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Trump affirme avoir vendu pour plus de 1,3 milliard de dollars de « Gold Cards » en une semaine
Crédit: lanature.ca (image IA)

Une annonce spectaculaire depuis la Maison Blanche

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C’est le genre de chiffre qui donne le tournis, vous ne trouvez pas ? Le président Donald Trump a fait une annonce pour le moins retentissante depuis la Roosevelt Room de la Maison Blanche, à Washington D.C., ce 19 décembre 2025. À peine quelques jours après son lancement officiel au début du mois de décembre, le nouveau programme de visa « Trump Gold Card » aurait déjà généré environ 1,3 milliard de dollars de ventes. Oui, vous avez bien lu, un milliard trois cents millions en un claquement de doigts.

L’initiative semble avoir trouvé son public à une vitesse grand V. Le principe est assez direct : permettre à des ressortissants étrangers fortunés d’obtenir une résidence américaine accélérée en échange, disons-le franchement, d’une très grosse contribution financière et de frais de dossier conséquents. C’est une approche business de l’immigration, fidèle au style du président.

Cela dit, il faut garder un certain recul critique. Même si le succès commercial semble immédiat avec des candidats prêts à payer le prix fort pour ce sésame, les chiffres exacts n’ont pas encore été officiellement vérifiés par une agence indépendante, ni même publiés formellement sur le site de la Maison Blanche pour l’instant. On est donc sur des déclarations présidentielles brutes.

Combien ça coûte ? Les détails de la facture salée

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Alors, si l’envie vous prenait de postuler, à quoi devez-vous vous attendre ? Sortez le carnet de chèques, et pas le petit. La structure des coûts est assez complexe, enfin… surtout très onéreuse. Tout commence par une étape incontournable : le demandeur doit d’abord s’acquitter de frais de traitement de 15 000 dollars. Et attention, c’est une somme non remboursable, versée directement au Département de la Sécurité intérieure (DHS). C’est le ticket d’entrée juste pour que votre dossier soit ouvert.

Une fois ces frais payés, vous devez passer par un contrôle de sécurité, le fameux « vetting ». Si vous franchissez cette étape sans encombre, c’est là que les choses sérieuses commencent financièrement parlant. Le demandeur individuel doit effectuer une contribution de 1 million de dollars, présentée comme un « don » sur le portail dédié. C’est le prix de la carte Gold individuelle.

Mais ce n’est pas tout, il y a aussi une option pour les entreprises. La « Corporate Gold Card », qui vise à offrir des options de résidence aux employés d’une société, demande une contribution encore plus élevée : 2 millions de dollars par individu, toujours après s’être acquitté des mêmes frais de traitement de départ. Et n’oubliez pas la famille ! Si des membres de la famille sont inclus dans la demande, ils doivent payer leurs propres frais de traitement et de contribution séparés. L’addition grimpe très, très vite.

Contexte légal et comparaisons internationales

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On pourrait croire que c’est une invention totalement inédite, mais pas tout à fait. Si ces revenus initiaux de 1,3 milliard de dollars se confirment, cela placerait le programme américain au niveau de ce que d’autres nations récoltent depuis longtemps via leurs programmes de migration d’investissement. D’après Henley & Partners, il existe plus de 100 programmes de résidence et de citoyenneté par l’investissement à travers le monde. Que ce soit en Europe ou dans les Caraïbes, ces dispositifs ont attiré des milliards de dollars d’investissements étrangers au fil des ans en échange de passeports ou de titres de séjour.

Cependant, il y a une nuance de taille concernant la méthode législative employée ici. La « Trump Gold Card » n’est pas, à proprement parler, une toute nouvelle catégorie de visa fédéral inscrite dans le marbre de la loi. En réalité, c’est plutôt une utilisation modifiée, via décret, des catégories d’immigration basées sur l’emploi qui existent déjà, notamment les visas EB-1 et EB-2. L’idée est d’utiliser ces contributions financières substantielles comme une « preuve de qualification » ou d’éligibilité au sein de ces cadres existants.

C’est une distinction importante car le programme ne modifie pas formellement la loi sur l’immigration. Seul le Congrès a le pouvoir de créer de nouveaux visas ou de nouvelles catégories légales pour que ce plan de résidence accélérée ait une assise juridique distincte et permanente, à l’abri des contestations judiciaires. Pour l’instant, c’est un décret qui ordonne aux agences fédérales d’interpréter les règles actuelles d’une certaine manière. C’est malin, mais c’est aussi juridiquement un peu acrobatique, je suppose.

Conclusion

Pour résumer, ce démarrage est indéniablement spectaculaire sur le plan financier, du moins selon les dires du président. Récolter plus d’un milliard en quelques jours, c’est une prouesse qui montre qu’il y a une demande réelle pour ce type de résidence accélérée, malgré le ticket d’entrée à sept chiffres.

Reste à voir comment cela va évoluer sur le plan juridique et si les chiffres seront confirmés par des audits indépendants. Entre l’enthousiasme de l’annonce et la réalité administrative, il y a parfois un petit écart, n’est-ce pas ?

Selon la source : hindustantimes.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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