Un cosmonaute russe écarté d’une mission SpaceX : soupçons de violation de la sécurité nationale
Auteur: Simon Kabbaj
Un nouveau coup dur pour l’agence spatiale russe

Décidément, les temps sont durs pour le programme spatial russe. On dirait que les ennuis s’accumulent. Après un accident qui a cloué au sol ses propres fusées, voilà que l’agence Roscosmos doit gérer une affaire bien embarrassante. Un de ses cosmonautes les plus expérimentés, Oleg Artemyev, a été débarqué d’une mission très attendue.
Il devait s’envoler en février avec une fusée de SpaceX, l’entreprise américaine. Mais voilà, il a été remplacé au pied levé. Et les raisons, eh bien, elles sont assez troubles et pourraient bien compliquer les relations déjà fragiles entre la Russie et les États-Unis dans l’espace.
Un remplacement de dernière minute

La nouvelle est tombée comme un couperet. Oleg Artemyev, qui devait faire partie de la mission Crew 12 de SpaceX, ne partira pas. C’est son compatriote, Andrei Fedyayev, qui prendra sa place. Roscosmos a annoncé ça mardi, de manière assez laconique.
Ce qui est étrange, c’est le timing. On ne change pas un membre d’équipage deux mois et demi avant le décollage sans une raison très sérieuse. Imaginez la situation… tout est prêt, et puis non, changement de programme. Forcément, ça fait jaser.
Que s’est-il vraiment passé ?

Alors, quelle est cette fameuse raison ? Officiellement, pas grand-chose. Mais selon The Insider, un média d’investigation russe indépendant, l’affaire serait grave. Artemyev aurait violé des règles de sécurité nationale américaine. Rien que ça.
Il est accusé d’avoir utilisé son téléphone pour photographier des documents confidentiels de SpaceX et de les avoir sortis des locaux. On parle de plans de moteurs de fusée, des choses ultra-sensibles. Un analyste, Gregory Trishkin, a même confirmé qu’une enquête interne avait été lancée. Il a dit, et je trouve que ça résume bien la situation : « Il est très difficile d’imaginer qu’un astronaute expérimenté puisse commettre une violation aussi grave sans le faire exprès. »
La fameuse règle ITAR

La loi qu’il aurait enfreinte s’appelle ITAR. C’est un nom un peu barbare, mais c’est très important pour les Américains. En gros, c’est un ensemble de règles qui contrôle l’exportation de technologies et d’informations liées à la défense. C’est pour protéger leur sécurité nationale. Toucher à ça, c’est un peu comme mettre les doigts dans la prise.
Pour l’instant, ni la NASA, ni SpaceX n’ont commenté publiquement cette affaire. Un silence qui, finalement, en dit long. Pendant ce temps, le remplaçant d’Artemyev, Fedyayev, se prépare à décoller le 15 février avec deux astronautes américains et une Française, Sophie Adenot.
Roscosmos dans une position délicate

Cette histoire tombe vraiment au pire moment pour l’agence spatiale russe. Le 27 novembre, le lancement d’une de leurs fusées, la Soyouz MS-28, a tourné au fiasco et a gravement endommagé le pas de tir. Les réparations pourraient prendre… jusqu’à deux ans !
Conséquence ? La Russie n’a plus de moyen de transport pour envoyer ses propres cosmonautes vers la Station Spatiale Internationale (ISS). Elle dépend donc entièrement des Américains et de SpaceX. Se fâcher avec son unique chauffeur quand on n’a plus de voiture, ce n’est jamais une bonne idée. Cette affaire Artemyev menace de tendre encore plus des relations qui sont déjà bien compliquées.
Conclusion : un partenariat spatial en péril ?
Au final, on ne sait pas encore tout sur les circonstances exactes qui ont conduit à l’éviction d’Oleg Artemyev. Mais une chose est sûre : c’est un nouveau coup porté à un programme spatial russe qui semble à la peine. Cet incident, ajouté aux problèmes techniques, met en lumière une fragilité inquiétante.
La manière dont Moscou et Roscosmos vont gérer cette crise dans les prochains mois sera cruciale. Pourront-ils rester un partenaire fiable pour la Station Spatiale Internationale ? C’est toute la question. L’avenir de cette belle collaboration internationale, qui a si longtemps été un symbole de paix, paraît aujourd’hui bien incertain.
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