nouvel espoir face aux maladies comme Alzheimer

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Cette découverte est bien plus qu’une simple curiosité scientifique. Elle ouvre des portes immenses pour comprendre et peut-être un jour traiter des maladies qui s’attaquent à la mémoire, comme la maladie d’Alzheimer.

Si on sait que la consolidation d’un souvenir se fait en plusieurs étapes et dans plusieurs zones du cerveau, on pourrait imaginer des stratégies pour contourner une région endommagée. L’idée serait d’aider les parties saines du cerveau à prendre le relais. Bien sûr, le chemin est encore long. La prochaine étape pour les chercheurs est de comprendre ce qui déclenche ces fameuses minuteries. Qu’est-ce qui dit à notre cerveau : « Ça, c’est important, il faut le garder ! » ? La quête pour percer tous les secrets de notre mémoire ne fait que commencer.

Selon la source : earth.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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