1 million de personnes en Ontario (Canada) dépendent des banques alimentaires pour payer leur loyer
Auteur: Simon Kabbaj
Une situation qui se dégrade d’année en année

C’est une nouvelle qui tombe comme un coup de massue, encore une fois. Un nouveau rapport de Feed Ontario vient de le confirmer : l’utilisation des banques alimentaires en Ontario a atteint un nouveau sommet. Et tenez-vous bien, c’est la neuvième année consécutive que ça arrive. Ça fait réfléchir, n’est-ce pas ?
Les chiffres donnent le vertige. On parle de plus d’un million de personnes qui ont eu recours à ces services d’urgence. Au total, cela représente 8,7 millions de visites sur l’année écoulée. Ce ne sont pas que des statistiques, ce sont nos voisins, des familles, des gens comme vous et moi.
Alors, qui sont ces personnes qui ont besoin d’aide ? On pourrait être surpris. Le rapport nous apprend qu’un visiteur sur trois est un enfant ou une personne vivant avec un handicap. C’est énorme. Mais ce n’est pas tout. Il y a aussi ceux qui travaillent.
Oui, vous avez bien lu. Une personne sur quatre qui se rend dans une banque alimentaire a un emploi. Mais leur salaire… il ne suffit tout simplement plus à couvrir les dépenses de base, surtout avec le coût de la nourriture qui n’arrête pas de grimper. C’est une réalité bien difficile à accepter.
Le logement, ce gouffre financier

Le plus gros problème, c’est souvent le même : le logement. À la banque alimentaire North York Harvest, le constat est sans appel. Un des employés l’a expliqué très clairement. Les gens qui viennent les voir dépensent plus de 70 % de leurs revenus mensuels juste pour se loger.
Imaginez un peu ce qu’il reste après ça. Si peu. Comment choisir entre le transport pour aller travailler, un manteau d’hiver pour son enfant, des médicaments ou… la nourriture ? C’est un choix que personne ne devrait avoir à faire.
Autrefois, on pensait qu’un emploi était la porte de sortie de la pauvreté. Mais les temps ont changé. Le rapport le montre noir sur blanc : avoir un travail ne garantit plus de pouvoir nourrir sa famille. Le coût de la vie a explosé, et il devient de plus en plus difficile de joindre les deux bouts.
C’est une situation terrible. On se lève le matin, on travaille fort, et pourtant, à la fin du mois, on doit quand même demander de l’aide pour manger. C’est une injustice que beaucoup de gens vivent en silence.
Que peut-on faire ? Un appel aux changements

Face à cette crise, les responsables des banques alimentaires tirent la sonnette d’alarme. Ils demandent des actions concrètes de la part de nos gouvernements. Il ne s’agit pas juste de donner de la nourriture, il faut s’attaquer aux racines du problème.
Ils parlent de réduire la pauvreté, d’améliorer les programmes d’aide sociale, de garantir des emplois équitables et, surtout, de créer plus de logements abordables. Ce sont des chantiers immenses, c’est vrai. Mais ils sont absolument nécessaires pour espérer voir les choses s’améliorer un jour.
Conclusion : Un petit geste qui compte pour les Fêtes
En attendant ces grands changements qui tardent à venir, il y a l’urgence du quotidien. La période des Fêtes approche, et c’est un moment où la pression sur les banques alimentaires est encore plus forte.
Carolyn Stewart, la directrice de Feed Ontario, lance un appel simple et direct : si vous en avez la capacité, pensez à soutenir votre banque alimentaire locale. Un petit don, un peu de nourriture, un peu de votre temps… Chaque geste compte et peut apporter un peu de chaleur et de réconfort à une famille de votre communauté. C’est ça, aussi, l’esprit d’entraide.
Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.