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Enquête majeure : la mort de nooran rezayi force québec à se pencher sur le corps policier de longueuil
Crédit: lanature.ca (image IA)

L’onde de choc et la demande d’enquête

C’est une nouvelle qui secoue la région : suite au décès tragique du jeune Nooran Rezayi, 15 ans, le ministère de la Sécurité publique a confirmé qu’il allait lancer une enquête visant directement le Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL). Franchement, la pression était devenue trop forte, surtout après que la mairesse de Longueuil, Catherine Fournier, ait elle-même réclamé publiquement cette intervention vendredi.

Pour l’instant, on ne sait pas quand exactement cette enquête va démarrer. Le ministre Lafrenière, qui est responsable du dossier, a exprimé son inquiétude en direct sur LCN. Il veut s’assurer que l’intervention de son ministère ne vienne pas perturber les travaux du Bureau des enquêtes indépendantes (BEI) qui sont déjà en cours. « Est-ce qu’on déclenche notre enquête maintenant, ou au terme de celle du BEI ? On va le savoir la semaine prochaine », a-t-il précisé. On comprend qu’il y a un vrai souci de coordination ici, mais l’attente est pénible.

Rappelons que Nooran Rezayi a perdu la vie à Saint-Hubert, dans un arrondissement de Longueuil, après avoir reçu deux projectiles d’armes à feu lors d’une intervention policière dont les circonstances demeurent, disons-le, passablement nébuleuses pour l’instant.

La « zone d’ombre » du SPAL : manquements graves et poursuite en justice

Ce qui a vraiment mis le feu aux poudres, c’est que le BEI a soulevé de « plusieurs manquements présumés » de la part du SPAL pendant et après les évènements. Ce n’est pas rien, avouons-le. La directrice du Bureau, Brigitte Bishop, a été très claire : le SPAL aurait tardé, et pas qu’un peu, à les avertir du décès de l’adolescent. Selon elle, le BEI aurait dû être mis au courant en à peine trois minutes après que les balles eurent été tirées. Or, la police a pris plus d’une heure et demie!

Le ministre Lafrenière a utilisé une expression forte pour décrire ce délai : une « zone d’ombre ». Et il a ajouté, avec une émotion palpable : « La zone d’ombre, je ne l’aime pas du tout, je ne l’aime pas comme ministre, mais je l’aime encore moins comme père de famille, comme citoyen, comme personne de Saint-Hubert qui se dit ‘attendez un peu là, qu’est-ce qui est arrivé ?’ » C’est cette incertitude qui est insupportable, n’est-ce pas ?

Mais les problèmes ne s’arrêtent pas là. Me Bishop souligne que le SPAL aurait en plus amorcé sa propre enquête après le décès, ce qui n’était absolument pas de son ressort. Les policiers auraient même récolté jusqu’à 16 témoignages. Conséquence directe ? Le BEI a été forcé de tout reprendre : ils ont « dû rassurer certains témoins et reprendre plusieurs de ces entrevues ». Vous imaginez le chaos que cela engendre dans une enquête aussi sensible.

Face à ces allégations de manquements, la famille de Nooran Rezayi est naturellement « profondément choquée » et dénonce « le mépris affiché par les agents du SPAL envers l’enquête du BEI », affirmant que cela ne peut rester impuni. D’ailleurs, il y a seulement trois jours, les proches ont intenté une poursuite musclée contre le SPAL, réclamant plus de 2 millions de dollars. Ils reprochent un usage clairement disproportionné de la force, l’agent ayant tiré sur le garçon seulement quelques secondes après son arrivée sur les lieux.

Faits divers dans le Grand Montréal : des nouvelles qui s’accumulent

credit : lanature.ca (image IA)

En parallèle de cette affaire troublante, l’actualité régionale est malheureusement marquée par une vague de violence et d’incidents tragiques. Il y a d’abord cette macabre découverte à Rosemère, où un septuagénaire a été retrouvé mort vendredi matin. Ce décès est le troisième aîné identifié sans vie à l’extérieur en moins d’une semaine dans le Grand Montréal. C’est vraiment préoccupant.

  • À Port-Cartier, un agent correctionnel a été poignardé dans le cou jeudi par un détenu. Nos sources identifient l’agresseur comme étant l’assassin « dangereux » François Pelletier, récemment condamné à la prison à vie pour le meurtre de son ex-copine Romane Bonnier.
  • Dans le monde sportif, l’entraîneur de basketball Robert Luu, qui prétendait agir comme un « grand frère » protecteur, a été confondu : il a plutôt manipulé et agressé sexuellement une adolescente vulnérable qui le croyait son « couple ».
  • À Brossard, Antoine Gadoury, 25 ans, soupçonné d’être la « tête dirigeante » d’un réseau de vol d’autos et détenu depuis le 25 novembre dernier, a été libéré sous condition vendredi. La police de Longueuil se targue tout de même d’avoir divisé par trois le nombre de vols d’autos sur son territoire grâce à ce coup de filet.
  • Un homme de 36 ans a été poignardé vendredi matin dans un appartement rue Hurteau, dans le Sud-Ouest de Montréal. Un suspect de 42 ans a été arrêté rapidement.
  • Deux suspects, de 17 et 18 ans, ont été arrêtés suite à un incendie criminel qui s’est déclaré vers 4 h 10 dans un commerce de Saint-Léonard.
  • L’histoire est presque absurde : Joanie Lepage, qui a écrit dans son journal intime qu’elle avait naïvement prêté son sous-sol à une connaissance qui y aurait battu à mort l’influenceur Kevin Mirshahi l’an dernier. Moralité : ne jamais admettre un crime dans son journal intime !
  • À Saint-Lambert, la police a mené une enquête sur Abdel Camara, qui aurait commandité depuis sa cellule de la prison de Bordeaux une série de crimes d’extorsion contre des commerçants. Un autre suspect, Mohammad Jamil Allo, a également été arrêté.
  • Une dame de 84 ans est morte à Longueuil après avoir été retrouvée inconsciente sur la chaussée rue Labonté, dans la nuit de mercredi à jeudi.
  • Un incendie criminel, le quinzième ciblant un commerce depuis septembre, a eu lieu mercredi à Montréal-Nord.
  • Enfin, un homme de 86 ans a perdu la vie dans une collision survenue mercredi après-midi à Cap-Rouge, près de Québec.

Les enjeux de justice et les saisies importantes

Pour clore ce tour d’horizon, il faut souligner quelques autres nouvelles marquantes. Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), et plus spécifiquement la section Antigang, a frappé un grand coup lundi dernier avec sa plus importante saisie de l’année : pas moins de 102 kilogrammes de cocaïne.

Sur le plan juridique et politique, les voix s’élèvent contre le projet de constitution québécoise. Après le Barreau du Québec, c’est au tour de l’Association du Barreau canadien (ABC) de dénoncer l’initiative du gouvernement caquiste. Les débats s’annoncent houleux, je suppose.

Et même à Toronto, un avocat ontarien, accusé d’extradition pour un réseau international de trafic de drogue, a dû plaider sa cause devant les tribunaux mercredi. Il a proposé de se soumettre à des conditions qu’il a lui-même qualifiées de « plus strictes » qu’il n’ait jamais vues en plusieurs décennies de carrière. C’est dire l’intensité des poursuites!

En définitive, qu’il s’agisse de la poursuite de 2 millions de dollars contre le SPAL, des enquêtes sur les manquements policiers, ou des faits divers tragiques qui se multiplient, l’actualité nous rappelle l’importance capitale d’une justice transparente et d’une sécurité publique irréprochable. On attend avec impatience la décision du ministre Lafrenière la semaine prochaine concernant le lancement de l’enquête sur le SPAL. C’est une histoire à suivre de très près.

Selon la source : lapresse.ca

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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