Miraculée : une tortue retrouvée vivante après 10 ans sous le plancher !

Une découverte stupéfiante lors d’une simple réparation

On croit parfois avoir tout lu, tout vu, et puis… la vie nous surprend. Imaginez un peu la scène. Nous sommes à Itacajá, une petite ville au nord-est de l’État du Tocantins. C’est là que vit Luiza Coelha da Cruz Aguiar, une dame de 60 ans qui ne s’attendait certainement pas à ça. Tout a commencé par un problème banal, une inspection pour une fuite ou un souci structurel, je ne sais plus trop, en février 2025.

En soulevant le plancher, ce n’est pas un tuyau percé qu’elle a trouvé, mais une tortue. Vivante. Oui, vous avez bien lu. Une tortue à pattes rouges, là, sous ses pieds, probablement depuis une décennie ! L’histoire est folle. Luiza a expliqué que l’animal avait dû se retrouver piégé lors des derniers gros travaux de rénovation de la maison, effectués il y a dix ans tout rond. On suppose qu’elle a été transportée là par mégarde, peut-être cachée dans une cargaison de terre utilisée pour le chantier. C’est effrayant quand on y pense, non ? Dix ans dans l’obscurité.

Comment a-t-elle pu survivre ? La résilience incroyable de la nature

C’est la question que tout le monde se pose. Comment ce pauvre animal a-t-il tenu le coup ? La nature a ses secrets, mais ici, la science nous donne quelques pistes. Les reptiles ont ce métabolisme incroyablement lent qui joue en leur faveur. Cette tortue, que les sauveteurs ont affectueusement baptisée Donatello, a survécu grâce à sa capacité à entrer en estivation. C’est un peu comme l’hibernation, mais pour les climats chauds et secs ; une sorte de dormance qui permet de réduire l’activité métabolique au strict minimum pour économiser l’énergie.

Elle n’a pas mangé… enfin, pas vraiment, ou très peu, survivant sans nourriture constante pendant des années. Incroyable, n’est-ce pas ? Lorsqu’elle a été sortie de sa prison de bois, Donatello affichait des mensurations respectables malgré tout : 35 centimètres de long pour 29 centimètres de large, et un poids avoisinant les trois kilogrammes. Bien sûr, elle n’est pas sortie indemne de cette épreuve. Sa carapace était déformée, marquée par cette longue période d’enfermement sous terre.

Sept mois de soins intensifs pour retrouver la liberté

Sauver Donatello ne s’est pas fait en un jour. Après sa découverte quasi miraculeuse, l’animal a été confié aux bons soins de l’Institut de la Nature du Tocantins, le Naturatins. Là-bas, une équipe du Centre de la faune sauvage (CEFAU) a pris le relais. Il a fallu de la patience. Beaucoup de patience.

Le processus de réhabilitation a duré sept mois. Ce n’est pas rien. Il a fallu lui prodiguer des examens complets, surveiller son alimentation comme du lait sur le feu, et surtout, s’attaquer à cette carapace abîmée. Pour cela, une correction a été réalisée en partenariat avec UniCatólica. Vers le mois de juillet, soit cinq mois après son arrivée, les vétérinaires ont commencé à envisager sa sortie. Mais attention, pas n’importe comment ! Les biologistes insistaient : pour qu’elle s’en sorte dehors, Donatello devait absolument avoir des contacts avec d’autres tortues de son espèce. C’était vital pour sa réadaptation sociale, si j’ose dire.

Conclusion : Un retour émouvant à la vie sauvage

Finalement, le grand jour est arrivé en septembre. L’équipe a relâché Donatello dans un lieu tenu secret — sans doute pour éviter les curieux et garantir sa tranquillité — mais jugé idéal pour sa survie. C’est une belle fin, vous ne trouvez pas ? Le coordinateur du centre l’a très bien résumé : « Lorsque l’animal est en bonne santé et présente le comportement attendu de son espèce, la priorité est toujours la liberté. » Aujourd’hui, après dix ans d’ombre, Donatello profite enfin du soleil. C’est une belle leçon de ténacité.

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.