Aller au contenu
L’alliance historique Disney-OpenAI à un milliard de dollars : l’IA va façonner vos personnages préférés
Crédit: lanature.ca (image IA)

Un investissement colossal qui ébranle Hollywood

credit : lanature.ca (image IA)

C’est un peu l’événement qui a soufflé un vent de panique et d’excitation dans le monde du cinéma : le géant du divertissement, Disney, a annoncé un investissement faramineux de 1 milliard de dollars en actions chez OpenAI. Franchement, c’est une somme qui donne le tournis. Mais qu’est-ce que ça signifie concrètement, me direz-vous ?

Eh bien, cet accord historique donne désormais le droit à l’outil d’IA de génération vidéo d’OpenAI, baptisé Sora, d’utiliser en toute légalité les personnages et les univers entiers de Disney. Et attention, on ne parle pas juste de Mickey. Cela englobe l’intégralité des licences les plus sacrées : Marvel, Pixar et même Star Wars. Une sacrée révolution, d’autant plus que tout Hollywood, jusqu’ici, tremblait de peur face aux conséquences de l’IA sur les droits des créateurs.

Pourquoi les créateurs paniquent : les dérives de Sora 2 et les deepfakes

credit : lanature.ca (image IA)

Pour comprendre l’ampleur de la controverse, il faut se souvenir du contexte. La dernière version de l’IA, Sora 2, a fait l’objet de toutes les conversations, non seulement parce qu’elle crée des vidéos d’un hyperréalisme bluffant, mais surtout à cause des abus flagrants. Il faut dire que l’utilisation d’images protégées par le droit d’auteur a explosé. Les utilisateurs se sont mis à générer des vidéos choquantes de personnages ultra-populaires.

Je pense par exemple aux cas largement relayés en ligne où des personnages comme Bob l’éponge ou Pikachu se sont retrouvés dans des situations complètement dérangeantes, comme des mises en scène en uniformes nazis ou des scènes de violence graphique. Face à cela, des entreprises comme Walt Disney avaient naturellement exprimé leur vive inquiétude quant aux violations potentielles.

Mais ça ne s’arrête pas aux personnages fictifs, hélas. La technologie a aussi servi à créer des deepfakes vraiment irrespectueux. On a vu circuler des représentations racistes de Martin Luther King Jr., ce qui a obligé OpenAI à interdire l’utilisation de son image. Des vidéos similaires et, avouons-le, tout aussi déplacées, de l’ancien président John F. Kennedy, de la reine Elizabeth II, du physicien Stephen Hawking, et même du regretté comédien Robin Williams ont aussi inondé le web. C’est dire si la situation était tendue ! Même le gouvernement japonais a dû s’en mêler, exhortant carrément OpenAI à cesser de plagier ses personnages de manga et d’animé.

Les détails du partenariat : licences, API et usage interne

credit : lanature.ca (image IA)

Face à cette vague de critiques, OpenAI s’est lancé dans une opération de séduction massive auprès des grandes entreprises de divertissement. Sam Altman, le PDG de l’entreprise, a même fait une apparition remarquée au Tonight Show de Jimmy Fallon, vantant cet accord avec Disney comme la preuve ultime que l’IA et la créativité peuvent coexister harmonieusement.

Selon des propos rapportés par The Guardian, Altman a d’ailleurs souligné : « Cet accord montre comment les entreprises spécialisées en IA et les leaders créatifs peuvent collaborer de manière responsable pour promouvoir une innovation bénéfique à la société, respecter l’importance de la créativité et aider les œuvres à atteindre un vaste public nouveau ».

Concrètement, l’accord prévoit une licence de trois ans, permettant aux utilisateurs de Sora 2 de donner vie à plus de 200 personnages des franchises Disney, Marvel, Pixar et Star Wars. Pensez à Luke Skywalker, Deadpool, Captain America, mais aussi aux personnages adorés de films comme Zootopia, Moana et Encanto, sans oublier, bien sûr, nos amis intemporels Mickey et Minnie Mouse.

  • Intégration technologique : Disney pourra utiliser les interfaces de programmation d’applications (API) d’OpenAI pour développer de nouveaux outils internes, ce qui est très technique, mais essentiel pour l’innovation.
  • Diffusion : Une sélection de vidéos générées par les utilisateurs de Sora sera même diffusée sur la plateforme Disney+.
  • Usage interne : Disney va également déployer ChatGPT pour ses propres employés, et les outils comme ChatGPT Images permettront de transformer des mots en images basées sur cette même propriété intellectuelle.

Les doutes persistants du Sag-Aftra : qui fera les voix des personnages IA ?

Bien sûr, un tel accord, le plus important jamais conclu par OpenAI à Hollywood, ne pouvait pas ne pas susciter de fortes inquiétudes du côté des talents créatifs. Après tout, c’est leur métier qui est directement menacé par l’automatisation. Duncan Crabtree-Ireland, directeur exécutif du puissant syndicat Screen Actors Guild‐American Federation of Television and Radio Artists (Sag-Aftra), qui représente environ 170 000 professionnels des médias dans le monde, a confié à la BBC que tous les acteurs du secteur sont « extrêmement inquiets des conséquences que cela pourrait avoir ».

Le syndicat a été contacté par les deux entreprises pour rassurer tout le monde. Ils ont bien confirmé que l’accord exclut l’utilisation de l’image, de la ressemblance ou de la voix des artistes humains. Ça, c’est une bonne chose, je suppose. Mais malgré cette garantie, Crabtree-Ireland juge cette évolution « inquiétante ».

Une question cruciale reste en suspens, d’ailleurs : comment ces personnages générés par IA se verront-ils dotés de voix ? Si l’utilisation des voix d’artistes est exclue, on peut imaginer qu’ils devront utiliser des voix synthétiques ou des banques de voix internes. Cela ne fait qu’ajouter une couche d’incertitude à une industrie déjà en pleine mutation, n’est-ce pas ? La collaboration est là, mais le chemin vers l’acceptation totale par les créateurs, ça, c’est une autre histoire.

Selon la source : trustmyscience.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

facebook icon twitter icon linkedin icon
Copié!
Plus de contenu