Quand le pétrole russe est touché, l’Europe inquiète : la cinquième attaque décisive
Auteur: Simon Kabbaj
Une explosion en plein cœur de l’hiver russe

L’attaque s’est produite près du village de Kazynski Vysilky, sur le tronçon Tahanroh-Lypetsk. Un lieu stratégique, sans aucun doute.
Les habitants du coin, eux, n’ont rien manqué du spectacle. Sur les réseaux sociaux locaux, les témoignages ont vite afflué. On parle d’un grondement sourd, accompagné de flashs lumineux intenses dans le ciel de Kazynski Vysilky. Difficile d’ignorer un événement pareil, surtout en pleine nuit.
Ce n’est pas une première : l’oléoduc Druzhba, une cible récurrente
Ce n’est pas vraiment une surprise, en réalité. L’oléoduc Druzhba est dans le viseur depuis un bon moment, et les analystes du renseignement militaire à Kiev l’ont confirmé à plusieurs médias : il s’agirait déjà de la cinquième attaque visant cette artère énergétique rien que pour cette année. Autant dire que cela commence sérieusement à peser sur l’infrastructure et sur Moscou, qui voit l’une de ses principales voies d’exportation constamment menacée.
On se souvient notamment de l’attaque du 22 août, lorsque les Forces de systèmes sans pilote d’Ukraine avaient frappé la station de pompage de Transneft Druzhba à Ounetcha, dans la région de Briansk. Et même avant cela, le 13 août, des drones kamikazes avaient déjà ciblé cette même installation. Une véritable campagne coordonnée semble désormais se dessiner.
L’Europe continue de recevoir son pétrole, mais pour combien de temps ?

Malgré tout, le pétrole continue de circuler. Du moins pour l’instant. La Slovaquie et la Hongrie, qui bénéficient encore d’exemptions temporaires aux sanctions de l’Union européenne, restent fortement dépendantes de la branche sud du Druzhba pour assurer leur approvisionnement. L’opérateur slovaque de l’oléoduc, tout comme la compagnie énergétique hongroise MOL, ont d’ailleurs confirmé mercredi que les livraisons se déroulaient normalement, sans ralentissement ni perturbation apparente. Comme si rien ne s’était passé.
Pendant ce temps, les autorités russes restent totalement silencieuses. Aucun commentaire officiel n’a été publié concernant l’explosion ou ses conséquences potentielles. Un silence qui, en lui-même, en dit peut-être long sur la gêne ou l’incertitude du Kremlin. Doit-on s’attendre à une interruption prochaine du flux ? Pour l’instant, la question demeure ouverte.
Frapper la Russie au portefeuille : la stratégie ukrainienne
Conclusion : Une réponse du berger à la bergère
Et le message est clair, presque une promesse. La source a ajouté : « Le réseau pétrolier russe, principale source de revenus de l’État agresseur et de financement de son complexe militaro-industriel, continuera d’exploser et de brûler jusqu’à ce que l’ennemi cesse ses tentatives d’attaquer l’Ukraine ». La messe est dite. Le conflit s’est définitivement déplacé sur le terrain de l’énergie.
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