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Coup de tonnerre à Kiev : des députés accusés de corruption juste avant la rencontre Zelensky-Trump
Crédit: lanature.ca (image IA)

Une accusation explosive en plein départ présidentiel

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C’est une nouvelle qui tombe au pire moment, ou peut-être au meilleur, cela dépend de quel côté de la lorgnette on se place. Ce samedi 27 décembre, alors que le président Volodymyr Zelensky venait tout juste de faire ses valises pour les États-Unis, une véritable bombe a explosé à Kiev. L’agence anticorruption ukrainienne, que l’on appelle là-bas le Nabu, a publiquement accusé plusieurs députés d’avoir accepté des pots-de-vin. La raison ? Monnayer leur vote au Parlement, tout simplement.

L’agence n’y est pas allée par quatre chemins sur Telegram. Elle parle d’avoir « mis au jour un groupe criminel organisé comprenant des membres actuels du Parlement ». Rien que ça. Selon eux, ces élus recevaient « systématiquement des avantages illégaux pour voter à la Rada ». C’est assez effrayant quand on y pense, cette idée de système bien huilé. Les enquêteurs ont même tenté de mener des perquisitions dans les bureaux gouvernementaux à Kiev pour saisir des preuves.

Mais voilà, tout ne s’est pas passé comme prévu sur le terrain. L’instance a rapporté avoir été empêchée d’entrer par les forces de sécurité, ce qui a provoqué une certaine colère des enquêteurs qui ont rappelé, à juste titre je suppose, qu’« entraver les actions d’enquête constitue une violation directe de la loi ». Un peu plus tard, comme pour calmer le jeu, le service de sécurité de l’État a assuré que l’accès au quartier gouvernemental avait finalement été autorisé. On ne sait pas encore, à l’heure où j’écris ces lignes, si des arrestations ont eu lieu, le flou persiste un peu.

L’ombre de la corruption plane sur le voyage en Floride

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Le timing est tout de même incroyable, vous ne trouvez pas ? Ce scandale éclate pile au moment où Volodymyr Zelensky s’envole pour la Floride. Il doit y être reçu ce dimanche par le président américain Donald Trump. L’enjeu est colossal : ils doivent discuter du plan pour mettre fin à cette terrible guerre avec la Russie. C’est dommage d’arriver à la table des négociations avec une telle affaire dans les valises.

D’autant que ce n’est pas la première fois que l’entourage du président est éclaboussé, loin de là. Souvenez-vous, la présidence avait déjà été fortement secouée par une histoire de détournement de fonds assez vertigineuse. On parlait tout de même de près de 100 millions de dollars qui se seraient volatilisés dans le secteur énergétique. Et qui était impliqué ? Un ami proche de Zelensky, qui a d’ailleurs pris la poudre d’escampette et se trouve aujourd’hui en fuite à l’étranger.

Cette précédente affaire avait fait des dégâts considérables au sommet de l’État. Elle avait poussé vers la sortie deux ministres, mais surtout le très puissant chef de l’administration présidentielle, Andriy Iermak. C’était lui, pourtant, le négociateur privilégié avec Washington. Le voir cité dans un tel dossier avait jeté un froid, c’est le moins qu’on puisse dire.

Un système judiciaire sous tension et des tentatives de contrôle

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Il faut bien comprendre comment ça marche là-bas. L’Ukraine possède bien ses outils pour lutter contre ce fléau : le Nabu pour les enquêtes, et le Sap, un parquet spécialisé. Ces structures ont été créées en 2014, il y a dix ans déjà, sous une forte pression des Européens et des Américains. Sur le papier, le Nabu jouit d’une indépendance au sein de l’appareil d’État, même si son directeur est nommé par le cabinet des ministres. Le problème… c’est que les affaires sortent, font du bruit, mais se traduisent rarement par des condamnations fermes en justice.

Et puis, il y a ces jeux de pouvoir en coulisses qui inquiètent. Pas plus tard que cet été, la présidence a tenté un coup de poker : priver le Nabu et le Sap de leur indépendance. L’idée était de subordonner leurs activités au procureur général. Or, ce procureur répond directement à… Volodymyr Zelensky. Vous voyez le souci ?

Heureusement, la société civile et les alliés occidentaux de Kiev ont immédiatement levé les boucliers. Face à la gronde, le président a dû faire marche arrière. Cette tentative avait même provoqué les premières manifestations d’ampleur dans le pays depuis le début de l’invasion russe en 2022. C’est dire si le sujet est sensible pour les Ukrainiens.

Conclusion : Un mal profond et persistant

credit : lanature.ca (image IA)

Il faut se rendre à l’évidence, la corruption reste un mal endémique en Ukraine, comme c’est malheureusement le cas dans beaucoup de pays de l’ex-URSS, y compris la Russie d’ailleurs. C’est une vieille habitude dont il est difficile de se défaire.

Depuis que l’invasion russe a commencé en 2022, on aurait pu espérer une sorte d’union sacrée, mais de multiples affaires ont continué d’éclater, touchant même des secteurs critiques comme l’armée et la défense. C’est triste, vraiment. De leur côté, les militants anticorruption tirent la sonnette d’alarme : ils se plaignent régulièrement de subir des pressions politiques et même un harcèlement judiciaire visant, selon eux, à entraver leur travail de nettoyage.

Selon la source : rfi.fr

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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