Trump avertit Maduro : tout acte militaire contre les États-Unis serait « le dernier »
Auteur: Simon Kabbaj
Une soirée sous tension à Mar-a-Lago

C’était ce lundi soir, dans le cadre assez luxueux – et disons-le, un peu surréaliste vu le sujet – de son club de Mar-a-Lago en Floride. Le président Donald Trump faisait face aux journalistes, et croyez-moi, il n’y est pas allé par quatre chemins concernant la situation au Venezuela. Quand on lui a posé la question fatidique, celle que tout le monde a sur les lèvres, à savoir si le but ultime de son administration est de forcer le président vénézuélien Nicolas Maduro à quitter le pouvoir, sa réponse a été… comment dire ? Plutôt directe.
« Eh bien, je pense que ce serait probablement le cas », a-t-il lâché, presque comme une évidence. Il a continué en expliquant, avec ce style qui lui est propre : « Je ne peux pas lui dire. C’est à lui de décider ce qu’il veut faire. Je pense que ce serait intelligent de sa part de le faire. Mais encore une fois, nous allons voir. » C’est tout de même incroyable cette façon de suggérer les choses, vous ne trouvez pas ? Il lui conseille, en quelque sorte, d’être « malin » et de faire ses valises.
Mais attention, derrière ce conseil d’ami, il y a une menace à peine voilée. Trump a prévenu Maduro de ne pas jouer aux durs. Sa phrase exacte résonne encore : « Il peut faire ce qu’il veut, c’est bon, tout ce qu’il veut faire. S’il veut faire quelque chose, s’il joue au dur, ce sera la dernière fois qu’il pourra jamais jouer au dur. » Ça a le mérite d’être clair, non ?
Une armada massive et un blocus pétrolier

Ce ne sont pas que des paroles en l’air, semble-t-il. Le président a insisté sur les moyens mis en œuvre, et les chiffres donnent un peu le vertige. Il a déclaré : « Nous avons une armada massive pour lui. La plus grande que nous ayons jamais eue et de loin la plus grande que nous ayons jamais eue en Amérique du Sud. » Je ne sais pas si vous imaginez l’ampleur du déploiement. Ces dernières semaines, les États-Unis ont véritablement musclé leur jeu dans la région.
On parle tout de même de 15 000 soldats américains et de plusieurs navires de guerre qui se tiennent prêts dans les Caraïbes. C’est une force de frappe colossale qui attend, juste là. Et ce n’est pas tout. La semaine dernière, Trump a ordonné ce qu’il appelle un « blocus complet » de tous les pétroliers sanctionnés entrant et sortant du Venezuela. L’idée est simple : couper la principale source de revenus du gouvernement.
De son côté, Maduro ne semble pas vouloir plier, enfin, c’est ce qu’il dit. Il a affirmé que le Venezuela continuerait à faire commerce de son pétrole malgré le « blocus ». Et concernant un changement de régime ? Sa réponse est catégorique, il a martelé que cela « n’arrivera tout simplement pas, jamais, jamais, jamais ». Trois fois « jamais », c’est qu’il doit en être convaincu… ou qu’il essaie de s’en convaincre.
Frappes anti-drogue : de la mer à la terre ferme

Il y a un autre volet à cette histoire, un peu plus sombre peut-être, qui concerne la lutte antidrogue. Depuis septembre, l’armée américaine a mené des dizaines de frappes sur des navires dans la mer des Caraïbes et l’océan Pacifique, soupçonnés de transporter de la drogue. Le bilan humain est lourd, très lourd même. Selon les chiffres fournis par l’administration, ces frappes ont tué plus de 100 personnes.
Forcément, ça fait grincer des dents. Ces actions ont soulevé pas mal de questions juridiques, et ce, chez les législateurs des deux partis ainsi que chez des experts juridiques. Mais l’administration reste droite dans ses bottes, justifiant l’usage de la force létale dans le cadre de ce qu’elle appelle sa « guerre » contre les cartels de la drogue. Et tenez-vous bien, car Trump a annoncé lundi : « Nous allons commencer le même programme sur terre. » Il a même ajouté, presque nonchalamment : « La terre est beaucoup plus facile. »
Alors qu’il continuait de laisser planer le doute sur des frappes terrestres au Venezuela, il est allé un cran plus loin – comme souvent – en menaçant d’intervenir dans d’autres pays. Quand on lui a demandé s’il parlait uniquement du Venezuela pour ces frappes au sol, sa réponse a été sans équivoque : « Partout où la drogue afflue. Partout, pas seulement au Venezuela. » Ça promet des lendemains agités dans la région.
Conclusion
Voilà où nous en sommes. Entre les conseils appuyés de départ, les menaces militaires directes et cette extension de la guerre contre la drogue sur la terre ferme, la pression est à son comble. On sent bien que la situation est sur le fil du rasoir.
Est-ce que Maduro va finir par écouter ce conseil « intelligent » ou va-t-il s’accrocher à ses « jamais » ? L’avenir nous le dira, mais avec une telle armada dans les parages, les choses pourraient bouger très vite.
Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.