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Citations du samedi : les personnes bienveillantes sont plus heureuses ; Uranus pourrait ne pas être glacée ; rapports sur les fermes de cartes SIM
Crédit: lanature.ca (image IA)

Un mélange hétéroclite de découvertes

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C’est une de ces semaines où la science nous emmène dans tous les sens, vous ne trouvez pas ? D’un côté, nous avons des nouvelles porteuses d’espoir, et de l’autre… eh bien, des faits un peu plus insolites. Par exemple, des chercheurs ont enfin identifié les voies de signalisation qui sous-tendent la résistance aux médicaments dans le cas du cancer du pancréas, un diagnostic qui est, disons-le, souvent redoutable. C’est le genre de progrès qu’on aime lire.

Dans un registre beaucoup plus, comment dire… théorique ? Un physicien a proposé cette semaine que nos états conscients pourraient provenir de la capacité du cerveau à entrer en résonance avec le vide quantique qui remplit l’espace. Rien que ça. Ça donne le vertige, non ? Et pour redescendre sur terre avec une touche d’humour involontaire, un classement sur la monogamie des espèces a placé les êtres humains quelque part entre les suricates et les castors. Je vous laisse méditer là-dessus… sommes-nous plus proches du rongeur bâtisseur ou de la petite sentinelle du désert ?

L’industrie de la manipulation en ligne a désormais son propre indice boursier

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Passons à quelque chose d’un peu plus inquiétant, mais fascinant. Vous savez probablement que l’internet regorge de faux comptes, n’est-ce pas ? Eh bien, une équipe britannique de l’Université de Cambridge a lancé un outil pour traquer ce marché de l’ombre : le Cambridge Online Trust and Safety Index. C’est un peu comme le cours de la bourse, mais pour les « fermes de cartes SIM ». Ces fermes produisent en masse de faux profils pour des escrocs ou des campagnes de désinformation, souvent basées dans des juridictions où la surveillance légale est, disons, « laissez-faire », voire carrément inexistante.

Ce qui est dingue, c’est la précision des chiffres qu’ils ont sortis. Leur étude, qui couvre une année se terminant en juillet 2025 (oui, ils se projettent ou l’étude est très récente !), révèle des écarts de prix stupéfiants. Tenez-vous bien : le prix moyen d’une vérification par SMS est de 4,93 $ au Japon et de 3,24 $ en Australie. Mais aux États-Unis ? C’est bradé à seulement 0,26 $ en moyenne. C’est presque donné, ce qui fait froid dans le dos.

Les chercheurs ont aussi remarqué quelque chose qui ne surprendra personne, je suppose : les prix grimpent en flèche pour certaines applications de médias sociaux pendant les périodes électorales. C’est le signe évident d’une demande accrue pour des « opérations d’influence ». L’indice propose même une interface cartographique intuitive, donc si vous voulez voir d’où viennent les robots… faites-vous plaisir.

Uranus et Neptune : Plus de roches et moins de glace ?

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On a toujours appris à l’école qu’Uranus et Neptune étaient des « géantes de glace », n’est-ce pas ? Eh bien, il va peut-être falloir revoir nos manuels. Des chercheurs de l’Université de Zurich et du NCCR PlanetS proposent un nouveau modèle qui bouscule cette classification. Ces planètes lointaines sont mal comprises parce qu’elles sont… eh bien, très loin, dans ce voisinage reculé du système solaire externe.

Pour rappel, une géante de glace est censée être composée principalement d’éléments plus lourds que l’hydrogène et l’hélium, contrairement aux géantes gazeuses comme Jupiter et Saturne qui sont, elles, gorgées d’hydrogène et d’hélium. Mais voilà, la nouvelle étude ne dit pas formellement « ce sont des rochers », mais elle remet en question l’idée que la glace est la seule option. C’est plus nuancé.

Luca Morf, doctorant à l’Université de Zurich et auteur principal de l’étude, explique ça très bien. Selon lui, la classification « géante de glace » est simpliste. Il souligne que les modèles basés sur la physique étaient trop lourds en hypothèses, alors que les modèles empiriques étaient trop simples. Ils ont donc combiné les deux approches. L’objectif ? Obtenir des modèles intérieurs qui sont à la fois « agnostiques » (sans préjugés, si vous voulez) et physiquement cohérents. Il se pourrait donc qu’Uranus soit bien plus rocheuse qu’on ne le pensait.

Être gentil, c’est bon pour le moral (c’est prouvé !)

credit : lanature.ca (image IA)

Finissons sur une note douce, voulez-vous ? Une méta-analyse menée par des chercheurs de l’Université de Mannheim vient confirmer ce que nos grands-mères disaient probablement déjà : être compatissant envers les autres est fortement lié à un sentiment de bien-être personnel. L’équipe ne s’est pas contentée de deviner ; ils ont analysé les données de pas moins de 40 études.

Les résultats sont clairs : les gens qui font preuve d’empathie, ou qui soutiennent et aident les autres, signalent une satisfaction globale de la vie plus élevée. Ils sont plus susceptibles de ressentir de la joie et de voir plus de sens dans leur existence. C’est beau, non ? La compassion est définie ici comme la capacité de reconnaître la souffrance d’autrui, d’y réagir émotionnellement et de ressentir la motivation de la soulager.

Il y a cependant un petit bémol intéressant, ou une nuance, dirons-nous. Les chercheurs ont cherché à savoir si la compassion réduisait les sentiments négatifs. Le lien s’est avéré plus faible, bien qu’il y ait une légère tendance positive. Comme le dit Majlinda Zhuniq, la première auteure de l’étude : « Si nous réussissons à promouvoir spécifiquement la compassion par l’éducation, les projets sociaux ou d’autres programmes, cela pourrait non seulement augmenter la qualité de vie des individus mais aussi améliorer les interactions sociales. » Bref, un peu de gentillesse, ça ne coûte rien et ça rapporte gros au moral.

Selon la source : phys.org

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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