Le temps presse: La fin de parcours de la CAQ est-elle plus proche que nous le pensons?
Auteur: Adam David
Quand le malheur du voisin cache sa propre misère
Franchement, on a tous été tellement absorbés par les déboires du Parti libéral du Québec, et surtout par le calvaire que traverse leur chef, qu’on en oublierait presque l’essentiel. Pourtant, si on regarde bien, la situation de la CAQ, à seulement dix mois des prochaines élections, semble encore plus désespérée. Oui, je dis bien plus désespérée!
Je ne vais pas m’attarder sur les malheurs du PLQ; ils sont bien mérités et, avouons-le, ce parti ne finit plus de nous surprendre… ou plutôt, de ne pas nous surprendre dans sa descente. Le problème, c’est que la CAQ de François Legault est en bien plus mauvaise posture, même si le PLQ est complètement éclaboussé en ce moment. C’est une nuance importante, croyez-moi.
Pourquoi? Parce que le PLQ, malgré tout ce qu’on peut en dire, a toujours une assise presque automatique : il peut compter sur le vote de quiconque n’a pas le souci de la pérennité nationale du Québec. Et ça, c’est une chose qu’on ne peut pas ignorer. Ça représente des millions de gens, voyez-vous. Ottawa l’a d’ailleurs très bien compris : il suffit de garder le robinet de l’immigration grand ouvert pour réduire le Québec à l’impuissance, et le PLQ en tire indirectement profit.
L’éclatement inévitable face au réveil souverainiste

Ce qui change vraiment la donne, c’est la dynamique du Parti Québécois. Avec Paul St-Pierre Plamondon, le PQ semble clairement en marche vers le pouvoir. Et qu’est-ce que cela signifie concrètement pour nos vieilles cartes politiques? Eh bien, ça veut dire que les bons vieux épouvantails « anti-séparation » du Parti libéral du Québec vont automatiquement retrouver toute leur force. C’est la peur qui fait voter les gens, et cette peur est facile à rallumer.
Mais alors, que peut bien faire François Legault dans ce contexte qui se polarise à nouveau? Il ne lui reste qu’à répéter sa même sérénade autonomiste, un air usé auquel plus personne ne croit, pas même lui, je suppose. La réponse est simple, et un peu brutale : rien. Absolument rien.
Le sort du parti du ni Non ni Oui est scellé. Dès que la question du statut du Québec sera posée clairement – et elle le sera si le PQ continue sur sa lancée – la CAQ va se fendre en deux. On parle d’un éclatement pur et simple. Ils n’ont pas de position claire, pas de colonne vertébrale idéologique pour résister à cette pression identitaire.
Les derniers efforts de François Legault : posture et contradictions
Ces jours-ci, on voit bien que François Legault fait ce que l’on appelle « le matamore », il plastronne, il essaie de montrer les muscles. On l’a vu récemment quand il a carrément tassé son ministre Christian Dubé pour aller régler lui-même le dossier avec les médecins. Et comment a-t-il réglé ça? En s’écrasant purement et simplement devant leurs demandes. C’est ça, faire le matamore? Se coucher devant la première opposition sérieuse?
Il essaie aussi de redorer son blason nationaliste en répétant que l’indépendance du Québec serait, certes, bonne pour le français, mais qu’elle serait économiquement coûteuse. C’est la ligne officielle, je suppose, mais elle est bourrée de contradictions flagrantes. Comment peut-on parler de coût économique quand Ottawa lui-même est une dangereuse sangsue dépensière, qui, en plus, se permet de nous dire quoi faire constamment? On dirait qu’il oublie le prix de la dépendance fédérale.
Le phénix libéral et la disparition annoncée de la CAQ

Alors, si vous me demandez mon avis, voici ma prédiction. Et je suis assez certain de mon coup, même si la politique réserve toujours des surprises. Le Parti libéral du Québec va renaître de ses cendres, comme le phénix. Pourquoi? Parce que l’urgence de contrer le PQ de PSPP va lui redonner un souffle inespéré, un objectif clair qui manquait cruellement. L’épouvantail séparatiste est un moteur puissant.
Et pendant ce temps, la CAQ, prise entre les feux du nationalisme affirmé du PQ et le fédéralisme paniqué du PLQ, disparaîtra de la carte politique. C’est inéluctable, elle n’a plus sa place au milieu. Leurs rescapés, ceux qui ont survécu à la débâcle, n’auront d’autre choix que de rejoindre un camp ou l’autre. C’est la loi du balancier politique qui reprend le dessus, après cette parenthèse autonomiste floue et, au final, stérile.
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