Aller au contenu
Rails brisés, pipeline endommagé : ce que révèlent les explosions de Novossibirsk et Briansk
Crédit: lanature.ca (image IA)

Des explosions qui sèment le trouble en Russie

On dirait bien que les choses s’agitent en Russie, et pas seulement sur le front. Deux explosions, à quelques jours d’intervalle, ont secoué les régions de Novossibirsk et de Briansk. C’est du moins ce que nous apprend une source au sein du renseignement militaire ukrainien, le fameux HUR. Les 20 et 28 novembre, des infrastructures ferroviaires cruciales ont été touchées. Bien sûr, le HUR ne revendique pas directement ces actions, mais disons que le doute est permis. Le Kyiv Independent, qui rapporte l’info, n’a pas pu vérifier tout ça de manière indépendante, mais l’information est là.

La première secousse a eu lieu le 20 novembre. C’était près de Baryshovo, en plein oblast de Novossibirsk. Pas n’importe où : sur un tronçon du chemin de fer de Sibérie occidentale. On imagine facilement la pagaille. Selon la source, l’explosion a sérieusement perturbé le trafic de marchandises sur cette ligne. Et quand on parle de la Sibérie, on parle de distances immenses et d’un réseau vital pour l’économie et… la logistique militaire russe. Un coup bien placé, apparemment.

Une cible stratégique : le nœud ferroviaire de briansk

Et puis, le 28 novembre, rebelote. Cette fois, c’est le carrefour d’Ounetcha, dans l’oblast de Briansk, qui a été visé. Un endroit qui n’a rien d’anodin. C’est un nœud majeur du chemin de fer de Moscou, sur la ligne qui relie Briansk à Homel, en Biélorussie. Vous voyez le tableau ? C’est une artère utilisée pour acheminer du carburant et du matériel militaire vers le Bélarus. Pour couronner le tout, la source affirme qu’un train de carburant a été touché dans l’incident. Ça a dû faire une belle flamme.

Au-delà des rails : le pipeline Droujba en ligne de mire. Mais attendez, ce n’est pas tout. Le carrefour d’Ounetcha, ce n’est pas juste des rails. C’est aussi l’un des plus grands centres du système d’oléoducs Droujba. C’est géré par Transnefteprodukt, excusez du peu. On parle d’un réseau de près de 9 000 kilomètres de pipelines qui transportent du pétrole et ses dérivés. Et devinez qui il alimente ? Le complexe militaro-industriel russe. Toucher cet endroit, c’est potentiellement toucher le cœur de la machine de guerre russe. C’est beaucoup plus qu’un simple sabotage de voie ferrée.

Une série d’attaques qui n’est pas un hasard

Ces deux incidents ne sortent pas de nulle part. Ils s’inscrivent dans une série d’opérations contre les infrastructures ferroviaires en Russie, des opérations que le HUR a revendiquées ces derniers mois. On sent une vraie stratégie derrière tout ça. On ne s’attaque pas à des cibles pareilles par hasard. C’est calculé, c’est précis. L’idée est de créer un maximum de problèmes logistiques pour les Russes. La question est de savoir où et quand aura lieu la prochaine action. Car il y en aura probablement une autre.

Conclusion : Frapper la logistique pour affaiblir l’effort de guerre

Au final, tout cela est assez clair. Le renseignement militaire ukrainien a pris pour cible les infrastructures ferroviaires et de carburant à l’intérieur même de la Russie. Pourquoi ? Pour mettre des bâtons dans les roues de l’armée russe. Chaque train retardé, chaque litre de carburant qui n’arrive pas à destination, c’est un vrai casse-tête. L’objectif est simple : compliquer le mouvement du carburant, de l’équipement et des munitions vers les lignes de front. C’est une manière de faire la guerre, loin des tranchées, mais tout aussi cruciale.

Selon la source : kyivindependent.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

facebook icon twitter icon linkedin icon
Copié!
Plus de contenu