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Les satellites Starlink envoient des signaux étranges qui pourraient vraiment perturber les vols spatiaux
Crédit: lanature.ca (image IA)

Un problème de direction dans l’espace

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Vous savez, l’espace commence à ressembler à une autoroute un jour de grand départ, et pas seulement à cause des embouteillages. Dans un article publié le 22 décembre 2025 par Darren Orf, on apprend que le programme classifié de SpaceX, baptisé Starshield, envoie des signaux dans la « mauvaise direction ». Et croyez-moi, ce n’est pas une petite erreur de GPS.

Depuis que les premiers satellites Starlink ont été lancés en mai 2019, ils sont devenus bien plus qu’une simple nuisance pour les astronomes amateurs et professionnels du monde entier. Je me souviens qu’immédiatement après ce premier lancement, l’Union Astronomique Internationale et l’Association Internationale Dark Sky avaient tiré la sonnette d’alarme. Ils disaient que ces constellations mettaient en péril la pureté de nos nuits étoilées et que les fuites radio pouvaient bousiller les observations de radioastronomie.

Depuis, d’autres rapports ont signalé que les Starlink pouvaient semer la confusion chez les pilotes de ligne et que ces fuites radio involontaires bavaient sur le spectre réservé à l’astronomie. Un rapport datant d’à peine un mois indique même qu’un ou deux satellites Starlink se désorbitent chaque jour. Mais là, on parle d’autre chose. De nouveaux rapports détaillent comment ce projet satellitaire classifié de 1,8 milliard de dollars pour le gouvernement américain émet des signaux bizarres qui pourraient causer de sérieux maux de tête aux opérateurs de vaisseaux spatiaux.

Une découverte accidentelle par un astronome amateur

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C’est souvent comme ça que ça arrive, non ? Par pur hasard. Scott Tilley, un astronome amateur canadien qui a du flair pour traquer les satellites — c’est quand même lui qui a retrouvé un satellite de la NASA perdu en 2018 —, a repéré ces signaux sans le vouloir.

« C’était juste une maladresse sur le clavier », a raconté Tilley à la NPR. « Je réinitialisais des trucs, et tout à coup, je regarde la mauvaise antenne, la mauvaise bande. » Cette fameuse « mauvaise bande », c’est la plage de fréquences 2025-2110 MHz. Normalement, elle est réservée à l’envoi de données vers les satellites et les vaisseaux spatiaux (ce qu’on appelle l’uplink). Mais Tilley a remarqué des signaux descendants (downlink) dans cette bande et a trouvé l’identification de Starshield.

Depuis mai 2024, le National Reconnaissance Office (NRO) a mené pas moins de 11 lancements pour construire ce système Starshield. Tilley précise d’ailleurs à la NPR qu’il a détecté 170 satellites Starshield émettant dans cette gamme de fréquences. C’est quand même incroyable, non ?

« Cette bande particulière est allouée par l’UIT [Union Internationale des Télécommunications], les États-Unis et le Canada principalement comme une bande montante vers les engins spatiaux en orbite », a expliqué Tilley à Ars Technica. En d’autres termes, les récepteurs des satellites sont censés écouter sur ces fréquences. « Si vous avez une constellation bruyante de signaux qui bombardent sur les mêmes fréquences, cela a le potentiel d’interférer avec la réception des signaux des stations au sol dirigés vers les satellites en orbite. »

Le silence des autorités et les risques d’interférence

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Comme le rapporte Ars Technica, la National Telecommunications and Information Administration (NTIA) des États-Unis affirme que la NASA utilise cette bande pour communiquer « avec des satellites et véhicules spatiaux habités et non habités en orbite terrestre ». Les experts disent qu’il est peu probable que SpaceX ait agi sans que la NTIA ne soit au courant, même si personne n’a encore daigné commenter l’affaire. Évidemment, avec Starshield qui est clairement une constellation mondiale, il est bien possible que le gouvernement américain ait piétiné les réglementations de l’UIT. D’ailleurs, un porte-parole de cet organisme, interrogé par Ars Technica, a refusé de commenter pour le moment. Classique.

Pourquoi diable Starshield utilise-t-il ce spectre radio ? C’est la grande question, je suppose. Tilley trouve cependant quelques caractéristiques de cette bande intéressantes. D’abord, ces fréquences radio sont normalement calmes, car les envois de données vers les satellites depuis la Terre sont généralement rares et brefs, comme le rapporte la NPR.

De plus, cette bande est d’une fréquence beaucoup plus basse que celle utilisée par Starlink pour le haut débit. Donc, ce lien de données ne fournirait, au mieux, que des vitesses comparables à la 3G. C’est étrange d’utiliser une technologie qui semble si… datée, non ? Enfin, ils doivent avoir leurs raisons, peut-être la robustesse du signal.

Conclusion : L’orbite basse devient un vrai dépotoir

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L’orbite terrestre basse (LEO) devient un endroit de plus en plus désordonné, pour ne pas dire un capharnaüm. En 2019, lorsque Starlink a été lancé pour la première fois, il n’y avait qu’environ 900 satellites qui peuplaient la LEO.

Les estimations placent ce chiffre en 2025 à environ 10 000, et le compteur continue de tourner. Et à mesure que ce nombre augmente, les désagréments augmentent aussi pour ceux qui passent — et risquent — leur vie à explorer ce qui se trouve au-delà de notre planète natale. On est en droit de se demander jusqu’où ça va aller avant qu’on ne puisse plus rien entendre ou voir là-haut.

Selon la source : popularmechanics.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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