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Un juge rejette le procès de Trump contre Clinton et confirme la pénalité d’un million de dollars
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Un nouveau revers judiciaire pour l’ancien président

shutterstock / Gage Skidmore — File:Hillary Clinton Arizona 2016 / wikimedia / CC BY-SA 2.0

C’est une nouvelle qui a fait grand bruit. Une cour d’appel fédérale vient de confirmer une sanction financière de près d’un million de dollars à l’encontre de l’ancien président Donald Trump et de son avocate, Alina Habba. Franchement, ce n’est pas tous les jours qu’on voit ça. La raison ? Ils auraient déposé une plainte jugée complètement fantaisiste contre Hillary Clinton et l’ancien directeur du FBI, James Comey. C’est une histoire qui n’en finit pas, on dirait bien.

Les juges n’y sont pas allés de main morte. La cour d’appel du 11e circuit, basée à Atlanta, a statué que leur action en justice constituait une « conduite répréhensible ». Le juge en chef William Pryor Jr., pourtant nommé par George W. Bush, a écrit noir sur blanc que de nombreux arguments de Trump et Habba étaient effectivement « frivoles ». Faut le faire. La décision a été unanime, ce qui est assez rare pour être souligné, avec l’accord d’un juge nommé par Trump lui-même et d’un autre par Joe Biden.

Pour rappel, cette plainte de 2022 accusait Hillary Clinton, James Comey et bien d’autres d’avoir monté un vaste complot pour inventer des liens entre la campagne de Trump de 2016 et la Russie. Une accusation grave, mais qui n’a manifestement pas convaincu les magistrats.

Un « schéma d’abus » répété des tribunaux

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Ce qui a pesé lourd dans la balance, c’est le passé judiciaire de l’ancien président. Le juge Pryor a noté que le tribunal de première instance avait eu raison de prendre en compte le « schéma d’utilisation abusive des tribunaux » par Donald Trump au moment de décider de la sanction. En gros, ce n’était pas la première fois. On sent une certaine exaspération de la part de la justice, qui estime que ses ressources sont gaspillées dans des batailles juridiques sans fondement.

Le juge de district Donald Middlebrooks, celui qui avait infligé la sanction initiale en janvier 2023, avait déjà parlé d’un « abus des ressources judiciaires ». Il avait d’ailleurs tenu Trump et son avocate conjointement responsables du paiement des frais engagés par Hillary Clinton et les autres pour se défendre.

Une série de défaites pour le clan Trump

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Ce jugement s’inscrit dans une série de revers pour Donald Trump dans sa croisade judiciaire contre ceux qu’il considère comme ses ennemis. C’est même le deuxième coup dur infligé par cette même cour d’appel en peu de temps. La semaine précédente, d’autres juges – dont deux nommés par Trump – avaient rejeté sa plainte contre la chaîne d’information CNN. Le motif ? L’utilisation du terme « Grand Mensonge » (ou « Big Lie » en anglais) pour décrire ses tentatives de renverser l’élection de 2020. Décidément, les temps sont durs sur le front légal.

Pour le moment, ni la Maison Blanche, ni l’équipe juridique de Trump, ni même Mme Habba n’ont souhaité commenter cette nouvelle décision.

Qui est Alina Habba, l’avocate dans la tourmente ?

lanature.ca (image IA)

Alina Habba, c’est un peu la nouvelle étoile montante… ou déchue, ça dépend du point de vue, de la galaxie Trump. Au moment de cette fameuse plainte, elle était avocate privée pour lui. Depuis, elle a pris du galon et est devenue porte-parole de son équipe juridique. Mais ce n’est pas tout. En mars dernier, elle a été nommée par Trump pour occuper temporairement le poste de procureure fédérale dans le New Jersey. Une nomination qui a fait grincer des dents.

Quand son mandat devait expirer, l’administration a tenté une manœuvre un peu… disons, inhabituelle, pour la maintenir en poste. Un juge a finalement statué que c’était illégal, mais le ministère de la Justice a fait appel. Une affaire de plus à suivre.

Conclusion : Une sanction exemplaire et un message clair

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Au final, que retenir de tout ça ? D’abord, que la justice, même si elle est parfois lente, finit par trancher. Et ici, le message est clair : on ne peut pas utiliser les tribunaux comme un terrain de jeu politique sans conséquences. La sanction de près d’un million de dollars n’est pas seulement une somme d’argent, c’est un symbole fort.

L’opinion de 36 pages du juge Pryor qualifie la plainte d’« abus des ressources judiciaires », un terme très sévère. Pour Donald Trump et son équipe, c’est une défaite cinglante qui pourrait bien les inciter, peut-être, à réfléchir à deux fois avant de lancer leur prochaine offensive judiciaire. Ou pas. L’avenir nous le dira.

Selon la source : politico.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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