Aller au contenu
Un randonneur laisse un message après le décès de sa compagne lors d’une ascension en montagne
Crédit: Selon l'accusation, Kerstin Gurtner a été laissée sur la montagne « sans défense, épuisée, en hypothermie et désorientée » (Kerstin Gurtner).

Une tragédie glaciale au sommet

lanature.ca (image IA)
C’est une histoire qui glace le sang, au propre comme au figuré, survenue sur le Grossglockner, ce géant autrichien qui culmine fièrement à près de 3 800 mètres. En janvier dernier, ce qui devait être une ascension mémorable pour Kerstin Gurtner, 33 ans, a viré au cauchemar absolu lorsque le thermomètre a chuté brutalement à -20°C. Elle était accompagnée de son petit ami, Thomas Plamberger, un alpiniste chevronné qui connaissait pourtant les risques de la haute montagne. Ils étaient si près du but, à peine à quelques mètres du sommet, quand l’épuisement a eu raison d’elle vers 21h50, au cœur d’une nuit noire.Imaginez un peu la scène : dans l’obscurité, le froid mordant, ses jambes qui ne répondent plus… C’est là, au milieu de nulle part, que le drame s’est noué. Thomas l’a laissée seule vers 2 heures du matin, prétendument pour aller chercher des secours, mais le destin, cruel, en a décidé autrement. Kerstin est morte de froid, seule, environ six heures plus tard. C’est terrible de penser à ces derniers instants de solitude absolue. Les secours, hélas, n’ont pu atteindre sa dépouille que bien plus tard à cause des vents violents qui balayaient les cimes, rendant toute approche par hélicoptère impossible au lever du jour. Une fin tragique qui laisse un goût amer.

Les derniers mots et la défense du compagnon

lanature.ca (image IA)
Après ce drame épouvantable, le comportement du petit ami a suscité bien des interrogations. Sur ses réseaux sociaux, dans un message désormais effacé, il criait sa douleur : « Tu me manques tellement… Sans toi, le temps n’a plus de sens ». Des mots touchants, certes, mais qui contrastent violemment avec la réalité judiciaire qui le rattrape aujourd’hui. Accusé d’homicide involontaire par négligence grave, il risque jusqu’à trois ans de prison si la justice le reconnaît coupable. Lui, de son côté, nie fermement toute responsabilité criminelle, évoquant un « accident tragique et fatidique ».Il soutient mordicus qu’il a laissé sa compagne derrière lui « d’un commun accord » pour tenter de trouver de l’aide plus bas. C’est une version qui peut sembler plausible, mais qui laisse perplexe face à l’expérience qu’il est censé avoir. Selon lui, c’était la seule option, une décision désespérée prise dans l’urgence. Pourtant, les procureurs ne l’entendent pas de cette oreille et peignent un tableau bien différent de cette nuit d’horreur. C’est une affaire complexe où la parole de l’un se heurte au silence éternel de l’autre, laissant planer un doute terrible sur ce qui s’est réellement passé là-haut, dans le froid polaire.

Une série de négligences pointée du doigt

Son petit ami a été inculpé d’homicide involontaire (Kerstin Gurtner).
Les procureurs sont formels et leur réquisitoire fait froid dans le dos : Kerstin a été abandonnée sans défense, désorientée et en hypothermie. Ce qui pèse lourd dans la balance, c’est l’écart d’expérience entre les deux grimpeurs. Thomas, l’expert, avait planifié cette sortie difficile via le Stüdlgrat en plein hiver, malgré l’inexpérience totale de sa compagne pour une telle altitude. On se demande franchement comment une telle imprudence a pu être commise dès le départ. L’accusation pointe du doigt une série d’échecs impardonnables, comme le fait de ne pas avoir alerté les secours assez tôt alors que la nuit tombait et que la situation se dégradait visiblement.Pire encore, et c’est là que le bât blesse, il n’aurait passé qu’un seul appel à la police de montagne après minuit, avant de mettre son téléphone… sur silencieux ! Il aurait même ignoré des appels entrants et n’aurait fait aucun geste vers un hélicoptère passant au-dessus d’eux plus tôt dans la soirée. Pourquoi n’a-t-il pas utilisé leur sac de bivouac ou la couverture de survie pour la protéger ? En ne le faisant pas, il l’a laissée, selon l’accusation, livrée à une mort certaine. C’est une négligence qui semble difficile à justifier, surtout de la part d’un montagnard averti qui aurait dû savoir comment réagir face à une telle détresse.

Conclusion : L’attente du jugement et le deuil

lanature.ca (image IA)
Le dénouement judiciaire de cette triste affaire aura lieu en février prochain, dans une salle d’audience d’Innsbruck. Ce procès sera sans doute éprouvant pour tout le monde, ravivant des douleurs à peine apaisées depuis l’hiver dernier. On imagine l’angoisse des familles en attendant ce verdict qui, espérons-le, apportera enfin quelques réponses claires. Car au-delà des accusations techniques et des stratégies de défense, il reste le souvenir d’une jeune femme dont la vie a été fauchée bien trop tôt. Thomas devra s’expliquer, c’est certain, face à des juges qui scruteront chaque décision prise cette nuit-là.En attendant, ceux qui aimaient Kerstin pleurent une perte immense et irréparable. Une page d’hommage la décrit avec tendresse comme une « fille, sœur, belle-sœur, marraine et amie bien-aimée ». C’est toujours déchirant de lire ces mots, n’est-ce pas ? Ils nous rappellent que derrière les faits divers et les articles de journaux, il y a des vies brisées et des cœurs en miettes. Kerstin Gurtner ne redescendra plus jamais de cette montagne, et c’est une pensée qui nous invite tous à la prudence et à l’humilité face à la nature, qui reste, malgré sa beauté, impitoyable.

Selon la source : ndtv.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

facebook icon twitter icon linkedin icon
Copié!
Plus de contenu