Une galerie pas comme les autres

On savait que le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche ne passerait pas inaperçu, mais là, il faut avouer qu’il a fait fort pour son second mandat. Vous avez entendu parler de son nouveau projet ? Il a carrément remodelé une partie de la résidence pour y installer ce qu’il appelle son « Presidential Walk of Fame ». Sur le papier, ça ressemble à une expo classique avec des portraits des anciens présidents… sauf que la réalité est, disons, beaucoup plus personnelle. Déjà, il y a quelques mois, on avait remarqué un détail qui tue : Joe Biden avait tout bonnement disparu, remplacé par… un autoportrait de Trump ! C’était déjà une sacrée provocation, non ?
Eh bien, figurez-vous qu’il ne s’est pas arrêté là. Maintenant, il a fait ajouter des plaques descriptives sous chaque tableau. Et attention, on n’est pas dans le style musée poussiéreux. Karoline Leavitt, la porte-parole de la Maison-Blanche, a confirmé ce que tout le monde soupçonnait en lisant ces lignes : « nombre d’entre elles ont été écrites directement par le président lui-même ». Et franchement… ça se voit tout de suite ! C’est brutal, sans filtre, et ça ressemble plus à une tribune de campagne qu’à de l’histoire officielle.
Joe Biden : la cible privilégiée du « Walk of Fame »
C’est évidemment Joe Biden qui prend le plus cher, si vous me passez l’expression. Sous l’autoportrait qui remplace sa présidence (oui, je sais, c’est tordu), la plaque se lâche complètement. Elle commence par affirmer que « Joe Biden le dormeur a été, de loin, le pire président de l’histoire américaine ». Rien que ça. Le texte continue en l’accusant d’avoir pris le pouvoir après « l’élection la plus corrompue jamais vue aux États-Unis » et d’avoir mené la nation « au bord de la destruction ». On retrouve tout le vocabulaire habituel de Trump : la « nouvelle arnaque verte » ou encore le fameux « désastre de l’Afghanistan ».
Mais attendez, ça devient encore plus précis – et peut-être un peu confus ? La plaque balance des chiffres énormes, affirmant qu’il a laissé entrer 21 millions de personnes venant de partout, y compris de « prisons, d’établissements psychiatriques et d’asiles d’aliénés ». C’est du lourd. Il lui met aussi sur le dos l’invasion de l’Ukraine par la Russie et l’attaque du Hamas contre Israël. C’est un fourre-tout assez incroyable.
Et comme si ça ne suffisait pas, Trump remet une couche sur les surnoms : « Sleepy » et « Crooked » sont gravés dans le marbre, ou du moins sur la plaque. Il y est écrit que Biden était contrôlé par ses « Radical Left Handlers » et protégé par les « Fake News Media » pour cacher son déclin mental et, tenez-vous bien, son « utilisation sans précédent de l’Autopen ». Ça se termine par une sorte de cri de victoire, disant que Biden a armé la justice contre son rival avant que le président Trump ne soit réélu haut la main pour « sauver l’Amérique ».
Obama, Clinton et les autres : tout le monde en prend pour son grade

Les autres ne sont pas épargnés non plus, même si c’est parfois un peu… créatif. Prenez Barack Obama, par exemple. Sa plaque insiste lourdement sur son nom complet, « Barack Hussein Obama », un vieux classique de la rhétorique trumpiste. Il est décrit comme « l’une des personnalités les plus clivantes » de l’histoire, et sa réforme de la santé est rebaptisée moqueusement la « loi sur les soins inabordables » (au lieu de l’Affordable Care Act). C’est assez mesquin, vous ne trouvez pas ?
Pour Bill Clinton, c’est un peu différent. Le texte parle de « scandales qui ont empoisonné sa présidence », mais le plus drôle – ou le plus triste, selon le point de vue – c’est que la plaque ne parle presque pas de lui. Elle bascule très vite sur… 2016 ! Elle conclut triomphalement : « En 2016, l’épouse du président Clinton, Hillary Clinton, a perdu la présidence au profit du président Donald J. Trump ! ». Bref, tout ramène à lui.
George W. Bush a droit à son petit tacle aussi, accusé d’avoir déclenché des guerres en Irak et en Afghanistan qui « n’auraient pas dû avoir lieu ». Même JFK est résumé à un « revers douloureux » avec l’échec de la baie des Cochons. Par contre, Ronald Reagan s’en sort bien, mais uniquement parce que la plaque prétend qu’il était « un fan du président Donald J. Trump bien avant » son élection. On croit rêver !
Conclusion : Le miroir déformant de l’ego
Au final, toute cette installation semble n’avoir qu’un seul but : flatter l’ego du locataire actuel. Sur ses propres portraits (il en a deux, apparemment !), Trump ne tarit pas d’éloges sur lui-même. Il qualifie son mandat d’origine de « plus grande économie de l’histoire ».
Il revient aussi sur les chiffres, qualifiant son score de 304-227 au collège électoral de 2016 de véritable « glissement de terrain » (un raz-de-marée, quoi). Et bien sûr, il mentionne sa victoire au vote populaire en 2024 comme la preuve ultime de sa légitimité. C’est fascinant de voir comment l’histoire présidentielle est réécrite en temps réel, sous nos yeux, pour ne servir qu’un seul récit : celui de Donald Trump.
Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.