Avis aux résidents de Québec : éteignez vos poêles à bois jusqu’à nouvel ordre

Une qualité de l’air sous surveillance

Si vous aviez prévu une petite flambée ce soir pour réchauffer l’ambiance, il va falloir changer vos plans. La Ville de Québec a émis une directive assez claire : il est interdit d’utiliser tout appareil à combustible solide, comme les poêles à bois, jusqu’à nouvel ordre. C’est une mesure préventive, mais nécessaire, pour éviter que l’air qu’on respire ne devienne irrespirable.

On le sait, la qualité de l’air est fragile en hiver. L’objectif ici est d’empêcher la situation de se dégrader davantage. C’est un peu radical, je vous l’accorde, mais quand la santé publique est en jeu, on ne peut pas vraiment tergiverser.

Smog persistant : pourquoi la Ville tire la sonnette d’alarme

Alors, pourquoi maintenant ? Eh bien, les modèles de prévision que la Ville utilise sont formels : ils convergent tous vers un épisode de smog qui risque de s’incruster. On ne parle pas d’un petit nuage passager, mais d’une situation qui pourrait se maintenir sur plus de 36 heures, selon le communiqué officiel. C’est long, trente-six heures avec un air chargé.

C’est pour ça que la contribution de chacun est demandée. On a tendance à l’oublier, mais ce qu’on fait chez soi a un impact direct sur le voisin. Cette interdiction vise à limiter au maximum la période où l’air est saturé de contaminants nocifs pour la santé. Il faut dire les choses telles qu’elles sont : selon le ministère de l’Environnement, le chauffage au bois est la principale cause de la mauvaise qualité de l’air en hiver. C’est un fait, même si on aime l’odeur du feu de bois.

De quels appareils parle-t-on exactement ?

On se pose souvent la question, c’est quoi au juste un « appareil à combustible solide » ? Pour faire simple, et si on se fie au site web de la Ville de Québec, c’est tout appareil conçu pour brûler quelque chose de solide. Donc, ça inclut :

• Le bois (évidemment);
• Les granules de bois (eh oui, même eux);
• Le charbon;
• Tout autre combustible qui n’est ni gazeux ni liquide.

Ça couvre large. Les appareils concernés sont ceux qu’on utilise pour chauffer la maison, comme les poêles, les appareils encastrés ou les chaudières au bois. Mais attention, ça touche aussi ceux qu’on utilise juste pour faire joli, à des fins d’ambiance. Je pense ici aux foyers décoratifs au bois ou ceux en maçonnerie. Et petite précision importante : l’interdiction s’applique même si votre appareil est certifié. Avoir un poêle récent ne donne pas de passe-droit dans ce cas-ci.

Exceptions et contexte météorologique

Bon, il ne faut pas paniquer non plus. Il y a toujours des exceptions à la règle, surtout quand il est question de sécurité de base. Vous pouvez continuer à utiliser votre poêle si une panne de courant dure plus de trois heures. Même chose si votre appareil à combustible solide est votre unique source de chauffage. On ne va laisser personne geler, c’est le bon sens qui prime.

D’ailleurs, parlant de météo, un « cocktail météo capricieux » est attendu dans plusieurs régions du Canada. C’est peut-être le moment de vérifier vos systèmes d’appoint, juste au cas où, tout en respectant les consignes pour l’air. On espère juste que le vent tournera bientôt pour chasser ce smog.

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.