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Lorsqu’une personne disparaît, le chat ne la considère pas comme partie à jamais : voici ce qu’il imagine réellement
Crédit: lanature.ca (image IA)

Une absence incomprise plutôt qu’un adieu définitif

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C’est une question que l’on se pose souvent, le cœur un peu serré : que pensent-ils quand nous partons ? Marian Janely Díaz Domínguez s’est penchée sur ce sujet délicat, et ce qu’elle explique bouscule un peu nos certitudes humaines. En réalité, lorsqu’un chat perd son propriétaire, il ne comprend pas la mort comme une absence éternelle. Ce n’est pas qu’il ne ressent rien, loin de là, mais son cerveau ne traite pas l’information comme le nôtre.

Les experts s’accordent à dire que nos petits félins vivent essentiellement dans le présent. Ils réagissent à ce qui les entoure, aux signaux de leur environnement immédiat, plutôt qu’à des idées abstraites. Du coup, quand un maître décède, ce n’est pas le concept de « fin » qui les frappe, mais une rupture brutale de leurs habitudes. Ils associent les gens à des odeurs, des sons, des interactions quotidiennes… et quand tout ça s’arrête net, c’est la confusion qui s’installe. C’est ce bouleversement de leurs repères qui façonne ce qu’ils croient être en train de se passer.

Pour le dire simplement, les chats n’ont pas la capacité cognitive de saisir la mort comme un état permanent. Ils ne peuvent pas imaginer qu’une personne est « partie pour toujours » au sens où nous, humains, l’entendons. Ce qu’ils enregistrent, c’est une absence soudaine, un vide dans leur territoire, qu’ils traitent comme une instabilité inquiétante plutôt que comme du deuil classique.

L’attente éternelle : entre routine brisée et persistance des odeurs

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C’est peut-être l’aspect le plus touchant de leur réaction. Comme ils ne comprennent pas la finalité de la chose, ils s’attendent à ce que la personne revienne. Les chats sont des animaux guidés par la routine et la répétition. C’est presque horloger chez eux. Alors, quand le propriétaire disparaît, le chat peut se mettre à attendre, dormir dans des endroits familiers ou surveiller les portes, persuadé que la routine a juste été interrompue, et non terminée définitivement.

Et puis, il y a l’odorat. On oublie souvent à quel point leur nez est puissant. L’odorat d’un chat joue un rôle central dans la reconnaissance et la mémoire, ce qui permet au propriétaire de rester « mentalement présent » même après sa mort. C’est assez fascinant : tant que des odeurs familières persistent sur des vêtements ou des meubles, le chat perçoit une forme de continuité. Pour lui, vous êtes encore un peu là. Cela retarde d’autant plus son adaptation à cette absence à long terme, car ses sens lui disent le contraire de la réalité.

C’est d’ailleurs pour ça qu’on les voit parfois renifler avec insistance un vieux pull ou s’installer sur le fauteuil favori du défunt. Ce n’est pas forcément de la nostalgie, c’est une recherche de cette présence olfactive qui les rassure.

Confusion, changements d’énergie et adaptation nécessaire

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Il ne faut pas s’y tromper : si leur comportement change, c’est le signe d’une confusion, pas forcément d’une compréhension intellectuelle du drame. Après la mort d’un propriétaire, un chat peut manger moins, se replier sur lui-même, ou au contraire devenir inhabituellement vocal ou collant. On a vite fait de projeter nos émotions et de dire « il est triste », mais ces changements sont avant tout des réponses au stress causées par le bouleversement de leur environnement et l’incertitude. Ce ne sont pas des preuves qu’il a compris le concept de perte permanente.

De plus, les chats sont des éponges. Ils réagissent énormément aux changements d’énergie et d’ambiance. Ils sont hypersensibles au silence, aux mouvements, et à l’atmosphère émotionnelle de la maison (la tristesse des autres membres de la famille, par exemple). Quand un propriétaire meurt, l’énergie du foyer change radicalement, et le chat perçoit que quelque chose « cloche ». Cela renforce l’idée que quelque chose a changé, mais pas nécessairement que quelqu’un n’existe plus.

La bonne nouvelle, c’est que les chats s’adaptent une fois que de nouvelles routines se mettent en place. Avec le temps, ils s’ajustent à de nouveaux soignants, de nouveaux environnements et de nouveaux horaires, ce qui aide à restaurer leur sentiment de stabilité. Cette adaptation ne signifie pas que le propriétaire est oublié — ce serait triste de penser ça — mais plutôt que l’esprit du chat se recalibre sur les conditions actuelles. Pour eux, la cohérence et la sécurité au quotidien priment sur le reste.

Conclusion : Une mémoire faite d’expériences, sans peur existentielle

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Finalement, il y a quelque chose de rassurant dans leur manière de voir les choses. Contrairement à nous, ils n’associent pas la mort à leur propre mortalité. Les chats ne réfléchissent pas à la mort comme un concept universel ou personnel ; l’absence d’un maître n’est pas liée à une peur de mourir ou à une angoisse existentielle. C’est traité comme une perturbation pratique, car ils sont focalisés entièrement sur le moment présent et leurs besoins immédiats.

Leur mémoire est liée aux expériences, pas aux explications. Ils se souviennent des gens à travers des moments répétés : les repas, le jeu, le confort, les caresses. Quand ces expériences s’arrêtent, il n’y a pas d’explication narrative qui se forme dans l’esprit du chat pour justifier le vide. Ce qui reste, c’est un trou dans l’interaction quotidienne, que le chat finit par combler en adaptant son comportement, plutôt qu’en formant des croyances complexes sur la mort. Ils continuent de vivre, tout simplement.

Selon la source : bunko.pet

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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