Des vœux au goût de cendres

Il y a quelque chose de profondément glaçant dans la rhétorique diplomatique, surtout quand elle célèbre la mort. Vous avez vu passer ça ? Kim Jong-un, le leader nord-coréen, n’y est pas allé de main morte pour ses vœux du Nouvel An 2026 adressés à Vladimir Poutine. Il ne s’agit plus seulement de politique ou de commerce, non… Kim parle désormais de liens forgés dans « le sang, la vie et la mort ». C’est brutal, c’est direct.
Dans ce message diffusé vendredi par l’agence d’État KCNA, il décrit l’année 2025 comme une « année vraiment significative » pour leur alliance. Et pour cause. On parle ici de deux nations qui, selon ses propres termes, ont partagé « la même tranchée ». Alors que la guerre d’invasion de l’Ukraine, lancée par Moscou il y a bientôt quatre ans, s’étire interminablement, cette fraternité d’armes prend une tournure de plus en plus macabre.
Ce n’est pas juste une formule de politesse pour une carte de vœux. C’est un aveu, une sorte de validation officielle de ce que tout le monde chuchotait — ou criait — depuis des mois. Pyongyang et Moscou ne sont plus juste des partenaires stratégiques ; ils sont complices dans la boue et le sang.
Soldats, démineurs et cercueils : la réalité du terrain

On se doutait bien qu’il se passait des choses louches à la frontière, mais les détails qui sortent sont assez précis. Si Pyongyang a attendu avril pour confirmer timidement avoir déployé des troupes — et admettre que, oui, des soldats nord-coréens sont morts au combat —, les opérations semblent bien plus vastes. Les services de renseignement, qu’ils soient sud-coréens ou occidentaux, parlent de milliers de soldats envoyés pour soutenir la campagne russe.
Plus tôt en décembre, le régime a même fini par reconnaître l’envoi de troupes pour une mission très spécifique : le déminage dans la région russe de Koursk, tout près de la frontière ukrainienne. Ça s’est passé en août 2025. Imaginez un peu le tableau… envoyer des gars à l’autre bout du monde pour déterrer des explosifs.
Le bilan ? Kim Jong-un l’a donné lui-même lors d’un discours le 12 décembre, accueillant le retour de l’unité. Il a admis qu’au moins neuf soldats d’un régiment du génie ont été tués durant ce déploiement qui aura duré 120 jours. C’est rare, cette transparence morbide de la part du Nord. D’habitude, ils cachent tout, non ? Là, c’est affiché comme un sacrifice glorieux.
Missiles et diplomatie du chaos

Mais l’homme fort de Pyongyang ne s’arrête pas aux soldats. C’est aussi une histoire de gros sous et de ferraille. Juste un jour avant d’envoyer ses vœux à Poutine, Kim a ordonné une augmentation massive de la production de missiles pour 2026. Le timing n’est évidemment pas innocent. Les analystes — je suppose qu’ils ont raison sur ce coup-là — y voient une triple stratégie : améliorer ses frappes de précision, défier ouvertement les États-Unis et la Corée du Sud, et surtout… avoir du stock à exporter vers l’allié russe.
Depuis février 2022 et le début de l’invasion, c’est un flux continu. Pyongyang fournit des obus d’artillerie, des systèmes de roquettes à longue portée, des missiles. Et en retour ? Moscou sort le chéquier. Aide financière, technologies militaires de pointe, mais aussi des trucs plus basiques comme de la nourriture et de l’énergie. C’est du donnant-donnant, cynique et efficace.
Pendant ce temps, sur le terrain, la guerre continue de broyer des vies. À Kyiv, l’armée ukrainienne a dû annoncer mardi son retrait de la petite ville de Siversk, dans l’est, sous une pression russe infernale. Les frappes continuent, visant le système énergétique à deux jours de Noël. Et comme si ce tableau n’était pas assez sombre, on apprend qu’un général de l’état-major russe a été tué lundi dans l’explosion de sa voiture à Moscou. La violence ne reste pas sagement sur le front, elle déborde partout.
Conclusion : Un échiquier mondial en feu

Tout ça dessine un paysage franchement inquiétant pour l’année qui vient. D’un côté, on a ce pacte du sang entre Kim et Poutine qui semble se renforcer de jour en jour. De l’autre, les tentatives diplomatiques patinent un peu, faut bien le dire. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky doit rencontrer Donald Trump dimanche en Floride pour parler des territoires — un sujet brûlant s’il en est — dans l’espoir de mettre fin à la guerre. Mais pour l’instant ? Aucun succès concret.
On a aussi entendu parler d’un plan américain révisé qui prévoirait un gel du front… mais bon, entre les plans sur papier et la réalité des missiles nord-coréens qui pleuvent sur l’Ukraine, il y a un monde. On entre en 2026 avec des alliances qui se durcissent et une odeur de poudre qui ne semble pas près de se dissiper.
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