Aller au contenu
S’endormir en soixante secondes: le « délire » du mentaliste qui sature votre cerveau
Crédit: lanature.ca (image IA)

Quand le sommeil devient une énigme

credit : lanature.ca (image IA)

Le sommeil, ce bien si précieux, échappe régulièrement à une part significative de la population. Selon les chiffres de l’Inserm, près d’une personne sur cinq souffrirait d’une forme ou d’une autre d’insomnie. Face à ces nuits hachées et au stress de l’attente de l’endormissement, l’attrait pour les solutions rapides et infaillibles est immense. Si la médecine du sommeil reste la réponse privilégiée pour les troubles chroniques, certaines techniques cognitives peuvent faire des miracles. C’est le cas de l’astuce dévoilée récemment par un célèbre mentaliste français.

Le secret du mentaliste pour un endormissement éclair

credit : lanature.ca (image IA)

C’est Fabien Olicard, connu pour son expertise en psychologie cognitive et en hypnose, qui a partagé sur les réseaux sociaux une méthode qu’il qualifie lui-même d’incroyablement efficace. Selon lui, elle permettrait de tomber dans les bras de Morphée en 60 secondes chrono. Face à de telles promesses, l’incrédulité est permise, mais l’explication derrière l’exercice est étonnamment bien étayée.

La technique elle-même est d’une simplicité déconcertante, bien que légèrement contre-intuitive : il s’agit de décompter mentalement à partir d’un nombre élevé, en retirant systématiquement trois unités à chaque pas (par exemple 99, 96, 93…). C’est tout.

Activer le « mode calme » du cerveau

credit : lanature.ca (image IA)

Pourquoi cette soustraction répétitive est-elle si puissante ? M. Olicard explique que l’objectif premier de cet exercice est de forcer l’activation du système nerveux parasympathique, que l’on pourrait surnommer le « mode calme » du cerveau. C’est ce système qui ralentit le rythme cardiaque et prépare le corps au repos, s’opposant au système sympathique, souvent hyperactif en cas de stress ou d’anxiété nocturne.

Mais l’efficacité réside surtout dans une astuce cognitive plus subtile que la simple relaxation.

Saturer la petite voix intérieure pour couper les ruminations

credit : lanature.ca (image IA)

Lorsque nous tentons de dormir, ce sont souvent les « intrusions mentales » – la liste des choses à faire le lendemain, les regrets de la journée passée, ou les inquiétudes financières – qui nous maintiennent éveillés. Notre cerveau possède ce qu’on appelle la « boucle phonologique », responsable de la petite voix que nous entendons lorsque nous pensons, ce monologue intérieur incessant.

Selon le mentaliste, le décompte par trois sature cette boucle. En occupant ce canal mental de manière quasi permanente avec le calcul, on empêche littéralement les pensées anxieuses et les ruminations d’y accéder. Le cerveau, contraint de se concentrer sur la soustraction, n’a plus la bande passante nécessaire pour générer du stress.

Le rythme monotone comme berceuse interne

credit : lanature.ca (image IA)

L’équilibre de la tâche est la clé de son succès. Compter de trois en trois n’est pas si facile que compter de un en un, ce qui nous ferait facilement dériver, mais n’est pas non plus si difficile que cela nécessiterait un effort trop grand. Il faut juste assez de précision pour occuper l’espace mental de façon constante. Cette occupation crée un rythme, un « pattern simple » que le cerveau adore.

Ce rythme se comporte alors comme une berceuse interne. Au lieu d’être un signal d’éveil, il devient un signal de régularité et de sécurité, facilitant ainsi la descente dans le sommeil.

Un succès qui dépasse l’entendement, selon l’utilisateur

credit : lanature.ca (image IA)

L’enthousiasme de Fabien Olicard pour sa propre astuce est une forme de validation. Il affirme lui-même expérimenter la technique depuis un mois, la qualifiant de « délire » tant elle est efficace. « Je vous le dis, ça ne va pas durer longtemps, parce qu’assez rapidement, vous allez décrocher, vous ne serez plus là », assure-t-il.

Il témoigne d’ailleurs de l’effet surprenant du décrochage : « Le lendemain matin, je me dis : ‘Je n’ai pas décompté longtemps, pourtant j’étais bien réveillé’ ». C’est la preuve que le cerveau lâche prise avant même que l’on ait atteint un nombre proche de zéro. Si d’autres méthodes comme le shuffle cognitif existent, celle-ci semble allier simplicité et rapidité d’exécution, la rendant idéale à tester dès ce soir.

Selon la source : femmeactuelle.fr

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

facebook icon twitter icon linkedin icon
Copié!
Plus de contenu