Une femme qui a « vu Dieu » lors d’une expérience de mort imminente raconte pourquoi ce n’était pas du tout ce qu’elle imaginait

Que se passe-t-il vraiment quand on frôle la mort ? C’est une question que tout le monde se pose un jour. Certains scientifiques pensent que notre cerveau, en s’éteignant, nous montre des images rassurantes, des souvenirs heureux pour nous apaiser. Une sorte de dernier tour de piste avant le silence. Si on voit des anges ou une lumière, ce serait parce que notre culture nous a préparés à ça.

Mais pour Beverly Brodsky, ce qu’elle a vécu n’avait rien d’une simple hallucination. Son expérience de mort imminente a bousculé toutes ses certitudes, et elle affirme sans hésiter qu’elle a rencontré quelque chose de divin.

Pour bien comprendre son histoire, il faut remonter un peu en arrière. Beverly a grandi à Philadelphie, dans une famille juive plutôt traditionnelle. Mais en 1958, choquée par les horreurs de l’Holocauste, elle a perdu la foi. Elle est devenue athée, convaincue que rien ne l’attendait après. La vie, c’était tout.

Puis, en 1970, tout bascule. À 20 ans, alors qu’elle se balade en moto près de Sunset Boulevard à Los Angeles, c’est le drame. Un accident terrible. Elle s’en sort avec le crâne fracturé et le côté droit du visage complètement arraché. Une épreuve absolument effroyable.

Pendant les deux semaines qui ont suivi, elle était à l’hôpital, entre la vie et la mort. Et c’est là que l’impensable s’est produit. Un jour, elle raconte s’être sentie… flotter. Oui, flotter, juste au-dessus de son propre corps étendu sur le lit. Imaginez un peu la scène. C’est à ce moment qu’un ange serait apparu pour la guider à travers un passage.

Elle a décrit ce moment avec une précision étonnante, comme si c’était hier. « Main dans la main avec l’ange, j’ai été conduite à l’entrée du petit passage sombre », a-t-elle confié plus tard à l’auteur Kenneth Ring.

Au bout de ce passage, il y avait quelque chose d’indescriptible. Une lumière. Mais pas n’importe laquelle. « Là, devant moi, se trouvait la présence vivante de la lumière », explique-t-elle. Ce n’était pas juste une source lumineuse, c’était une présence. Quelque chose de vivant.

Elle a senti dans cette lumière « une intelligence, une sagesse, une compassion, un amour et une vérité qui englobaient tout ». C’est difficile à imaginer, non ? Une sensation pure, sans aucune forme physique pour la contenir.

Et c’est là que son témoignage devient vraiment surprenant, surtout pour quelqu’un qui a grandi avec une éducation religieuse. L’être qu’elle rencontrait n’avait rien de ce qu’on imagine habituellement. Beverly insiste sur ce point : « Il n’y avait ni forme ni sexe à cet être parfait. »

Pensez-y une seconde. Pas de vieil homme à barbe blanche, pas de figure masculine ou féminine. Juste une présence pure. Elle a d’ailleurs précisé : « Cela, que j’appellerai ‘il’ à l’avenir, pour respecter notre syntaxe habituelle, contenait tout, comme la lumière blanche contient toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. » Au fond d’elle, une certitude a émergé : « C’était Dieu. »

Beverly raconte avoir été remplie du savoir de Dieu, se sentant, pour un instant précieux, en parfaite unité avec lui. Mais ce n’était que le début de sa redécouverte. Car en revenant de cette expérience, plus rien n’était comme avant.

L’ancienne athée, celle qui avait rejeté toute croyance, est revenue à la vie avec une foi nouvelle et inébranlable. Elle est devenue une chrétienne dévouée. Aujourd’hui, elle n’hésite pas à partager son histoire, un témoignage puissant qui montre que parfois, les plus grandes certitudes peuvent être balayées par une seule expérience. Une expérience qui, pour elle, a tout changé.