Ce mystérieux morceau de métal est-il une technologie extraterrestre ? La vérité enfin dévoilée
Auteur: Mathieu Gagnon
Une épave, une rumeur et un chanteur de rock

On se demande tous, n’est-ce pas ? Sommes-nous seuls dans l’univers ou y a-t-il des voisins cosmiques qui nous observent ? C’est cette curiosité viscérale qui a poussé les scientifiques à se pencher sur un étrange éclat de métal trouvé sur Terre, un fragment qui semblait porter la signature d’une intelligence lointaine.
L’histoire commence, comme souvent, avec une légende. Ce spécimen particulier serait tombé sur notre planète vers 1947, prétendument issu d’une épave d’OVNI. Cela vous rappelle quelque chose ? C’est évidemment lié à l’infâme incident de Roswell. À l’époque, le grand public était persuadé qu’une soucoupe volante s’était écrasée, bien que les débris se soient finalement révélés provenir d’un ballon de l’US Air Force destiné à espionner les essais nucléaires soviétiques. Mais le doute a persisté.
Pendant des décennies, les origines réelles de cet échantillon métallique ont fait l’objet de débats passionnés. Sa structure matérielle semblait sans précédent, laissant entrevoir une possible « technosignature », un signe de technologie alien. C’est là que l’histoire devient un peu surprenante. L’objet a fini par atterrir entre les mains de la To the Stars Academy, l’organisation de recherche sur les phénomènes inexpliqués fondée par Tom DeLonge. Oui, vous avez bien lu, le chanteur de Blink-182. Ensuite, c’est le gouvernement américain qui a pris le relais via l’AARO (All-Domain Anomaly Resolution Office), cherchant à savoir si ce truc pouvait, tenez-vous bien, provoquer une lévitation par réduction de masse inertielle.
L’enquête scientifique : De quoi est fait ce métal ?

Alors, qu’est-ce que c’est vraiment ? Il s’est avéré que l’objet était un alliage de magnésium. Ses composants principaux sont le magnésium et le zinc, mais il contient aussi du bismuth, du plomb et d’autres éléments en traces. Ce n’est pas exactement ce qu’on trouve dans sa cuisine.
L’AARO a demandé au Laboratoire national d’Oak Ridge (ORNL) de mener une analyse approfondie en 2022. Pourquoi eux ? Parce que les scientifiques voulaient absolument savoir si l’échantillon était d’origine terrestre et si sa teneur en bismuth signifiait qu’il aurait pu être utilisé par des aliens comme un « guide d’ondes térahertz ». Pour faire simple, un guide d’ondes est un objet métallique qui dirige les ondes électromagnétiques émises par une source d’énergie. C’est du sérieux. L’ORNL, rappelons-le, a été créé pendant la Seconde Guerre mondiale pour travailler sur des choses comme les armes atomiques ; ils s’y connaissent en énergie. Et parfois, ils étudient des matériaux soupçonnés d’être extraterrestres.
Selon les conclusions récemment publiées par l’AARO et l’ORNL, ce fragment présentait « prétendument des propriétés extraordinaires ». Les chercheurs ont cherché des preuves de vie au-delà de notre planète en traquant deux choses : les biosignatures (substances naturelles associées à la vie) et les technosignatures (signes de technologie). Certains phénomènes anormaux non identifiés (UAP) pourraient avoir les deux. Mais qu’ont-ils trouvé ?
Isotopes et structure : Le verdict de la matière

Pour vérifier si c’était alien, il fallait regarder les signatures isotopiques. C’est un peu comme l’ADN des métaux. Les isotopes sont des versions d’un même élément avec des masses atomiques différentes. L’analyse a été sans appel : les signatures du magnésium et du plomb indiquent une origine terrestre. Le magnésium avait subi une certaine séparation de ses isotopes, probablement due au stress de la chaleur ou à la fabrication, mais il restait dans la fourchette normale de ce qui se forme sur Terre. Pas de biosignature alien ici.
C’est fascinant quand on y pense… Le magnésium est produit par de vieilles étoiles massives qui explosent en supernova. Il est ensuite recyclé par de jeunes systèmes stellaires, formant une signature unique à chaque système. Celui de l’échantillon ? Il correspond parfaitement à notre système solaire. Quant au plomb, ses signatures sont si distinctes qu’elles ne pourraient même pas venir de la Lune. C’est du plomb de chez nous.
Puisque la piste biologique était morte, l’ORNL s’est tourné vers les technosignatures. La microscopie électronique a révélé que la structure cristalline du magnésium était similaire aux alliages fabriqués sur Terre. Mais qu’en est-il de cette histoire de guide d’ondes térahertz pour la lévitation ? Imaginez le magnétron de votre four à micro-ondes : il transmet des ondes pour chauffer vos restes. Un guide d’ondes térahertz ferait ça avec des ondes beaucoup plus intenses, hypothétiquement assez pour faire léviter un objet. Avi Loeb, physicien théoricien à Harvard (qui n’a pas participé à l’étude), note que si les humains utilisent des guides d’ondes pour la communication ou le chauffage, les utiliser pour la lévitation représenterait « une technologie inconnue des humains ».
Le problème ? Pour que ça marche, il faudrait une couche unique de bismuth pur entre des couches d’alliage de magnésium. Or, le bismuth de cet échantillon n’est ni pur, ni en couche unique. Il est mélangé à du plomb et réparti en plusieurs couches, ce qui perturberait totalement son fonctionnement. Bref, ça ne peut pas marcher.
Conclusion : Retour sur Terre

Le rapport de l’ORNL est assez clair : ils ont un « niveau de confiance élevé » dans le fait que le matériau a été fabriqué sur Terre. C’est probablement un mélange d’éléments peu commun pour les normes actuelles, qui a ensuite subi des dommages causés par la chaleur et des contraintes mécaniques.
Suite à cette analyse, l’organisation To the Stars a publié une déclaration, attendant une rencontre entre ses propres scientifiques et l’équipe de l’ORNL. Ils ne lâchent pas l’affaire. Ils espèrent en apprendre davantage car, selon eux, les rapports n’offrent pas de conclusion ferme sur l’origine exacte et le but du matériau. Ils ont encore des questions, et on peut les comprendre.
Même si nous ne savons pas exactement d’où vient cet échantillon sur Terre, tout indique qu’il appartient bien à notre planète. Il y a une histoire d’origine probable derrière cet objet : ce pourrait être un produit de la recherche sur les alliages de magnésium de l’après-guerre (post-1945) pour des avions plus légers et plus solides. À l’époque, ces alliages étaient mal compris. Alors, peut-être que cet artefact ne vient pas des mains d’aliens (ou de leurs tentacules, qui sait ?). Mais l’exercice en valait la peine. Éliminer les objets d’origine terrestre nous permet de mieux cerner ce qui pourrait être, un jour, véritablement extraterrestre.
Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.