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La comète interstellaire 3I/ATLAS : un visiteur aux étranges volcans de glace
Crédit: lanature.ca (image IA)

Un voyageur venu d’ailleurs

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Imaginez un visiteur venu d’un autre système solaire qui traverse notre voisinage cosmique. C’est exactement ce qu’est la comète 3I/ATLAS, le troisième objet interstellaire que nous avons eu la chance d’observer. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne se comporte pas comme prévu. De nouvelles études suggèrent qu’il pourrait s’agir d’un objet primitif, un peu comme une vieille relique, et qu’il serait même en pleine activité… avec des volcans de glace !

Un survivant de l’espace lointain

credit : lanature.ca (image IA)

Ce qui intrigue beaucoup les scientifiques, c’est que 3I/ATLAS est un véritable survivant. Pensez-y : il a probablement voyagé pendant des millions, voire des milliards d’années dans le vide glacial de l’espace, bombardé par les rayons cosmiques. Pour résister à un tel périple, il doit être sacrément robuste.

Les estimations de sa taille varient, entre 0,3 et 5,6 kilomètres de diamètre. C’est assez grand. En plus, il tourne sur lui-même en environ 16 heures, ce qui permet de répartir la chaleur du Soleil de manière assez uniforme sur sa surface. Tout cela a conduit les chercheurs à penser que 3I/ATLAS n’était pas une simple boule de glace, mais peut-être un corps rocheux et métallique, riche en carbone.

Comment connaître la composition d’un objet si lointain ?

credit : lanature.ca (image IA)

Alors, comment les scientifiques peuvent-ils savoir de quoi est faite une comète située à des millions de kilomètres ? Ils utilisent une technique appelée la spectroscopie. C’est un peu comme lire un code-barres de la lumière. Chaque élément chimique, qu’il s’agisse d’hydrogène, de carbone ou de fer, émet ou réfléchit la lumière d’une manière unique, avec des sortes de ‘lignes’ spécifiques.

En décomposant la lumière qui nous parvient de la comète, les astronomes peuvent donc identifier les ‘ingrédients’ qui la composent. C’est un outil incroyablement puissant pour sonder les mystères de l’univers sans même avoir à s’y rendre.

Une ressemblance de famille inattendue

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En analysant la lumière de 3I/ATLAS, une équipe de chercheurs a eu une idée : la comparer à des échantillons bien réels. Ils ont utilisé les données de météorites très pures, conservées par la NASA et découvertes en Antarctique. Et là, surprise !

La ‘signature’ lumineuse de 3I/ATLAS correspondait de très près à celle de certains objets de notre propre système solaire : les objets transneptuniens (TNOs). Ce sont des corps glacés et rocheux qui orbitent bien au-delà de Neptune, comme Pluton. C’est un peu comme découvrir qu’un visiteur étranger est un lointain cousin que l’on ne connaissait pas.

Le phénomène fascinant du cryovolcanisme

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Cette ressemblance a conduit à une autre découverte encore plus excitante. En s’approchant de notre Soleil pour la première fois depuis peut-être des millions d’années, 3I/ATLAS a commencé à s’activer. Les scientifiques pensent qu’il est en train de connaître un phénomène de cryovolcanisme.

Le mot peut sembler compliqué, mais l’idée est assez simple : ce sont des volcans de glace. Au lieu de cracher de la lave en fusion, ces volcans projettent des matériaux comme de l’eau, de l’ammoniac ou du méthane sous forme de gaz et de glace. C’est un comportement attendu pour un objet transneptunien qui se réchauffe, et c’est la preuve que notre visiteur est un corps primitif, riche en glace et en métaux, qui se réveille sous la chaleur de notre étoile.

Conclusion : une fenêtre sur d’autres mondes

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Au final, qu’est-ce que tout cela nous apprend ? Eh bien, c’est énorme. Le fait que 3I/ATLAS ressemble à des objets de notre système solaire suggère que les ‘briques’ de base pour former des planètes pourraient être assez similaires un peu partout dans notre galaxie. C’est une pensée assez vertigineuse.

Chaque visiteur interstellaire nous apporte son lot de surprises et nous force à revoir nos modèles. C’est pour cette raison que les scientifiques insistent sur l’importance de missions futures, comme le projet Comet Interceptor de l’ESA. L’objectif ultime ? Aller à la rencontre d’un de ces messagers d’un autre monde et, qui sait, peut-être même y prélever un échantillon. Ce serait une mine d’or d’informations sur nos origines et celles d’autres systèmes planétaires.

Selon la source : iflscience.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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