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Une magnifique plante « mangeuse de viande » extrêmement rare retrouvée à des kilomètres de son habitat connu
Crédit: lanature.ca (image IA)

Une découverte qui redonne espoir

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Le sort de la Drosera silvicola, une plante carnivore, semblait bien sombre. Franchement, on ne donnait pas cher de sa peau. Imaginez un peu : on pensait qu’il n’en restait que deux petites populations, coincées en plein milieu d’une mine. Pas vraiment l’idéal pour s’épanouir. Et puis, coup de théâtre ! Des chercheurs viennent de mettre la main sur une colonie florissante de cette petite beauté mangeuse d’insectes, à plus de 70 kilomètres de là où on la croyait confinée. C’est une nouvelle qui fait chaud au cœur.

La quête et le moment ‘Eurêka’

credit : lanature.ca (image IA)

Tout s’est passé dans la réserve naturelle de Paruna de l’Australian Wildlife Conservancy (AWC), en Australie-Occidentale. Une équipe était partie en expédition dans le pays Whadjuk, pas très loin de Perth. La journée touchait à sa fin, et le moral des troupes était en baisse… pas la moindre trace de la plante. Puis, sur un dernier détour dans la forêt de Jarrah, le miracle. Bingo ! Une population entière, bien vivante.

Thilo Krueger, un doctorant expert en plantes carnivores, n’en revenait pas. « J’étais tellement excité quand je l’ai aperçue par la fenêtre de la voiture, j’ai sauté dehors, le poing en l’air, et je me suis jeté par terre à côté d’elle », raconte-t-il. Il faut dire qu’ils cherchaient depuis presque deux jours, et il commençait à douter des anciens relevés qui signalaient sa présence ici il y a plus de 30 ans. Quelle récompense !

Un habitat parfait pour une plante si spéciale

credit : lanature.ca (image IA)

Mais alors, à quoi ressemble le petit coin de paradis de cette plante ? Thilo Krueger le décrit très bien : « La zone avait des crêtes et des pentes en hauteur ». C’était bien la forêt de Jarrah, mais un coin particulier, une zone ouverte avec très peu de feuilles mortes au sol. En somme, l’environnement parfait pour cette espèce. C’est fou comme la nature trouve toujours des endroits sur mesure pour ses créations les plus originales, non ?

Mais pourquoi est-elle carnivore, au juste ?

credit : lanature.ca (image IA)

On parle de plante « mangeuse de viande », mais pourquoi fait-elle ça ? C’est assez simple, en fait. Ces plantes poussent dans des sols très pauvres, où il manque des nutriments essentiels comme l’azote et le phosphore. Pour survivre, elles ont développé une stratégie incroyable : piéger et digérer des animaux, surtout des insectes, pour récupérer ce qui leur manque. C’est une adaptation qui est apparue plusieurs fois au cours de l’évolution, sur tous les continents. Sauf en Antarctique, bien sûr… ce continent est vraiment à part.

Un régime à base d’insectes… et plus si affinités ?

credit : lanature.ca (image IA)

Le menu de la plupart de ces plantes est composé d’insectes et d’autres petites bêtes. Certaines espèces plus grandes peuvent même s’attaquer à de petits mammifères ou reptiles. Et la question que tout le monde se pose : pourraient-elles digérer un humain ? Techniquement, oui, mais rassurez-vous, on ne voit pas bien comment ça pourrait arriver sans l’aide d’un savant un peu fou dans un film. L’Australie-Occidentale, où a été faite la découverte, est d’ailleurs un véritable paradis pour les plantes carnivores, avec plus de 150 espèces recensées.

Une lueur d’espoir pour la conservation

credit : lanature.ca (image IA)

Malgré cette bonne nouvelle, la D. silvicola n’est pas encore tirée d’affaire. Le gouvernement local l’a classée comme espèce de Priorité 1, ce qui veut dire qu’elle est extrêmement rare et potentiellement menacée. Cette découverte ne va pas tout changer du jour au lendemain, c’est certain. Mais elle suggère que l’espèce est peut-être un peu moins mal en point qu’on ne le craignait.

Pour la Dr Amanda Bourne, écologiste à l’AWC, « trouver une population aussi saine de cette espèce rare dans une zone de conservation protégée est une immense victoire pour la conservation ». Cela montre bien à quel point les sanctuaires comme celui de Paruna sont vitaux pour préserver la biodiversité unique de l’Australie. Une belle raison de garder espoir.

Selon la source : iflscience.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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