Aller au contenu
Faux contrôles routiers: la gendarmerie alerte sur l’astuce imparable des escrocs pour voler vos papiers
Crédit: lanature.ca (image IA)

Quand l’arnaque quitte l’écran pour la route

credit : lanature.ca (image IA)
Si les cyberattaques captivent souvent l’attention médiatique, il est important de noter que les escrocs redéploient aussi leurs tactiques sur le terrain. À l’approche des fêtes de fin d’année, un signal d’alarme vient d’être tiré par les autorités : des individus se font passer pour des gendarmes afin de monter de faux contrôles routiers.

La Gendarmerie de la Charente-Maritime, notamment, a récemment appelé les usagers à la plus grande vigilance. Ces malfaiteurs ciblent les automobilistes dans un but précis et particulièrement intrusif : subtiliser des papiers officiels et des informations personnelles, ou, dans le pire des cas, soutirer de l’argent en espèces.

Le piège des agents en civil et de l’argent comptant

credit : lanature.ca (image IA)
Le modus operandi des fraudeurs est souvent le même. Ils se présentent comme des agents de l’ordre « en civil » et tentent de créer une situation de stress immédiat. Sous prétexte d’une infraction imaginaire, ils exigent soit le règlement immédiat d’une amende en espèces, soit la remise de l’intégralité des documents du véhicule et d’identité.

Comme l’a rappelé la gendarmerie sur les réseaux sociaux, ces individus sont « actifs » et cherchent à récupérer vos informations. Or, la demande de paiement immédiat en liquide constitue en elle-même le premier signal d’alerte, car elle est totalement contraire aux procédures légales françaises.

L’indice infaillible pour démasquer l’imposture

credit : lanature.ca (image IA)
Comment un automobiliste peut-il se prémunir contre ces tentatives d’extorsion ? La règle est simple : jamais une amende ne doit être payée sur place. Que le procès-verbal soit établi sous forme papier ou électronique, il est toujours envoyé ultérieurement à l’adresse du propriétaire du véhicule, indiquée sur le certificat d’immatriculation. Exiger de l’argent comptant sur le bord de la route est le signe définitif que vous avez affaire à un escroc.

De plus, les agents de police et les gendarmes sont tenus de respecter des protocoles stricts. Le vrai professionnel sait qu’il doit être identifiable au premier coup d’œil, ce que les faux gendarmes tentent souvent d’éviter en restant en tenue banale ou avec des insignes grossièrement fabriqués.

Le droit de vérifier l’identité de l’agent

credit : lanature.ca (image IA)
Pour dissiper le moindre doute, l’usager est en droit d’exiger une preuve d’identité irréfutable. Les gendarmes et policiers effectuent la plupart des contrôles en tenue officielle. Si l’agent est en civil (ce qui est exceptionnel lors d’un contrôle routier standard), il doit impérativement porter un brassard réglementaire, souvent gris ou blanc, barré d’une bande tricolore.

Le gage d’authenticité le plus sûr reste la carte professionnelle. Ce document plastifié, de la taille d’une carte bancaire, comporte une puce électronique, la photo de l’agent et un bandeau bleu-blanc-rouge. Si l’individu refuse de présenter cette carte, ou si elle paraît suspecte (absence de puce, mauvaise qualité d’impression), il faut immédiatement composer le numéro d’urgence.

La loi ne badine pas avec l’usurpation de fonction

credit : lanature.ca (image IA)
Il est crucial de rappeler que se faire passer pour un membre des forces de l’ordre est une infraction sévèrement punie. L’article 433-15 du Code pénal est clair : toute personne qui utilise publiquement un uniforme, un véhicule ou un insigne réservé aux fonctionnaires de police ou aux militaires risque six mois d’emprisonnement et une amende de 7 500 euros. Il ne s’agit pas d’une simple supercherie, mais d’un délit pénal.

Si vous pensez avoir été victime ou témoin d’un faux contrôle routier, la priorité est de ne pas s’engager dans une confrontation et d’alerter sans tarder la police ou la gendarmerie la plus proche, en fournissant le maximum de détails sur les individus et leur véhicule.

Quels papiers présenter lors d’un vrai contrôle ?

credit : lanature.ca (image IA)
Afin de mieux différencier les demandes frauduleuses des requêtes légitimes, rappelons quels sont les documents exigibles lors d’un contrôle routier standard effectué par la police, la gendarmerie ou les douanes. Les agents sont en droit de demander : le permis de conduire (valide), la carte grise (certificat d’immatriculation), l’attestation d’assurance et le certificat de contrôle technique du véhicule (si applicable).

Dans le cas, relativement fréquent, où l’automobiliste ne serait pas en mesure de présenter immédiatement la carte grise ou le permis, l’amende encourue est de première classe, soit une somme forfaitaire de seulement 11 euros. Cette pénalité très légère contraste fortement avec les sommes indues et souvent élevées que les escrocs tentent d’exiger.

Rester maître de la situation

Face à la recrudescence de ces tentatives d’usurpation, l’automobiliste doit garder son sang-froid et ne jamais céder à l’urgence émotionnelle imposée par les imposteurs. Le doute sur l’identité d’un agent ou l’exigence de paiement en espèces doivent immédiatement déclencher un réflexe de prudence et de vérification. Dans ces situations délicates, votre vigilance est votre meilleure protection contre le vol de vos données et de votre argent.

Selon la source : aufeminin.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

facebook icon twitter icon linkedin icon
Copié!
Plus de contenu