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Le vaccin contre le VRS : combien de temps dure vraiment la protection d’une seule dose ?
Crédit: credit: lanature.ca (image IA)

Le vaccin qui a tout changé (ou presque)

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Vous vous souvenez de l’arrivée des vaccins contre le virus respiratoire syncytial (VRS) en 2023 ? Pour beaucoup de seniors, ç’a été un vrai soulagement. Enfin un moyen de se protéger de ce virus qui peut être si dangereux pour nous. Mais très vite, une question est venue sur toutes les lèvres : une seule injection, est-ce que ça suffit ? Et pour combien de temps ? On a tous entendu des avis différents.

Eh bien, une grande étude menée auprès des vétérans américains vient de nous donner des réponses bien plus claires. Des réponses qui viennent du terrain, de la vraie vie, et c’est ça qui est intéressant. Alors, regardons ensemble ce que ces chercheurs ont découvert.

Pourquoi s’intéresser à nos vétérans ?

L’étude a été menée au sein du système de santé des vétérans (le VHA), qui est un peu comme une immense mutuelle pour les anciens combattants aux États-Unis. C’est un choix très malin, parce que cette population nous ressemble beaucoup. On y trouve des personnes de plus de 60 ans avec les soucis de santé qu’on connaît bien : problèmes de cœur, diabète, maladies pulmonaires… Bref, des gens pour qui le VRS représente un vrai risque.

Les chercheurs ont pu comparer un très grand nombre de personnes : plus de 288 000 vétérans vaccinés ont été mis en parallèle avec plus d’un million de vétérans non vaccinés. C’est énorme. Ça permet d’avoir des résultats vraiment solides, et pas juste des suppositions.

Au début, une protection en béton

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Les premiers résultats sont franchement excellents. Juste après l’injection, le vaccin agit comme un véritable bouclier. Pendant le premier mois, l’efficacité contre une infection confirmée au VRS était de 82,5 %. C’est très élevé !

Et pour ce qui compte le plus, c’est-à-dire éviter les formes graves, les chiffres sont encore plus parlants. La protection contre une hospitalisation liée au VRS atteignait presque 89 %. Ça veut dire que le vaccin fait très bien son travail au début : il empêche de tomber gravement malade. C’est une très bonne nouvelle, il n’y a pas à dire.

Mais cette armure s’affaiblit avec le temps

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Malheureusement, comme une batterie qui se décharge, cette protection ne dure pas éternellement. L’étude a suivi les vétérans sur 18 mois, soit l’équivalent de deux hivers. Et les chiffres montrent que l’efficacité diminue. Par exemple, la protection contre l’infection, qui était de 82,5 % au début, est tombée à 59,4 % sur l’ensemble des 18 mois.

C’est la même chose pour les hospitalisations : on passe de presque 89 % à 57,3 %. Il faut noter que la plus grande partie de cette baisse se produit durant les six premiers mois. Après, l’efficacité semble se stabiliser à un niveau plus modéré. Le vaccin continue de protéger, mais il est clairement moins costaud qu’au premier jour.

Tout le monde n’est pas logé à la même enseigne

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Et c’est là que ça devient un peu plus complexe. La baisse de protection n’est pas la même pour tout le monde. Pour les personnes dont le système immunitaire est affaibli (à cause d’un traitement ou d’une maladie), la chute est bien plus brutale. Pour eux, l’efficacité sur 18 mois n’était plus que de 39,7 %. C’est un point très important.

L’âge joue aussi un rôle. Curieusement, la protection semblait rester stable chez les 60-64 ans, mais elle diminuait chez les plus âgés. L’étude a aussi comparé les deux principaux vaccins, le Pfizer (Abrysvo) et le GSK (Arexvy). Sur 18 mois, le GSK semblait un tout petit peu plus efficace (64,6 %) que le Pfizer (55,9 %), mais les deux suivent la même tendance générale à la baisse.

Alors, on fait quoi maintenant ?

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Que faut-il retenir de tout ça ? D’abord, que se faire vacciner est une excellente idée. Une seule dose offre une protection forte et bien réelle qui réduit considérablement le risque de finir à l’hôpital pendant au moins deux saisons de virus. C’est un fait.

Mais il faut aussi être réaliste : cette protection s’estompe. Surtout si vous êtes plus âgé ou si vos défenses immunitaires sont fragiles. Alors, la grande question qui reste est : faudra-t-il une deuxième dose, un rappel, pour certains d’entre nous ? L’étude ne répond pas à cette question, mais elle la pose clairement. C’est maintenant aux médecins et aux autorités de santé de se pencher là-dessus. En attendant, restons prudents et à l’écoute de leurs prochaines recommandations.

Selon la source : medicalxpress.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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