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2025 dans le top 3 des années les plus chaudes : un record historique et inquiétant de trois ans consécutifs
Crédit: lanature.ca (image IA)

2025, une place assurée sur le podium mondial

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Ce n’est pas une nouvelle réjouissante, mais elle était malheureusement attendue. Selon les toutes dernières estimations de l’organisme européen Copernicus, l’année 2025 devrait sans aucun doute possible se classer parmi les trois années les plus chaudes jamais enregistrées sur Terre. C’est une tendance qui s’inscrit dans la continuité des années précédentes, où chaque nouveau record de chaleur semble chasser le précédent, et qui marque un tournant dans l’histoire climatique de notre planète.

Ce classement dans le top 3 suit des relevés mensuels qui ne laissent place à aucune interprétation optimiste. Nous devons décortiquer les chiffres pour comprendre à quel point cette vague de chaleur est persistante et exceptionnelle.

Novembre 2025 : des anomalies extrêmes de l’Arctique à l’Europe

credit : lanature.ca (image IA)

Il faut dire que le mois de novembre 2025 n’a pas dérogé à cette règle alarmante. D’après le bilan mensuel publié par le programme européen Copernicus le 9 décembre, la température moyenne à la surface du globe a atteint 14,02°C durant ce mois-là. Ce n’est « que » le troisième mois de novembre le plus chaud enregistré depuis le début des relevés. Devant lui, on trouve novembre 2024 (+0,73°C au-dessus de la moyenne 1991-2020) et surtout l’exceptionnel novembre 2023 (+0,85°C).

Pour donner une perspective historique à ce chiffre, cette température de 14,02°C est tout de même 1,54°C supérieure aux moyennes que nous connaissions lors de l’ère préindustrielle (1850-1900). L’écart est vraiment monumental.

C’est surtout entre le Canada et l’océan Arctique que les anomalies de températures ont été les plus importantes, avec des pics signalant une chaleur extrême. Une partie de la Russie ainsi que l’Antarctique ont également connu un mois de novembre exceptionnellement chaud. Quant à notre continent, l’Europe, ce fut le cinquième mois de novembre le plus chaud depuis les débuts des relevés, avec une anomalie plus prononcée du côté est.

Il faut noter que l’Europe a cumulé son quatrième automne le plus chaud jamais enregistré, affichant une température supérieure de 1,06°C aux moyennes de la période 1991-2020. À l’échelle du globe, l’automne boréal s’est classé comme le troisième plus chaud, encore une fois derrière 2024 et 2023. C’est une cascade de records dont on se passerait bien !

La séquence inédite 2023-2025 et le dépassement du seuil critique de 1,5°C

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Regardons maintenant l’ensemble de l’année 2025. Les données de Copernicus pour la période allant de janvier à novembre 2025 affichent une anomalie de +0,60°C par rapport à la période 1991-2020. Et si l’on compare à l’ère préindustrielle, on atteint +1,48°C. Ces anomalies sont, tenez-vous bien, identiques à celles observées durant la même période en 2023, année qui s’était conclue comme la deuxième la plus chaude jamais enregistrée. C’est pourquoi il est aujourd’hui quasiment certain que 2025 terminera à la deuxième ou la troisième place de ce classement sinistre.

C’est là qu’intervient le fait le plus marquant et le plus inquiétant : ceci signifie que les trois années les plus chaudes jamais enregistrées sur Terre se sont toutes produites consécutivement, entre 2023, 2024 et 2025. Un phénomène absolument inédit ! Jamais nous n’avions observé une telle concentration de chaleur record.

Bien que l’anomalie globale pour l’année 2025 seule puisse rester juste en deçà du fameux seuil symbolique des +1,5°C (par rapport à l’ère préindustrielle), Copernicus nous alerte sur un autre point crucial : la température moyenne calculée sur la période de trois ans (2023-2025) devrait, elle, dépasser ce seuil ! C’est la première fois, là encore, que ce seuil est franchi sur une période de trois années d’affilée. C’est un indicateur fort que les choses s’accélèrent.

Agir face à l’accélération du changement climatique

Pour les scientifiques du programme Copernicus, ce niveau de température anormalement élevé, qui perdure depuis maintenant trois ans, est le signe patent de l’accélération du rythme du changement climatique. Ce n’est plus une menace lointaine, c’est une réalité bien présente et palpable. On en voit les conséquences terribles chaque année : les canicules, les sécheresses, les inondations catastrophiques, tout cela s’intensifie.

L’organisme européen est formel : si nous espérons atténuer tant soit peu la hausse future des températures et les drames qui en découlent, il n’y a qu’une seule solution. Nous devons trouver le moyen de réduire rapidement et surtout très efficacement les émissions mondiales de gaz à effet de serre. L’enjeu est planétaire, et la fenêtre d’action se réduit à grande vitesse, comme le montrent ces trois années de records consécutifs.

Selon la source : tameteo.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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