Face-à-face décisif : Zelensky et Trump se voient dimanche pour tenter de sceller la paix
Auteur: Adam David
Un rendez-vous sous haute tension

C’est confirmé, et ça risque de bouger. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a lâché l’info vendredi : il compte bien rencontrer Donald Trump ce dimanche. L’objectif ? Discuter, mais surtout tenter de verrouiller des garanties de sécurité solides pour l’Ukraine si un cessez-le-feu venait à être décidé. Ce n’est pas juste une visite de courtoisie, loin de là.
Zelensky a été assez clair lors d’un échange sur WhatsApp avec des journalistes — un canal plutôt moderne pour ce genre d’annonce, soit dit en passant. Il a expliqué qu’ils allaient aborder les sujets qui fâchent, les « questions sensibles » comme il dit. On parle ici du sort du Donbass et, bien sûr, de la centrale nucléaire de Zaporijjia. « Cette réunion a pour but précis de finaliser autant que possible tous les détails », a-t-il martelé. Est-ce qu’on aura une signature au bas d’un document à la fin de la journée ? Zelensky ne peut pas le promettre, mais il assure que l’Ukraine, elle, est prête. On sent une volonté d’accélérer le pas.
Négociations, frustrations et plans sur la table

Il faut dire que Donald Trump n’est pas du genre patient. Il a déjà exprimé sa frustration face à la lenteur des progrès diplomatiques. D’ailleurs, il avait prévenu : il ne rencontrerait Zelensky que s’il sentait qu’une « avancée diplomatique significative » était à portée de main. S’ils se voient dimanche, c’est donc bon signe, je suppose. Petit détail logistique intéressant : les alliés européens ne seront pas laissés sur la touche, ils pourraient se joindre aux discussions, mais à distance.
Le cœur du problème, c’est évidemment le territoire. C’est là que ça coince. La Russie est intransigeante : elle exige que l’Ukraine retire ses troupes de la partie de la région de Donetsk (dans le Donbass) qu’elle n’a pas encore réussi à prendre militairement, même après presque quatre ans de guerre acharnée. De leur côté, les responsables ukrainiens estiment que le plus juste serait de geler les combats sur la ligne de front actuelle. C’est un véritable dialogue de sourds pour l’instant.
Zelensky a aussi mis une condition démocratique incontournable : tout compromis territorial devra passer par un référendum. Le peuple ukrainien aura le dernier mot. Mercredi, il a présenté un projet d’accord-cadre assez dense, en 20 points, discuté avec les États-Unis. On y évoque des idées comme une zone démilitarisée ou une zone économique libre dans le Donbass revendiqué par Moscou. Ça discute ferme en coulisses, puisque Zelensky a déjà parlé jeudi avec l’émissaire américain Steve Witkoff et Jared Kushner, le gendre de Trump, pour voir comment mettre un terme à cette guerre.
La position inflexible de Moscou et la guerre des chiffres

Pendant ce temps, à Moscou, l’ambiance est… calculatrice. Selon des fuites rapportées par le journal russe Kommersant, Vladimir Poutine aurait tenu des propos assez fermes le 24 décembre dernier devant un parterre d’hommes d’affaires russes influents. En gros, il ne compte pas lâcher un centimètre sur le Donbass. Par contre, il a laissé entendre qu’il pourrait accepter d’échanger d’autres territoires contrôlés par ses forces. C’est du marchandage pur et dur.
Il faut avoir les chiffres en tête pour comprendre l’ampleur du casse-tête territorial. La Russie contrôle déjà la totalité de la Crimée depuis l’annexion de 2014. Mais aujourd’hui, elle revendique aussi :
- 90 % du Donbass ;
- 75 % des régions de Zaporijjia et de Kherson ;
- Ainsi que des portions des régions de Kharkiv, Soumy, Mykolaïv et Dnipropetrovsk.
C’est colossal. Poutine semble vouloir consolider ses gains principaux tout en utilisant les autres zones comme monnaie d’échange.
Canaux secrets et copies papier : le fil direct Russie-USA

En parallèle de tout ça, le téléphone rouge chauffe entre Moscou et Washington. Le Kremlin a confirmé vendredi que Iouri Ouchakov, le conseiller de Poutine pour la politique étrangère, a discuté avec des membres de l’administration Trump. Pourquoi ? Parce que Moscou a reçu des propositions américaines concrètes pour un accord de paix.
Les détails font penser à un film d’espionnage. Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, a raconté que Kirill Dmitriev, un émissaire du président russe, a carrément rapporté des « copies papier » des propositions américaines après une réunion à Miami le week-end dernier. Oui, des documents physiques. Ces informations sont actuellement décortiquées et analysées par le Kremlin. Peskov a précisé qu’au nom du président Poutine, des contacts ont été établis et qu’il a été convenu de poursuivre le dialogue. Ça avance, doucement, mais ça avance.
Conclusion : L’attente du dimanche

Tout semble donc converger vers cette rencontre de dimanche. Entre les exigences territoriales russes, la volonté ukrainienne de sécuriser son avenir via un référendum et l’impatience de Trump, l’équation est complexe. Mais le fait que les canaux de communication soient ouverts — de WhatsApp aux réunions secrètes à Miami — montre que personne ne veut laisser passer cette chance, aussi mince soit-elle.
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