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Un prophète affirme connaître la date et les causes de l’extinction de l’humanité
Crédit: lanature.ca (image IA)

Une question qui fait froid dans le dos

sarkargoharshahi.com
Imaginez un instant, juste une seconde… que feriez-vous si vous appreniez, là, maintenant, qu’il ne reste que quelques semaines à l’humanité avant une catastrophe totale ? C’est une question qui, je l’avoue, a de quoi empêcher de dormir. Alors que certains d’entre nous seraient probablement tentés de courir dans tous les sens ou de vider la cave à vin — ce qui serait une réaction plutôt humaine, après tout —, d’autres prennent la chose très au sérieux. C’est le cas des fidèles du prophète Riaz Ahmed Gohar Shahi, qui sont persuadés que la fin est proche, mais qui, étrangement, gardent espoir en prônant la paix mondiale.Cette conviction repose sur une prédiction assez terrifiante faite il y a plus de vingt ans. Shahi, une figure messianique controversée, avait annoncé qu’une comète frapperait la Terre d’ici la fin de l’année, ou du moins très bientôt. Ses partisans, regroupés au sein de la Messiah Foundation International, ne baissent pas les bras. Ils sont convaincus que nous sommes au bord du gouffre, à quelques semaines d’un Armageddon potentiel. C’est une perspective qui, avouons-le, semble tout droit sortie d’un film de science-fiction, mais pour ces croyants, la menace est bien réelle et le compte à rebours est déjà enclenché.

Un livre, une disparition et un mystère

lanature.ca (image IA)
Toute cette histoire remonte à l’an 2000, lorsque Shahi a publié son livre en ourdou, *La Religion de Dieu*. C’est dans cet ouvrage, qui a galvanisé ses supporters fanatiques, qu’il a lancé cet avertissement glaçant : une comète serait envoyée par Dieu pour détruire la Terre. La raison invoquée ? La prolifération continue des armes nucléaires et nos incessants conflits pour des biens matériels. Il nous donnait alors environ 25 ans pour éviter le pire. Ce qui est encore plus troublant, c’est ce qui s’est passé juste après cette annonce fracassante.En effet, un an plus tard, en septembre 2001, Shahi a disparu de la surface du globe sans laisser la moindre trace. C’est un mystère complet qui n’a jamais été résolu à ce jour, ce qui, je suppose, ne fait que renforcer l’aura mystique autour de ses paroles. Considéré par ses adeptes comme une combinaison du retour de Jésus, du Mahdi de l’Islam et de la dernière incarnation de Vishnou, sa disparition soudaine ressemble à un chapitre inachevé. Ses disciples affirment aujourd’hui que les gouvernements sont au courant de cette comète massive qui fonce vers nous, mais qu’ils gardent le silence, peut-être pour éviter la panique générale.

La date fatidique de 2026

lanature.ca (image IA)
Selon les calculs de l’organisation, qui a continué de croître malgré l’absence de son leader, l’impact est prévu pour très bientôt, probablement en 2026. Ils estiment que nous avions entre 20 et 25 ans pour changer le cours des choses, un délai qui arrive dangereusement à son terme. Pour eux, la seule solution, l’unique rempart contre cette destruction céleste, c’est la paix mondiale. C’est une belle idée, n’est-ce pas ? Penser que notre comportement collectif pourrait dévier une trajectoire cosmique. Mais le temps presse, et soyons honnêtes, l’actualité ne va pas vraiment dans ce sens.Leurs écrits sont assez pessimistes sur nos capacités technologiques. Ils affirment sur leur site web que même si les scientifiques pensent pouvoir détruire ou rediriger une comète en 2026, il y a de fortes chances que nous échouions. Pour ces croyants, l’ingéniosité humaine a ses limites face à la volonté divine. Ils pointent du doigt l’augmentation des catastrophes naturelles et l’épuisement des ressources comme des signes avant-coureurs indéniables. C’est un peu comme si la nature elle-même nous envoyait des signaux de détresse que nous refusons de voir, préférant croire que la technologie nous sauvera toujours à la dernière minute.

La science face aux croyances

lanature.ca (image IA)
Il faut tout de même remettre les pieds sur terre un instant. Du côté des astronomes et des scientifiques, le son de cloche est radicalement différent. À l’heure actuelle, aucun télescope n’a repéré de corps céleste menaçant notre planète pour ce mois-ci ou l’année prochaine. La comète connue la plus proche devrait rester à environ 170 millions de miles de la Terre, ce qui nous laisse une marge de sécurité plutôt confortable, vous en conviendrez. Pour la science, le ciel est, pour l’instant, relativement clément.Pourtant, ce décalage entre les faits scientifiques et la foi des adeptes de MFI est fascinant. Même si aucune comète physique ne vient nous percuter comme celle des dinosaures, les fidèles soutiennent que la fin des temps est de toute façon à nos portes. Ils interprètent les tensions géopolitiques actuelles comme la preuve que leur prophétie se réalise d’une manière ou d’une autre. C’est une vision du monde où la menace n’est pas forcément un rocher spatial, mais peut-être notre propre incapacité à vivre ensemble. Et là, difficile de leur donner totalement tort, non ?

Conclusion : Une fin du monde déjà là ?

Finalement, que la comète soit réelle ou métaphorique, l’argumentaire du groupe résonne étrangement avec notre époque. Ils soulignent les fortes tensions entre l’Est et l’Ouest, craignant qu’une Troisième Guerre mondiale ne déclenche cet Armageddon bien avant l’arrivée d’un astre. Avec les tragédies humaines qui marquent l’année 2025 — du Congo au Soudan, en passant par Gaza —, le constat d’une catastrophe humanitaire est malheureusement difficile à contester. On a parfois l’impression que le monde s’effrite un peu plus chaque jour.Comme le déclare la MFI : « Partout où nous regardons, la vie humaine a perdu sa valeur ». C’est une phrase dure, terrible même, mais qui reflète le sentiment de beaucoup de gens aujourd’hui. Beaucoup ont perdu foi en l’humanité, non pas à cause d’une prophétie mystique, mais face à la réalité crue de nos conflits. Peut-être que le véritable message ici n’est pas d’attendre une comète, mais de réaliser que la catastrophe est déjà en cours, sous nos yeux, et qu’il ne tient qu’à nous d’essayer, tant bien que mal, de recoudre ce qui peut l’être.
Selon la source : unilad.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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