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Gelée jusqu’à la mort : une femme retrouvée morte dehors à -18 °C dans un centre pour seniors au Canada 
Crédit: seniors' residence in Laval

Une découverte macabre au petit matin

credit : lanature.ca (image IA)
C’était un lundi matin au froid mordant, le genre de température qui vous glace les os en quelques secondes. C’est dans ce décor hostile, devant la résidence Villagia de l’Île Paton à Laval, que le corps inanimé de Jeanne Demers-Goyer, 88 ans, a été découvert. Elle est morte gelée, littéralement. Les services d’urgence ont été appelés vers 6h50, mais il était déjà trop tard, malheureusement. Sur place, la scène devait être insoutenable : une marchette abandonnée et quelques effets personnels gisaient là, témoins silencieux d’une fin tragique. On a du mal à imaginer la détresse de cette dame dans ses derniers instants.

Son petit-fils, Marc-Olivier Naud, est arrivé peu après, le cœur en miettes. Il a confié aux journalistes son incompréhension totale, répétant cette phrase terrible : « Elle est morte gelée, pensez-y… ». Sa mère avait pourtant parlé à Jeanne la veille au soir, et tout semblait aller pour le mieux. C’est le genre de nouvelle qui vous assomme, qui semble irréelle. La famille est aujourd’hui plongée dans un cauchemar éveillé, cherchant à comprendre comment une femme vulnérable a pu se retrouver seule dehors, par moins 24 degrés, sans que personne ne s’en aperçoive.

Des failles de sécurité qui soulèvent la colère

lanature.ca (image IA)
Ce qui rend cette histoire encore plus rageante, c’est que Jeanne était considérée comme une patiente non autonome. Elle résidait sur un étage censé offrir de la supervision. Marc-Olivier ne décolère pas, et on le comprend : comment a-t-elle pu sortir à 6 heures du matin, passer devant la réception, sans que personne ne pose de questions ? Elle n’était même pas habillée pour l’hiver, probablement juste avec ses vêtements d’intérieur. Elle a dû tourner le coin, chuter, et rester là… peut-être trois ou quatre heures. C’est une négligence qui semble criminelle aux yeux de ses proches. Il y a visiblement eu un immense trou dans la raquette.

Le petit-fils souligne l’absurdité de payer des sommes astronomiques — entre 4 000 $ et 5 000 $ par mois — pour un service qui n’assure même pas une sécurité de base. « Quelqu’un, quelque part, devra répondre de cela », a-t-il lancé. Ce n’était apparemment pas la première fois qu’elle sortait seule, mais l’été, les conséquences sont moins fatales. Un résident de l’immeuble, George, a même confié qu’après 21h30, il n’y a plus personne à l’accueil. Vous imaginez ? Une résidence pour aînés sans surveillance nocturne adéquate ? C’est un pari risqué avec la vie des gens.

Conclusion : Enquête et questions sans réponse

lanature.ca (image IA)
Les experts médicaux sont formels : à cet âge, et par un froid pareil, le corps humain capitule très vite. Le Dr Christopher Labos rappelle qu’sans source de chaleur externe, la survie se compte en minutes. C’est terrifiant. Pour l’instant, la direction de la résidence garde le silence, refusant tout commentaire, ce qui n’aide pas à apaiser les tensions. Les résidents, eux, commencent à réaliser que leur sentiment de sécurité est peut-être illusoire. « On pense être en sécurité, mais les accidents arrivent tout le temps », a tristement constaté un voisin. C’est une réalité brutale qui frappe cette communauté.

L’enquête est désormais entre les mains du bureau du coroner. C’est la coroner Amélie Lavigne qui aura la lourde tâche de faire la lumière sur les circonstances exactes de ce drame. Elle pourra, on l’espère, émettre des recommandations pour éviter qu’une telle horreur ne se reproduise. Car au-delà du fait divers, c’est toute la gestion de nos aînés vulnérables qui est remise en question ici. En attendant les résultats, la famille doit faire son deuil avec cette image insupportable en tête, et une colère qui ne risque pas de s’éteindre de sitôt.

Selon la source : montreal.citynews.ca

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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