Canada : arrestation de 19 migrants après une traversée par grand froid, des enfants hospitalisés

Une traversée périlleuse dans le froid mordant

C’est une histoire qui fait froid dans le dos, au sens propre comme au figuré, croyez-moi. Jeudi soir, alors que la plupart d’entre nous étions bien au chaud, un drame humain se jouait à la frontière. La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a confirmé l’arrestation de dix-neuf demandeurs d’asile, tous d’origine haïtienne, dans le secteur d’Havelock, en Montérégie.

Tout a commencé un peu avant 18 heures. Ce sont les patrouilles frontalières américaines qui ont donné l’alerte à leurs homologues canadiens. Un groupe tentait, semble-t-il, de passer illégalement des États-Unis vers le Canada. Vous imaginez la scène ? Traverser la frontière en pleine nuit, avec ce froid qui ne pardonne pas… C’est risqué, terriblement risqué.

Des heures de recherches dans les bois

Une fois l’alerte donnée, les choses se sont accélérées. Les équipes intégrées de la police des frontières de Champlain et de Valleyfield se sont mises en chasse. Il était environ 19 heures lorsqu’ils ont localisé un premier groupe. Quinze personnes se terraient là, cachées dans les bois, essayant probablement d’échapper aux regards tout en combattant le froid.

Mais ce n’était pas fini. Il manquait du monde à l’appel. Les recherches ont dû se poursuivre dans des conditions qu’on peut qualifier d’extrêmes, jusqu’à environ 22h30 pour retrouver les derniers individus. Ce qui me frappe le plus dans cette histoire ? L’âge des personnes impliquées. On parle de gens âgés de un à soixante ans. Oui, vous avez bien lu, un bébé d’à peine un an se trouvait là-dedans.

Urgence médicale : le froid a fait des dégâts

Évidemment, rester dehors par ce temps, ça ne pardonne pas. Le bilan médical est assez lourd, même si, heureusement, on a évité le pire. Selon la police, huit personnes ont dû être transportées d’urgence à l’hôpital. Le diagnostic ? Des engelures pour six d’entre elles. Ça fait mal rien que d’y penser.

Parmi les hospitalisés, il y avait aussi les deux jeunes enfants. La GRC a précisé qu’ils ont été emmenés par précaution, ce qui est rassurant. Un porte-parole a d’ailleurs confirmé que, selon les informations disponibles, « leur vie n’est pas en danger ». On pousse un soupir de soulagement, n’est-ce pas ? C’est toujours ce qu’on redoute le plus dans ces traversées hivernales.

Conséquences judiciaires et suite des événements

Au-delà de l’aspect humanitaire, il y a le volet légal, et la police n’a pas chômé de ce côté-là non plus. Un homme a été arrêté sur place. Les officiers avaient des raisons de croire qu’il était là avec son véhicule pour récupérer plusieurs des migrants. Il a été interpellé en vertu de l’article 117 de la Loi sur les douanes, et sa voiture a été saisie sur-le-champ.

Et pour les dix-neuf personnes interceptées ? La procédure suit son cours. La GRC a confirmé qu’elles ont toutes, sans exception, demandé l’asile. Elles ont donc été transférées à l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) pour la suite des démarches administratives. L’enquête, elle, reste ouverte. C’est un rappel brutal, je suppose, que la frontière reste un lieu de passage complexe et parfois dangereux.

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