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Un propagandiste russe dresse la liste des villes que la Russie va « détruire » : la crainte d’une 3e guerre mondiale s’intensifie
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Une tension palpable et des incidents qui s’accumulent

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Depuis que la Russie a lancé son invasion de l’Ukraine en 2022, on a l’impression que le monde entier, et l’Europe en particulier, vit sur le fil du rasoir. Les tensions géopolitiques semblent avoir atteint un sommet historique, et franchement, l’atmosphère est lourde. Malgré les longs appels téléphoniques et les réunions avec des dirigeants mondiaux d’envergure, comme Donald Trump, il y a très peu de choses qui semblent pouvoir convaincre Vladimir Poutine de mettre un terme à cette guerre.

Bien que le président russe ait énoncé ses conditions pour la paix, il semble hautement improbable à ce stade que le président ukrainien, Volodymyr Zelenskyy, accepte de céder les oblasts ukrainiens de Donetsk et de Louhansk à la Russie. C’est une impasse qui dure.

Pour ne rien arranger, tout au long de l’année 2025, nous avons assisté à un certain nombre d’incidents qui laissent penser que Poutine pourrait avoir des plans pour étendre son conflit. On se souvient que des drones russes ont été repérés en Pologne, tandis que des avions ont violé l’espace aérien de l’Estonie. Ces deux nations de l’OTAN n’ont pas manqué de condamner fermement les actions du dirigeant de 73 ans. Au milieu de tout cela, une constante demeure ces derniers mois : l’animateur de télévision Vladimir Solovyov.

Ce personnage, qui déverse régulièrement la propagande de Poutine dans son émission, ne cesse d’envoyer des avertissements violents au reste de l’Europe sur ce dont la Russie est capable.

Les menaces directes : Berlin, Paris et Vienne dans le viseur

Agence de presse BelTA via wikimedia / CC BY 3.0

Lors de sa dernière émission, Vladimir Solovyov a profité de son temps d’antenne pour proférer une menace glaçante à l’encontre de l’Europe, en dressant littéralement la liste des capitales qui pourraient être ciblées par le Kremlin si, par malheur, une Troisième Guerre mondiale venait à éclater. Ses propos font froid dans le dos.

Il a déclaré sans détour : « Une fois de plus, nous devrons détruire Berlin et entrer dans cette ville abandonnée de Dieu. Une fois de plus, nous devrons entrer à Paris. Une fois de plus, nous devrons libérer Vienne. » Il a même ajouté, avec un certain cynisme : « Eh bien, peut-être que les Autrichiens reconsidéreront leur position. »

Il tente de justifier cette violence verbale par une sorte de logique militaire tordue. « Cela ne veut pas dire que nous le voulons », précise-t-il, avant d’ajouter : « Mais l’un des principes postulés par notre commandant en chef suprême est que lorsque nous sommes forcés d’agir, alors nous agissons. D’abord, bien sûr, le principe de « ne pas nuire », mais ensuite… s’il vous plaît, ne nous blâmez pas. » C’est une rhétorique qui vise clairement à rejeter la faute sur les victimes potentielles.

L’escalade verbale : une frappe nucléaire sur le Royaume-Uni jugée « inévitable »

Comme si la liste des villes ne suffisait pas, il a également été suggéré qu’une frappe nucléaire sur la Grande-Bretagne était désormais « inévitable ». Andreï Sidorov, un autre propagandiste de Poutine présent sur le plateau, a renchéri en affirmant que la mort récente d’un parachutiste britannique en Ukraine était bien plus qu’une simple nouvelle : c’est, selon lui, la preuve que la Russie et la Grande-Bretagne sont désormais ennemis.

Sidorov a déclaré à Solovyov : « Eh bien, nous pourrions tout aussi bien lancer une frappe nucléaire sur le Royaume-Uni. Cela peut vraiment être considéré comme un casus belli, tout comme le pillage de nos actifs souverains. » C’est une déclaration d’une gravité extrême.

Il a poursuivi son raisonnement en expliquant : « C’est officiel, c’est un membre des forces armées britanniques qui est mort sur le territoire de l’Ukraine, qui est en conflit avec nous. Nous pouvons donc supposer qu’il y a un contingent militaire britannique là-bas, qui se bat contre l’armée russe. » Cette logique sert visiblement à préparer les esprits à une escalade majeure, du moins sur le plan médiatique.

Conclusion : Le démenti officiel face à l’hystérie télévisuelle

Heureusement, il faut garder la tête froide, car il semble que les responsables russes soient beaucoup moins audacieux – ou peut-être plus calculateurs – au sujet de leurs plans réels. Ils laissent entendre que Poutine ne cherche pas forcément à tester la détermination de l’Occident comme le pense le reste du monde. Le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a d’ailleurs nié les accusations selon lesquelles Poutine testerait la résolution de l’OTAN pour une guerre mondiale, suggérant en septembre que la Russie n’a aucun plan d’attaque.

Lavrov a affirmé : « La Russie est accusée de planifier presque une attaque contre l’Alliance de l’Atlantique Nord et les pays de l’Union européenne. » Il a ajouté que « le président Poutine a démenti à plusieurs reprises ces provocations » et que « la Russie n’a jamais eu et n’a aucune intention de ce genre ».

Cependant, il ne faut pas s’y tromper, la porte reste entrouverte à la riposte. Lavrov a conclu avec une mise en garde ferme : « Cependant, toute agression contre mon pays sera accueillie par une réponse décisive. Il ne devrait y avoir aucun doute à ce sujet parmi ceux de l’OTAN et de l’UE. » Entre la propagande télévisée et la diplomatie officielle, le message reste complexe et inquiétant.

Selon la source : express.co.uk

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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