Pourquoi le chocolat américain a-t-il parfois un goût de vomi pour les Européens ?
Auteur: Mathieu Gagnon
Une histoire de goût et de chimie

Aujourd’hui, on trouve absolument de tout, du chocolat rubis aux versions fourrées de bonbons pétillants. Pourtant, il reste une pomme de discorde tenace : le chocolat américain. Si vous avez déjà goûté une barre Hershey’s en vous attendant à la douceur d’un chocolat belge, vous avez peut-être été… surpris. Pourquoi cette différence si marquée qui divise tant les gourmands ? C’est une question de culture, mais aussi, curieusement, d’un petit caprice de la chimie alimentaire.
L’acide butyrique : le coupable inattendu

Le plus drôle – ou le plus étrange, je ne sais pas trop – c’est que cet acide est aussi présent dans le beurre rance et le parmesan. C’est sans danger, bien sûr, mais le goût est puissant. Ce qui est une note acidulée familière pour les uns devient repoussant pour les autres. C’est fascinant de voir comment nos papilles sont conditionnées par ce qu’on mange petit. On pourrait dire que c’est un goût acquis, un peu comme le café fort.
Une guerre de définitions légales

Alors, qui a raison ? Probablement personne. Avec la demande mondiale qui explose et la production de cacao sous pression, les recettes changent partout. Je me demande souvent ce que penseraient les anciens Amazoniens de nos barres industrielles actuelles. Peut-être seraient-ils horrifiés ? Au fond, que vous aimiez le goût crémeux ou la petite touche acidulée américaine, l’important reste le plaisir coupable d’un bon carré, n’est-ce pas ?
Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.