12 modèles qui ont révolutionné les standards de la beauté

Winnie Harlow s’est imposée comme une icône de la diversité dans l’univers du mannequinat. Atteinte de vitiligo, une maladie qui dépigmente certaines parties de la peau, elle a su transformer cette particularité en force et en signature. Propulsée sur le devant de la scène grâce à America’s Next Top Model, elle est apparue en couverture de Harper’s Bazaar et a même défilé pour Victoria’s Secret, un rêve qu’elle caressait depuis longtemps. Son message est clair : la différence ne doit pas être un obstacle, mais un atout.

Longtemps, le mannequinat a valorisé une silhouette ultra-mince comme unique standard de beauté. Ashley Graham a prouvé que la beauté n’a pas de taille. Première mannequin grande taille à poser pour Sports Illustrated Swimsuit et Vogue, elle milite pour l’acceptation de soi et la diversité corporelle. Son message est simple : chaque femme, quelle que soit sa morphologie, mérite de se sentir belle et confiante.

Dans une industrie qui prône la jeunesse éternelle, Daphne Selfe défie le temps. À 96 ans, elle continue de poser pour des campagnes et de défiler, prouvant que l’âge ne doit pas être un frein à la représentation. Refusant tout recours à la chirurgie esthétique, elle prône une beauté authentique et assumée : “Pourquoi vouloir arrêter le temps ? Mieux vaut profiter de chaque instant.”

Kate Grant a marqué l’histoire du mannequinat en devenant la première mannequin atteinte de trisomie 21 à défiler à la Fashion Week de Belfast. À seulement 19 ans, elle a été choisie pour représenter la marque Benefit, prouvant que la mode peut et doit être inclusive. Son parcours inspirant est un message d’espoir pour toutes les personnes en situation de handicap qui rêvent d’intégrer l’industrie de la mode.

Marsha Elle, surnommée la mannequin bionique, défile fièrement avec une prothèse à la jambe. Née avec une malformation rare du fémur, elle a transformé son handicap en un symbole de résilience et de confiance en soi. Artiste accomplie, elle est aussi chanteuse et compositrice, prouvant que la beauté ne se limite pas à une apparence, mais réside aussi dans la force et le talent.

Victime d’une attaque à l’acide orchestrée par son ex-compagnon en 2008, Katie Piper a subi de lourdes séquelles : des brûlures sévères, la perte d’un œil et de nombreuses interventions chirurgicales. Plutôt que de se cacher, elle a fait de son histoire un combat pour les victimes de violences. Fondatrice d’une association d’aide aux personnes brûlées, elle milite pour changer le regard de la société sur les cicatrices et les blessures visibles.

Premier mannequin masculin atteint d’albinisme à percer dans l’industrie, Shaun Ross a longtemps lutté contre les discriminations et les moqueries liées à sa différence. Aujourd’hui, il est une figure emblématique du mannequinat, prouvant que la diversité est une richesse et non un frein.

Souffrant de dystrophie musculaire, Jillian Mercado est une mannequin en fauteuil roulant qui a su imposer son talent et son charisme. Modèle pour de grandes marques comme Diesel et Target, elle a ouvert la voie à une représentation plus large du handicap dans la mode.

Après avoir perdu ses deux jambes des suites d’un Syndrome du Choc Toxique, Lauren Wasser aurait pu abandonner sa carrière. Au contraire, elle a fait des podiums son terrain de combat, en portant fièrement ses prothèses dorées et en sensibilisant sur les dangers des protections hygiéniques.

Andreja Pejić est l’une des premières mannequins transgenres à briser les barrières du mannequinat traditionnel. D’abord connue pour son apparence androgyne, elle a officialisé sa transition en 2013 et est aujourd’hui l’un des visages les plus influents de la mode inclusive.

Avec ses traits anguleux et son allure androgyne, Rain Dove refuse de se conformer aux catégorisations genrées. Elle défie les normes en défilant aussi bien pour les collections féminines que masculines, prônant un monde où la mode ne serait plus dictée par le genre, mais par l’individualité.

Première mannequin à défiler avec un hijab sur les podiums new-yorkais, Halima Aden milite pour une meilleure représentation des femmes musulmanes dans l’industrie. En 2020, elle a même contribué à la création de hijabs et turbans adaptés aux masques chirurgicaux, preuve que la mode peut allier élégance et inclusivité.

Chacun de ces modèles a contribué à redessiner les contours de la beauté en mettant en lumière des corps, des histoires et des visages longtemps marginalisés. Leur succès prouve que les standards évoluent, mais surtout, qu’ils doivent continuer à s’ouvrir à toutes les formes de diversité. Et vous, quel modèle vous inspire le plus ?