Douleur chronique : le lien caché avec l’hypertension artérielle que vous devez connaître
Auteur: Mathieu Gagnon
Une douleur qui pèse aussi sur le cœur

Ce n’est pas juste une petite augmentation. Non, on parle d’un vrai risque pour notre santé cardiovasculaire. C’est comme si notre corps, en luttant constamment contre la douleur, finissait par mettre nos artères sous pression. C’est une découverte majeure, vraiment.
Quand la tension monte, le danger aussi

L’étude qui a tout révélé

Le Dr Jill Pell, qui a mené l’étude, l’a dit elle-même : « Plus la douleur était répandue, plus le risque d’hypertension était élevé ». Ce n’est donc pas juste le fait d’avoir mal, mais bien l’étendue et la durée de cette douleur qui comptent. Si vous avez mal au dos, à l’épaule et aux genoux depuis des mois, votre risque n’est pas le même que si vous avez juste mal au genou.
La dépression et l’inflammation : les complices de la douleur

Alors, pourquoi ce lien ? Les chercheurs ont une piste sérieuse. En fait, la douleur chronique mène souvent à la dépression. C’est logique, quand on y pense. Avoir mal tout le temps, c’est épuisant physiquement et mentalement. Et il se trouve que la dépression, elle aussi, est un facteur de risque connu pour l’hypertension. C’est un cercle vicieux.
Il y a aussi l’inflammation. Le corps réagit à la douleur chronique en créant une inflammation de bas niveau, mais constante. Et cette inflammation, elle n’est pas bonne du tout pour nos vaisseaux sanguins. Au final, la dépression et l’inflammation expliqueraient environ 12% du lien observé entre la douleur chronique et la haute pression. C’est une pièce importante du puzzle.
Ce que les chiffres nous disent vraiment

Même une douleur chronique localisée augmente le risque de 20%. Et selon l’endroit, ça varie :
- Douleur abdominale chronique : +43%
- Maux de tête chroniques : +22%
- Douleur chronique au cou/épaule : +19%
Ces chiffres montrent bien que peu importe où se situe la douleur, si elle est chronique, elle a un impact. Cela change vraiment la manière dont on devrait considérer la gestion de la douleur.
L’avis des experts et ce qu’il faut retenir

Il a aussi soulevé un point très important : les médicaments. Beaucoup de gens prennent des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), comme l’ibuprofène, pour gérer leur douleur. Or, ces médicaments peuvent eux-mêmes faire monter la pression artérielle. C’est un vrai casse-tête pour les médecins et les patients.
Bien sûr, l’étude a ses limites. La plupart des participants étaient des adultes blancs d’un certain âge, donc il faudra voir si c’est pareil pour tout le monde. Mais l’avertissement est là.
Prendre sa douleur au sérieux, c’est aussi protéger son cœur

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