Le Canada accorde une aide supplémentaire de 2,5 milliards de dollars à l’Ukraine
Auteur: Simon Kabbaj
Une visite symbolique sur la côte Est

C’est dans le cadre venteux mais chaleureux d’Halifax que cela s’est passé ce vendredi. Le Premier ministre Mark Carney a accueilli le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy, marquant ainsi la deuxième visite du dirigeant ukrainien au Canada cette année. On sent bien que le lien entre nos deux nations ne faiblit pas, bien au contraire.
Alors que la guerre continue de faire rage là-bas — une réalité qui semble parfois lointaine mais qui nous touche tous —, cette rencontre avait un objectif très précis : réaffirmer le soutien indéfectible du Canada envers Kiev. Et ce soutien, disons-le franchement, n’est pas que symbolique.
Mark Carney n’est pas venu les mains vides. Il a annoncé une nouvelle enveloppe de 2,5 milliards de dollars pour l’Ukraine. C’est un chiffre qui donne le vertige, n’est-ce pas ? Mais il semble nécessaire pour faire face à l’urgence de la situation.
Des milliards pour la reconstruction et la survie économique

Si on fait les comptes — et croyez-moi, les chiffres grimpent vite —, depuis le début de cette terrible invasion à grande échelle par la Russie, le Canada a versé près de 22 milliards de dollars en aide totale à l’Ukraine. C’est une somme colossale. Sur ce total, plus de 12 milliards ont été consacrés à un soutien financier direct.
Pourquoi autant d’argent ? Eh bien, comme l’a décrit le président Zelenskyy lui-même, il s’agit d’assurer la reprise et la reconstruction d’un pays dévasté. Ce n’est pas seulement pour acheter des armes, loin de là. Ce nouveau financement de 2,5 milliards a des destinations bien techniques mais vitales.
Il servira notamment à soutenir un prêt du Fonds monétaire international (FMI), à participer à la suspension du service de la dette — pour leur donner un peu d’air, je suppose — et à fournir des garanties de prêt à la Banque mondiale ainsi qu’à la Banque européenne. L’objectif est aussi très concret : financer la reconstruction, le développement et surtout, la sécurité énergétique, un point critique alors que les infrastructures sont souvent visées.
Au-delà de l’économie : une alliance militaire et morale

Mark Carney a rappelé un moment fort de sa relation avec le dirigeant ukrainien. « Lorsque je me tenais aux côtés du président Zelenskyy à Kiev, lors du jour de l’Indépendance de l’Ukraine, j’ai clairement indiqué que le Canada resterait aux côtés de l’Ukraine tout au long de cette horrible guerre et lorsque la paix reviendra enfin », a-t-il déclaré dans un communiqué. C’est une promesse lourde de sens.
D’ailleurs, il ne faut pas oublier les annonces faites un peu plus tôt ce mois-ci, qui s’ajoutent à l’aide financière pure. Le Canada a annoncé 200 millions de dollars pour des capacités militaires issues de la liste des besoins prioritaires de l’Ukraine de l’OTAN. Et ce n’est pas tout.
Il y a aussi eu un ajout de 50 millions de dollars spécifiquement pour la Coalition pour la capacité des drones. On sait à quel point cette technologie a changé le visage du conflit moderne, et cela renforce considérablement la défense ukrainienne.
Conclusion : Vers une paix juste et durable ?
Lors d’une conférence de presse qui s’est tenue samedi, les deux leaders ont voulu voir plus loin que le bout du fusil. Ils ont souligné que tout ce soutien — les milliards, les drones, les accords — n’a pas pour unique but de défendre le territoire.
L’intention est aussi de promouvoir une paix juste et durable. Il s’agit de réunir des familles séparées par le conflit, de rebâtir des communautés entières qui ont été effacées de la carte et, espérons-le, de dissuader toute nouvelle agression russe à l’avenir. C’est un long chemin, sans doute, mais c’est celui que le Canada a choisi d’emprunter aux côtés de l’Ukraine.
Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.