Un propriétaire apprend combien vaut aujourd’hui sa Tesla achetée en 2022 pour 62 990 $

Le rêve de la voiture neuve face à la dure réalité

On ne va pas se mentir, on le sait tous plus ou moins : acheter une voiture neuve, c’est rarement un bon plan financier. À moins, bien sûr, de dénicher une de ces voitures de collection ultra-spécifiques que tout le monde s’arrache… Mais bon, pour le commun des mortels, c’est une autre histoire.

Dès l’instant où l’on commence à conduire un véhicule au quotidien, sa valeur chute. C’est mécanique, je suppose. L’usure, les kilomètres qui s’accumulent… tout ça joue. C’est d’ailleurs pour ça que le marché de l’occasion est souvent une mine d’or pour ceux qui cherchent une bonne affaire sans se ruiner. Cependant, toutes les voitures ne sont pas logées à la même enseigne. Certaines s’accrochent, résistent et gardent une cote correcte, tandis que d’autres ? Eh bien, elles dégringolent à une vitesse folle.

Et malheureusement, il semblerait que les Tesla, ces voitures électriques extrêmement populaires qu’on voit partout maintenant, tombent pile dans cette seconde catégorie, celle des véhicules affichant les taux de perte de valeur les plus élevés du marché.

Le choc de l’évaluation : des milliers de dollars envolés

Prenez l’histoire de ce propriétaire de Tesla Model Y, par exemple. Ce monsieur, originaire du Royaume-Uni, a eu la très désagréable surprise de découvrir ce que valait réellement son bien après l’avoir acheté en 2022. Il s’est rendu chez WeBuyAnyCar pour obtenir une évaluation, probablement en s’attendant à une offre raisonnable… mais il est tombé de haut, très haut.

Après avoir déboursé la somme colossale de l’équivalent de 62 990 dollars pour acquérir son bolide, il a réalisé que la valeur de l’engin s’était littéralement effondrée. Abasourdi, ce propriétaire horrifié a confié qu’il allait perdre « quelque part entre 22 000 et 27 000 dollars » en moins de trois ans. Vous vous rendez compte ?

Il a fait le calcul lui-même, et ça fait mal : « C’est environ 650 à 750 dollars par mois rien qu’en dépréciation, sans compter l’assurance, la recharge, l’entretien, rien », a-t-il expliqué. Il a utilisé une expression assez marquante pour décrire la situation : « Juste une pure évaporation de valeur ». C’est difficile de lui donner tort.

Pourquoi une telle chute ? Le piège du marché et les chiffres

Ce n’est pas seulement une question de temps qui passe. Le problème, c’est aussi le positionnement tarifaire des nouveaux modèles qui rend la revente des anciens terriblement compliquée. Notre propriétaire a mis le doigt sur un point crucial, une sorte d’incohérence du marché actuel.

Il s’est interrogé, non sans une pointe d’agacement légitime : « Pourquoi quelqu’un paierait-il 40 000 dollars pour ma voiture de 2022 avec 41 000 miles au compteur, alors qu’il peut obtenir une toute neuve, modèle 2025, pour 44 000 dollars ? » C’est une question rhétorique, bien sûr… la réponse est évidente.

L’entreprise WeBuyAnyCar avait d’ailleurs déjà publié une déclaration pour expliquer pourquoi les Tesla, en particulier, subissent une telle décote. Un de leurs porte-parole avait précisé : « Une fois qu’une voiture quitte la concession, elle commence à perdre de la valeur – généralement jusqu’à 35 pour cent la première année pour les véhicules essence ou diesel ».

Mais attention, accrochez-vous, car c’est pire pour les électriques. Le porte-parole a ajouté : « C’est encore plus élevé pour les VE (véhicules électriques), qui se déprécient plus vite et ont généralement des prix plus élevés, donc on peut s’attendre à plus de perte de valeur par dépréciation – dans certains cas jusqu’à 50 pour cent ».

Conclusion : Une leçon coûteuse pour les automobilistes

Au final, tout cela dépend de nombreux critères. Comme l’a souligné l’expert, des facteurs tels que l’âge, le kilométrage, l’historique d’entretien, l’état général et même le nombre de propriétaires précédents influencent la valeur de revente. Mais il semble que les Tesla se déprécient actuellement plus vite que la plupart des autres modèles, d’autres facteurs du marché jouant aussi sur cette valeur de revente.

La dépréciation peut être un véritable choc pour certains propriétaires, comme ce pauvre Kit Roberts ou ce monsieur du Royaume-Uni. C’est pourquoi il est primordial, je pense, d’être toujours conscient de ce à quoi s’attendre au moment de passer à la caisse. Mieux vaut être prévenu que fauché, non ?

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.