Donald Trump s’emporte contre le New York Times après un article sur sa fatigue
Auteur: Simon Kabbaj
Quand un article met le feu aux poudres

On dirait bien qu’un nouvel article du New York Times a touché une corde sensible chez le président Donald Trump. Le célèbre journal a publié un papier suggérant que le président de 79 ans montrerait quelques signes de fatigue, et disons-le simplement, la réaction ne s’est pas fait attendre. Il n’a pas du tout apprécié. Vraiment pas du tout. C’est une histoire qui montre à quel point les apparences comptent en politique.
L’article qui a déclenché la colère

Alors, qu’est-ce qui a bien pu être écrit pour provoquer une telle tempête ? L’article, co-signé par la correspondante à la Maison Blanche Katie Rogers, s’intitulait en gros : « Des journées plus courtes, des signes de fatigue : Trump face aux réalités du vieillissement au pouvoir ». Il analysait son emploi du temps, notant qu’il y avait moins d’événements publics que lors de son premier mandat. Et, chose intéressante, il apparaîtrait le plus souvent en public entre midi et 17 heures. Le papier mentionne même un incident au Bureau Ovale où il aurait semblé s’assoupir un court instant. Des petites observations, mais qui, mises bout à bout, ont visiblement fait mouche.
La réponse explosive sur Truth Social

La riposte de Donald Trump a été immédiate et, comme à son habitude, très directe. Sur son réseau social, Truth Social, il a qualifié les journalistes du New York Times de « Creeps » (un mot pas très gentil, disons des « minables »). Il n’a pas mâché ses mots : « Les minables du New York Times en faillite sont encore à l’œuvre », a-t-il écrit. Il a ensuite enchaîné sur ses succès, réels ou supposés, comme sa victoire écrasante (selon lui) à l’élection de 2024, une économie florissante et le respect retrouvé du pays sur la scène mondiale. Bref, un tableau parfait que ces « fous de la gauche radicale » essaieraient de salir. On connaît la chanson.
Attaques personnelles et bilans de santé parfaits

Mais ça ne s’est pas arrêté là. Le président a aussi attaqué personnellement la journaliste Katie Rogers, la qualifiant de « laide, à l’intérieur comme à l’extérieur ». Une attaque plutôt violente, il faut le reconnaître. Pour se défendre des accusations de fatigue, il a insisté sur le fait qu’il venait de passer des examens médicaux qui prouveraient qu’il est en condition physique et cognitive optimale. « J’ai réussi brillamment » le test cognitif, a-t-il précisé. Il a conclu en disant : « Il y aura un jour où mon énergie baissera, ça arrive à tout le monde, mais avec un EXAMEN PHYSIQUE PARFAIT ET UN TEST COGNITIF COMPLET […] ce n’est certainement pas pour maintenant ! » Le message est clair : circulez, il n’y a rien à voir.
Le New York Times défend son travail

Face à cette salve, le New York Times a bien sûr réagi. Mais de manière beaucoup plus sobre. Un porte-parole du journal a simplement déclaré que leur reportage était « exact et basé sur des faits de première main ». Pour eux, les insultes et les attaques personnelles ne changent rien à la réalité. Ils ont aussi salué le travail de Katie Rogers comme un exemple de journalisme indépendant au service de l’intérêt public. En d’autres termes, le journal ne compte pas se laisser intimider et continuera de couvrir l’administration, que cela plaise ou non.
Conclusion : Une tension qui perdure

Finalement, cet épisode n’est qu’un nouvel exemple des relations très tendues entre Donald Trump et une partie de la presse. Ce n’est pas la première fois, et ce ne sera sans doute pas la dernière. D’autres figures conservatrices, comme le vice-président JD Vance, critiquent aussi régulièrement le journal sur d’autres sujets. Cette passe d’armes montre que le fossé entre la Maison Blanche et certains grands médias est toujours bien présent. C’est une sorte de dialogue de sourds qui, je suppose, fait partie du jeu politique aujourd’hui.
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