Yukon : Le vortex polaire livre une des températures les plus glaciales du siècle au Canada

Un froid tenace et historique

On se plaint souvent d’une petite vague de froid chez nous, mais franchement, ce qui se passe présentement au Yukon est d’une tout autre envergure. Le territoire est littéralement prisonnier d’un froid polaire extrême depuis des semaines maintenant, et ça, c’est le mot juste. La situation a même atteint un pic historique lundi dernier, où l’on a enregistré ce qui s’annonce comme une des températures les plus froides mesurées au Canada depuis le début du XXIe siècle. C’est dire!

Le résumé de cette séquence est glaçant, si vous me permettez l’expression. Nous faisons face à une période de froid extrême qui persiste sans relâche au Yukon depuis plus de deux semaines. Le moment le plus marquant, pour l’instant, s’est produit le 22 décembre. C’est à ce moment-là que la station de Braeburn a affiché l’impressionnant −55,4 °C. Attention, ce n’est pas terminé! Un avertissement de froid est toujours maintenu, puisque le refroidissement éolien devrait varier entre −50 et −55 jusqu’à mercredi midi dans plusieurs secteurs. Il est possible qu’on observe un très léger adoucissement mercredi, mais ne nous faisons pas d’illusions, le froid demeure bien ancré.

Les chiffres fous de l’anomalie de décembre

Pour bien saisir à quel point cette vague de froid est exceptionnelle, il faut se pencher sur les statistiques. À Whitehorse, la capitale, les résidents ont déjà enduré pas moins de 14 jours en décembre où la température maximale n’a pas réussi à dépasser -20 °C en journée. Et la nuit, c’est l’horreur : plus de 10 nuits avec un mercure sous les -30 °C, et ce, sans même considérer l’effet terrible du refroidissement éolien.

Si on regarde du côté de Dawson, le tableau est encore plus sombre. On parle d’environ une quinzaine de jours où la température maximale n’a pas pu dépasser les -30 °C. C’est une très forte anomalie de température, vraiment. Normalement, la moyenne pour décembre tourne autour de -23 °C. Or, le Yukon enregistre présentement une moyenne de -35 °C pour ce mois! C’est un écart absolument sidérant, le signe évident d’une masse d’air exceptionnellement froide qui refuse de bouger, même pour un territoire nordique habitué au grand gel.

Cette valeur remarquable de -55,4 °C à Braeburn (qui se trouve à une centaine de kilomètres au nord-ouest de la capitale) est peut-être bien, selon les experts, la température la plus froide enregistrée sur le territoire canadien depuis l’année 1999. Les conditions glaciales ne vont pas disparaître du jour au lendemain, malheureusement, car le cœur de l’air froid de l’hémisphère nord est fermement installé au-dessus du Yukon.

Attention : Quand le refroidissement éolien devient mortel

C’est le vent qui transforme un simple froid en un véritable danger. Environnement et Changement climatique Canada maintient un avertissement de froid critique, anticipant des valeurs de refroidissement éolien comprises entre -45 et -55 dans plusieurs zones jusqu’à mercredi, incluant Whitehorse et Dawson.

Dans des conditions aussi rigoureuses, les conséquences pour la santé peuvent être immédiates. On rappelle que des engelures peuvent survenir en quelques minutes seulement sur une peau exposée, surtout quand le vent est de la partie. Il est donc crucial d’écouter les autorités, qui nous exhortent à surveiller les symptômes liés au froid. C’est vital de savoir reconnaître les signaux d’alarme :

• Engourdissements persistants ;
• Changements de couleur inquiétants aux extrémités ;
• Faiblesse ou épuisement soudain ;
• Douleur thoracique ;
• Essoufflement.

Toutes ces informations et ces mises en garde essentielles ont été diffusées avec la précieuse collaboration de Kevin Cloutier, qui est météorologue, un expert sur qui nous devons compter en ces temps extrêmes.

Un bref répit et un contraste continental frappant

Bien sûr, un léger adoucissement de ces conditions rigoureuses est envisagé à compter de mercredi. Cependant, nous devons rester réalistes, il ne s’agira pas d’un redoux durable. Le Yukon continuera de lutter contre ce froid historique et persistant. Il est d’ailleurs intéressant de noter le paradoxe météo qui frappe notre continent : pendant que nos amis au nord gèlent, 50 millions de Nord-Américains ont bénéficié d’un Noël très chaud, preuve que la nature est pleine d’extrêmes.

Quoi qu’il en soit, en période d’alerte météo, la fiabilité de l’information est primordiale. C’est un point que nous tenons à souligner : la source d’information météo utilisée ici est celle jugée la plus digne de confiance par les Québécois et les Canadiens, d’après l’Étude 2026 de BrandSparkMD et l’étude de confiance dans les médias Pollara 2025. Restons prudents et couverts!

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.