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Des animaux qui chassent activement les humains : cauchemar de cinéma ou réalité biologique ?
Crédit: lanature.ca (image IA)

Entre fantasmes hollywoodiens et prédateurs réels

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On a tous, à un moment ou un autre, retenu notre souffle devant Les Dents de la mer, ou peut-être qu’on a juste éclaté de rire devant l’absurdité de Cocaine Bear. C’est le genre de truc qui nous fait secrètement nous demander : est-ce que je pourrais vraiment caresser quelques animaux sympas avant de finir en charpie comme dans Gladiator ? C’est une pensée morbide, je vous l’accorde, mais assez humaine au fond.

La vraie question, celle qui gratte un peu quand on y pense la nuit, c’est de savoir s’il existe réellement, dans notre monde moderne, des animaux qui ne se contentent pas de se défendre, mais qui nous chassent activement pour nous manger. Pas juste un accident, mais une vraie prédation. Et la réponse est… compliquée.

Les Lions : Quand le roi de la jungle voit l’homme comme un repas

credit : lanature.ca (image IA)

Commençons par les poids lourds. Les lions sont des prédateurs d’élite, point barre. On parle de bêtes qui pèsent entre 150 et 250 kilogrammes et qui mesurent environ 1 à 1,2 mètre au garrot. Ajoutez à ça une ouïe fine, une vue perçante et une puissance musculaire brute… disons que ceux qui survivent à une attaque ont une chance insolente.

Malheureusement, les preuves suggèrent que les lions peuvent effectivement cibler les humains. C’est arrivé en 2015, par exemple, lorsqu’une femme en Afrique du Sud a été tragiquement mutilée à mort à travers la fenêtre de sa voiture lors d’un safari. Une erreur d’inattention fatale. Mais en Tanzanie, les chiffres font froid dans le dos : environ 50 personnes sont tuées par des lions chaque année. Ce sont souvent de jeunes hommes qui rentrent chez eux à pied après une soirée.

Si on regarde les registres entre 1990 et 2004, ce pays — qui abrite la plus grande population de lions d’Afrique, il faut le préciser — a signalé 563 décès. C’est énorme. Comme l’expliquait la Dr Amy Dickman, biologiste de la conservation qui a monté le Ruaha Carnivore Project, le sud de la Tanzanie est un peu un « point chaud » pour les lions mangeurs d’hommes. Elle a dit un truc très juste à la BBC : ces attaques réveillent notre peur la plus primitive, celle d’être soudainement arraché à la vie par un grand carnivore. Et malheureusement, dans la brousse, ça arrive encore.

Les Ours Polaires : La faim justifie les moyens

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On passe du chaud au froid. Les attaques d’ours polaires sont extrêmement rares, je ne veux pas vous rendre paranoïaques, mais elles ne sont pas inexistantes. Pas plus tard qu’en 2023, une femme et son fils ont été tués dans un village d’Alaska. Et encore en 2024, un travailleur a perdu la vie sur l’île Brevoort, dans le nord du Canada, attaqué par deux ours polaires. C’est brutal.

Une étude de 2017 a creusé le sujet en analysant les données entre 1870 et 2014. Sur cette longue période, ils ont recensé 73 attaques réparties entre le Canada, le Groenland, la Norvège, la Russie et les États-Unis. Le bilan ? 20 morts et 63 blessés. Ce qui est inquiétant, c’est que 20 % de ces attaques se sont produites juste sur la fin de la période, entre 2010 et 2014.

Pourquoi ? Le rapport pointe du doigt les « ours mâles adultes stressés nutritionnellement ». En gros, ils ont faim. Chasser l’humain est une alternative rare mais horrible quand la nourriture manque. Avec les menaces qui pèsent sur leur habitat, ces ours croisent plus souvent notre route, ce qui pousse des groupes comme Polar Bears International à inventer de nouvelles mesures de sécurité. C’est triste, mais c’est la réalité du changement climatique.

Crocodiles et Conclusion : L’opportunisme mortel

credit : lanature.ca (image IA)

Et puis, il y a les crocodiles. Sur les 26 espèces reconnues, seules huit sont connues pour s’en prendre aux gens. C’est difficile d’avoir des chiffres précis parce que ces reptiles vivent souvent dans des zones reculées où, soyons honnêtes, personne ne va remplir un rapport administratif après une attaque. Mais contrairement aux lions qui peuvent « chasser », les crocodiles semblent être les rois de l’opportunisme : mauvais endroit, mauvais moment.

Les crocodiles marins et ceux du Nil sont les pires. Vous avez déjà entendu parler d’Osama ? Non, pas le terroriste, mais un crocodile du Nil légendaire en Ouganda, près du lac Victoria. Ce monstre de près de 5 mètres aurait mangé au moins 83 personnes (certains disent plus !). Il y a même des récits racontant qu’il renversait activement des bateaux pour croquer les passagers. L’histoire finit bizarrement : Osama a été capturé, mais pas tué. On l’a donné à un programme d’élevage pour voir s’il pouvait engendrer une progéniture aussi gigantesque. Curieuse logique, non ?

Au final, oui, certains animaux nous tuent, parfois pour se nourrir, parfois pour défendre leurs petits. Mais il ne faut pas oublier l’ironie suprême : pour chaque humain tué par un animal, nous en tuons infiniment plus. C’est peut-être nous, les vrais prédateurs ultimes.

Selon la source : iflscience.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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