La COVID-19 détrônée : quelle est la nouvelle menace infectieuse d’aujourd’hui ?
Auteur: Simon KabbajLe virus Ebola est redouté pour sa taux de mortalité élevé, pouvant atteindre 90 % lors des pires épidémies. Cette fièvre hémorragique, apparue pour la première fois en 1976, détruit rapidement les organes internes et entraîne des saignements sévères. En 2024, plusieurs flambées ont été signalées en Afrique de l’Ouest et en République démocratique du Congo, causant plusieurs centaines de décès. Les vaccins et les traitements améliorés permettent de mieux contenir ces épidémies, mais le virus reste une menace sérieuse.
9. La rougeole – Environ 260 000 décès par an
Longtemps sous contrôle grâce aux campagnes de vaccination, la rougeole refait surface, notamment à cause de la baisse du taux de vaccination dans certains pays. Extrêmement contagieuse, elle peut entraîner des complications graves comme des pneumonies ou des encéphalites. En 2024, plus de 260 000 décès ont été recensés, principalement chez des enfants non vaccinés. Les seniors avec un système immunitaire affaibli sont également exposés à des complications en cas d’infection.
8. La coqueluche – Environ 300 000 décès par an dans le monde
Longtemps considérée comme une maladie infantile maîtrisée grâce à la vaccination, la coqueluche connaît un retour inquiétant en 2024, avec une forte hausse des cas dans plusieurs régions du monde. Cette infection bactérienne, causée par Bordetella pertussis, provoque de violentes quintes de toux pouvant entraîner des complications graves, notamment chez les nourrissons et les personnes âgées.
D’après les données de l’Institut Pasteur, environ 40 millions de cas sont recensés chaque année à travers le monde, entraînant près de 300 000 décès, principalement chez les enfants non vaccinés. En Europe, la situation s’est aggravée au cours du premier trimestre 2024, où plus de 32 000 cas ont été signalés dans une trentaine de pays, dépassant largement les chiffres de l’année précédente.
7. Covid-19 – Environ 320 000 décès par an dans le monde
En 2024, la COVID-19 a causé un nombre significatif de décès, mais inférieur à celui de plusieurs autres maladies infectieuses majeures. Selon les données disponibles, la COVID-19 a entraîné environ 320 000 décès au cours de l’année. Ce chiffre est inférieur à celui de maladies telles que la tuberculose, qui a causé environ 1,25 million de décès la même année. Ainsi, dans le classement des maladies infectieuses les plus meurtrières, la COVID-19 se situerait après la tuberculose et les infections respiratoires aiguës sévères, mais avant des maladies comme la coqueluche ou la rougeole.
Il est important de noter que ces chiffres peuvent varier en fonction des sources et des méthodes de comptabilisation. Les efforts continus en matière de vaccination et de traitement ont contribué à réduire l’impact de la COVID-19, mais la vigilance reste de mise pour prévenir de futures vagues épidémiques.
6. Le paludisme – Environ 600 000 décès par an
Maladie parasitaire transmise par les moustiques, le paludisme touche principalement les régions tropicales. Les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes sont les plus vulnérables. En 2023, 249 millions de cas ont été recensés, entraînant environ 600 000 décès. Si des traitements existent, les moustiques deviennent de plus en plus résistants aux insecticides, rendant la prévention plus difficile.
5. La grippe saisonnière – Environ 650 000 décès par an
La grippe n’est pas une maladie bénigne. Chaque année, elle tue entre 290 000 et 650 000 personnes dans le monde, principalement des personnes âgées et des patients souffrant de maladies chroniques. Elle peut dégénérer en pneumonie sévère ou provoquer des complications cardiaques. La vaccination annuelle réduit le risque de formes graves, mais l’évolution constante du virus complique la lutte contre cette infection.
4. Le VIH/SIDA – Environ 650 000 décès par an
Bien que les traitements antirétroviraux aient considérablement amélioré la qualité de vie des patients, le VIH continue de faire des ravages. Chaque année, environ 650 000 personnes meurent des complications du SIDA. L’absence de vaccin et les difficultés d’accès aux traitements dans certains pays aggravent la situation.
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Les infections diarrhéiques, causées par des bactéries comme E. coli ou le choléra, provoquent une déshydratation rapide, pouvant être fatale en quelques heures. Elles sont responsables d’environ 1,5 million de décès par an, principalement chez les jeunes enfants et les personnes âgées souffrant de malnutrition ou de maladies chroniques. Un accès limité à l’eau potable et à l’assainissement reste le principal facteur de ces décès évitables.
2. La pneumonie – Environ 2,5 millions de décès par an
La pneumonie est l’une des causes les plus fréquentes de décès chez les personnes âgées. Elle tue environ 2,5 millions de personnes chaque année, dont près de 700 000 enfants de moins de cinq ans. Cette infection des poumons peut être bactérienne, virale ou fongique, et entraîne une détresse respiratoire sévère. Les personnes souffrant de maladies chroniques comme le diabète ou l’insuffisance cardiaque sont particulièrement à risque.
1. La tuberculose – Environ 1,25 million de décès par an
Longtemps considérée comme une maladie du passé, la tuberculose est redevenue la principale maladie infectieuse mortelle après avoir été dépassée par la COVID-19 pendant la pandémie. En 2024, elle a causé environ 1,25 million de décès, un chiffre en hausse en raison de l’émergence de souches résistantes aux antibiotiques. Cette maladie attaque principalement les poumons, se transmettant par l’air que nous respirons.