Aller au contenu
Pourquoi le chocolat américain a-t-il parfois un goût de vomi pour les Européens ?
Crédit: lanature.ca (image IA)

Une histoire de goût et de chimie

credit : lanature.ca (image IA)
Tout le monde aime le chocolat, n’est-ce pas ? C’est une histoire d’amour qui dure depuis des millénaires. Le cacaoyer, cet arbre miracle, a été domestiqué il y a plus de 5000 ans en Amazonie. Mais attention, la barre de chocolat telle qu’on la connaît est bien plus récente. C’est en 1847 que l’entreprise britannique Fry & Sons a eu l’idée de génie de mélanger poudre de cacao, sucre et beurre de cacao. Une révolution ! Avant ça, on se contentait de pâtes solides un peu rustiques, bien loin de nos standards actuels. Puis, tout s’est accéléré avec l’arrivée du lait grâce aux Suisses.

Aujourd’hui, on trouve absolument de tout, du chocolat rubis aux versions fourrées de bonbons pétillants. Pourtant, il reste une pomme de discorde tenace : le chocolat américain. Si vous avez déjà goûté une barre Hershey’s en vous attendant à la douceur d’un chocolat belge, vous avez peut-être été… surpris. Pourquoi cette différence si marquée qui divise tant les gourmands ? C’est une question de culture, mais aussi, curieusement, d’un petit caprice de la chimie alimentaire.

L’acide butyrique : le coupable inattendu

credit : lanature.ca (image IA)
Voici le cœur du mystère, et accrochez-vous, car c’est un peu surprenant. Pour beaucoup d’Américains, ce goût est synonyme d’enfance, de feux de camp et de souvenirs heureux. Mais pour un palais européen habitué à la crème, ça a parfois un arrière-goût de… comment dire ? De vomi. Oui, c’est le mot. Le coupable s’appelle l’acide butyrique. Au début du 20ème siècle, pour conserver le lait sans frigo fiable, Hershey’s a utilisé un procédé de lipolyse contrôlée. C’était génial pour la conservation lors des transports, mais ça produisait cet acide comme sous-produit inévitable.

Le plus drôle – ou le plus étrange, je ne sais pas trop – c’est que cet acide est aussi présent dans le beurre rance et le parmesan. C’est sans danger, bien sûr, mais le goût est puissant. Ce qui est une note acidulée familière pour les uns devient repoussant pour les autres. C’est fascinant de voir comment nos papilles sont conditionnées par ce qu’on mange petit. On pourrait dire que c’est un goût acquis, un peu comme le café fort.

Une guerre de définitions légales

credit : lanature.ca (image IA)
Mais attendez, ce n’est pas tout. La guerre du chocolat se joue aussi sur le terrain légal, ce qui complique encore les choses. En Europe, on ne rigole pas avec ça : le chocolat au lait doit contenir au moins 25 % de cacao solide. Au Canada, c’est pareil. Mais aux États-Unis, la FDA est plus clémente et n’exige que 10 % de liqueur de chocolat. C’est une différence énorme ! D’ailleurs, les Britanniques ajoutent souvent des huiles végétales et beaucoup de sucre, ce qui fait dire aux puristes que ce n’est même plus du vrai chocolat.

Alors, qui a raison ? Probablement personne. Avec la demande mondiale qui explose et la production de cacao sous pression, les recettes changent partout. Je me demande souvent ce que penseraient les anciens Amazoniens de nos barres industrielles actuelles. Peut-être seraient-ils horrifiés ? Au fond, que vous aimiez le goût crémeux ou la petite touche acidulée américaine, l’important reste le plaisir coupable d’un bon carré, n’est-ce pas ?

Selon la source : iflscience.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

facebook icon twitter icon linkedin icon
Copié!
Plus de contenu